Improvisateur pour « Algérie Politique »
Au début de son règne, il était taciturne, maigre, visage osseux, yeux exorbitants et arborant une dentition noirâtre qui lui conférait un air de colonel famélique et négligé, aux allures sadique avide de pouvoir.
Il pouvait parler des heures et des heures et devait sûrement s’auto-déclencher des orgasmes répétés en s’entendant monologuer pour ne rien dire, car l’homme pensait détenir la vérité première, comme du reste tous les bons mégalomanes.
Il nous a imposé toutes sortes humiliations, infligé ses révolutions, les une plus foireuses que les autres, assujetti aux autorisations de sortie alors qu’aucune nation au monde (à l’exception d’Israël) n’exigeait à l’époque de nous le moindre visa. La terreur était son atout majeur, le meurtre son arme favorite et comme seule qualité: le mépris des autres.
Les années ont passé, le bonhomme à pris des kilos d’assurance et de certitude, réparé ses chicots, mais toujours aussi intransigeant avec ses lubies révolutionnaires appliquées méthodiquement à toute une population complètement apeurée. Pour cela il avait mis le paquet, mettant sur pied l’une des plus puissantes police secrète qui ne s’encombrait pas du moindre petit principe démocratique.
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