1 août, 2010
Photo souvenir…
Photo prise samedi 31 juillet 2010 au siège de la LADDH de Tizi-Ouzou
après le lancement de la campagne pour la citoyenneté.
Photo prise samedi 31 juillet 2010 au siège de la LADDH de Tizi-Ouzou
après le lancement de la campagne pour la citoyenneté.
Une campagne pour la citoyenneté dans le monde arabe est lancée pour rassembler, d’ici le prochain sommet de la Ligue arabe, en 2011, un million de signatures. Menée sous la houlette de 13 ONG arabes, cette campagne vise à promouvoir la citoyenneté dans cette partie du monde, où les droits de l’homme sont un vœu pieux. En Algérie, c’est la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), qui est désignée porte-parole de la campagne; elle a entamé le travail depuis le 19 juin avec des cycles de conférences à Annaba, Constantine et Batna.
Hier, c’était au tour de Tizi Ouzou et Ghardaïa d’abriter la campagne. A Tizi Ouzou, la journée d’activité a été ponctuée par deux conférences qui ont été données par Mourad Ouchichi, universitaire, et Me Aïssa Rahmoune, tous deux membres du conseil national de la LADDH. La campagne sera clôturée le week-end prochain, avec deux conférences prévues à Oran et Tlemcen. Liberté
El Mouhtarem « Algérie Politique »
Le Président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Said Sadi, a affirmé, devant ses jeunes militants à l’occasion de l’université d’été organisée par son parti à Tigzirt, avoir construit sa maison à 60 ans (2007 !) ! «Je n’ai jamais voulu ouvrir un cabinet. J’ai été major de ma promotion en spécialité. J’ai construit ma maison à l’âge de 60 ans», a déclaré le président du RCD (deux fois députés).
La vérité est que Sadi a construit une belle villa dans la commune d’Aghribs il y a plus de 20 ans déjà. De 1995, année où il s’est porté candidat à l’élection présidentielle, à 2001, année où son parti avait quitté le gouvernement, Said Sadi avait bénéficié d’une résidence à Club des pins !
A l’instar de Khalida Messaoudi et de Hamid Lounaouci, le chef de file du RCD a bénéficié d’un lot de terrain à El Biar. Les terrains, propriété de l’ANP auparavant, ont été attribués par l’ancien président de l’APC (RCD) d’El Biar aux dirigeants de son parti. Depuis, Said Sadi a bâti une immense villa; elle se situe à quelques mètres de l’ambassade de Belgique. Il a comme voisins le général Senhadji et l’ancien wali d’Alger Abdelmalek Nourani.
Par ailleurs, quelques dirigeants du RCD dont je tairai les noms avaient bénéficié, illégalement, de logements sociaux à Mohamadia (Alger). Ces logements leur ont été attribués par l’ancien maire du RCD (1997-2002).
Tout le monde à Alger a remarqué un mouvement inhabituel de patrouilles de la police dans tous les quartiers de la capitale. Jeudi, des dizaines de policiers ont procédé au contrôle d’identité de centaines de personnes à Alger-centre. Selon une source informée, des détenus de la prison d’El Harrach auraient réussi à prendre la fuite lors de leur transfert vers une autre prison. El Mouhtarem
Quatre membres du bureau de l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) de Béjaïa, dont le chargé de l’information et son président, ont décidé de démissionner après avoir retiré leur confiance au vice-président du syndicat, Zahir Milane, et à son chargé des finances, Kamel Takesrit.
Selon Le Jeune indépendant, ces derniers sont accusés par leurs détracteurs, notamment, de gérer la structure comme un bien familier puis d’avoir déposé un dossier douteux relatif aux œuvres sociales au niveau de la wilaya à et l’insu du président, Abdelhamid Chergui, et des autres membres du bureau, d’avoir changé des clefs de portes du siège deux fois de suite, dans le but d’isoler le reste des membres du bureau, d’entraver le libre exercice de l’activité syndicale en bafouant tous les articles du statut de l’organisation de l’UNPEF, et en accaparant toutes les tâches réparties par le président.
Le tribunal d’Annaba va rejuger aujourd’hui l’affaire des 18 émeutiers de Sidi Salem, incarcérés à Bouzaâroura, dans la daïra d’El-Bouni. Ce nouveau procès intervient après l’appel introduit par les condamnés eux-mêmes, puis par leurs familles respectives qui n’avaient pas manqué de saisir toutes les instances concernées du pays, les appelant à revoir le jugement rendu par le tribunal d’El-Hadjar qualifié de «vraiment sévère». «Qu’ils nous apportent des preuves matérielles que les membres de nos familles emprisonnés ont brûlé le drapeau algérien», ont clamé plusieurs membres des familles des détenus.
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Nous apprenons d’une source sûre que les habitants de Beni Aissi dans la wilaya de Tizi-Ouzou ont barré la route ce matin en guise de protestation contre l’arrestation de quatre jeunes du village. Selon notre source, les services de sécurité ont procédé à l’arrestation des quatre jeunes après l’attentat-suicide qui a été perpétré dans la nuit de samedi à dimanche contre la brigade de gendarmerie de Beni Aissi. El Mouhtarem
Nous apprenons d’une source sûre qu’un jeune algérois de 21 ans, étudiant en sciences politiques, a été arrêté et présenté devant le procureur de
la République pour avoir écrit «police minable» dans le registre des doléances mis à la disposition des citoyens au niveau du commissariat de police de Baraki (Alger). Le mis en cause a été poursuivi pour injure contre un corp constitué. El Mouhtarem
Les trois opérateurs de téléphonie mobile en Algérie doivent suspendre toute ligne téléphonique dont le détenteur n’est pas identifié. Autrement, ils seront soumis à de lourdes sanctions. Pour chaque ligne commercialisée sans contrat et dont les propriétaires ne sont pas connus, les opérateurs devront payer des amendes allant de 100 000 DA à 150 000 DA. Cette décision a été prise dans la loi de finances complémentaire 2010 qui sera prochainement promulguée.
Merigue pour « Algérie Politique »
Il faut dire que les effectifs des services de sécurité représentent un chiffre astronomique et on peut avancer que c’est l’un des secteurs le plus pourvoyeur d’emplois. Je ne sais pas combien de foyers algériens vivent de l’engagement d’un des leurs dans les services de sécurité, tous corps confondus, mais il doit y en avoir beaucoup. Ceci pour vous dire que ces agents sont partout et surveillent tout. Enfin, rien ne doit leur échapper et une bonne partie de la rente pétrolière et des impôts du citoyen est consommée par les éléments de cette caste qui veille sur notre sécurité.
Notre sécurité? Non, ce n’est qu’une façon de parler. Ils veillent plutôt sur leur sécurité et la sécurité de ceux qui leur reversent une partie de cette rente, c’est à dire leur part du gâteau.
A voir le nombre de barrages et les renforts installés autour des commissariats, brigades de gendarmerie, administrations diverses, ministères et autres institutions de l’Etat et les éléments affectés en permanence à ces postes, on en déduit qu’ils garantissent d’abord leur sécurité avant celle des citoyens. Le nombre d’éléments en civil qui s’intègrent parmi la foule et qui font que les murs ont des oreilles et que tout ce qui se dit est vite transmis à qui de droit, est impressionnant. A tel point qu’on constate un gros déficit en agents devant réguler la circulation ou en gendarmes devant veiller à la sécurité des automobilistes sur les routes et autoroutes devenues des véritables mouroirs.