Chakib Harrat à « Algérie Politique »: « 35 jeunes rejoindront le mouvement de grève de la faim »

grviste.jpgEl Mouhtarem  »Algérie Politique » 

Sept jeunes chômeurs de Hassi R’mel dans la wilaya de Laghouat ont entamé une grève de la faim depuis le 1er août devant le siège de la daïra. Par leur action pacifique, ces enfants du sud veulent faire entendre leur voix et faire aboutir leurs revendications. 

 

Contacté aujourd’hui, Chakib Harrat, porte-parole des grévistes, explique que la grève de la faim est le dernier recours devant la fermeture de tous les canaux de dialogue. Notre interlocuteur explique que les grévistes de la faim revendiquent des postes d’emploi permanents; la réouverture du siège local de l’agence nationale de l’emploi (ANEM), transféré par les autorités locales vers la nouvelle ville de Bellil, située à 50 km de la ville de Hassi R’mel ; la fermeture du bureau de l’emploi au niveau de l’APC de Hassi R’mel. «Considérant que l’emploi n’est pas du ressort des élus locaux, nous exigeons la fermeture de ce bureau», affirme M. Harrat, dénonçant l’établissement des listes de chômeurs par l’APC. «Tout le monde sait que l’emploi est du ressort de l’ANEM et non pas des élus locaux. Malheureusement, chez nous, les listes de chômeurs sont établies au niveau de l’APC avec tout ce que cela engendre comme le népotisme», dénonce M. Harrat.

Au sujet de l’emploi, notre interlocuteur réclame l’envoi d’une commission d’enquête ministérielle. «La commission doit enquêter au niveau de certaines entreprises dont les patrons se comportent en empereurs et en hors-la-loi», explique le gréviste de la faim. Ce dernier revendique la création de postes d’emploi par Sonatrach et l’ouverture de ses infrastructures (piscine, stade…) aux enfants de Hassi R’mel. «Actuellement, ces infrastructures sportives et de loisirs ne sont ouvertes qu’aux enfants des employés de Sonatrach», déplore notre interlocuteur.

Commentaires

  1. Belkacem dit :

    Mais, Monsieur HARRATH, ce n’est pas d’une grève de la faim qu’il faut parler mais d’une révolution globale qui aura pour mission de CHASSER manu militari ceux qui sont à l’origine de tous nos déboires et de toutes les dérives maffieuses qui minent la société algérienne de fond en combles. Quarante-huit années de patience n’ont pas suffi, il faut passer à l’action pour mettre fin à cette dictature qui ne dit pas son nom. Les actions pacifiques se sont avérées inefficaces et il ne nous reste plus que l’usage de la force pour nous faire entendre et pour faire aboutir nos revendications légitimes auprès de ceux qui se sont affublés du titre de TUTEURS de ce peuple qui endure une colonisation bien pire que celle de la France qui leur a passé le témoin avant de quitter le sol algérien. Sommes-nous irrémédiablement condamnés à vivre sous la botte d’une poignée de mercenaires assoiffés de pouvoir et de notoriété qui ont décidé de RUINER le pays ?
    « … Au sujet de l’emploi, notre interlocuteur réclame l’envoi d’une commission d’enquête ministérielle. «La commission doit enquêter au niveau de certaines entreprises dont les patrons se comportent en empereurs et en hors-la-loi» ; mais cher compatriote, as-tu un doute sur la nature de ceux qui gèrent les entreprises et en particulier celles dites génératrices de gains financiers ? Il est pourtant notoirement CONNU et vérifié que les Sociétés comme la Sonatrach, l’ADE, la Sonelgaz, les PTT, les banques, les Ministères, les Wilayas, les Dairates, les corps d’armées et de police etc sont devenues des cercles familiaux réservés exclusivement aux seuls membres de leurs familles. Pour avoir accès à ces affaires de famille il faut impérativement avoir son entrée ou son intermédiaire sans quoi, il vaut mieux s’abstenir. Bizarrement, dans ces sociétés familiales le recrutement est strictement réservé pour les proches et les amis et pour ceux qui ont les moins de se payer les rares postes mis en compétition parce que les candidats de la famille ne répondent pas aux conditions d’accès et c’est seulement là où l’intrus peut fourrer son nez et y avoir accès.
    Lorsque je lis que Monsieur HARRATH « revendique la création de postes d’emploi par Sonatrach et l’ouverture de ses infrastructures (piscine, stade…) aux enfants de Hassi R’mel. «Actuellement, ces infrastructures sportives et de loisirs ne sont ouvertes qu’aux enfants des employés de Sonatrach », j’ai envie de lui crier de se taire parce qu’il risque d’offenser DIEU en personne par cette requête. Mais pour qui se prend-il pour demander l’autorisation d’accéder à une piscine ou une colonie de vacances de Sonatrach ? Je lui conseille de rester à l’écart car s’il savait comment ces gens vivent aux frais de la princesse il risquerait de se transformer en Kamikaze prêt à se faire exploser la gueule juste pour ne pas avoir gardé la distance avec ces gens. Je lui fais savoir, à titre d’indication seulement, que les dépenses qu’engage Sonatrach et les sociétés qui lui ressemblent suffisent à faire vivre tous les algériens dans le faste et le luxe. Chez ces gens là, JETER l’argent par les fenêtres ou DILAPIDER les deniers de l’état c’est faire preuve de bon gestionnaire, c’est PROFITER au maximum de la vache laitière alors que des millions d’algériens vivent dans le dénuement le plus total ou vivent grâce à ce qu’ils récoltent dans les poubelles de ces nantis ou dans les décharges publiques qui sont devenues leur garde-manger et celui de leurs familles ; telle est JAZAIR EL3IZZA OUEL-KARAMA sous le règne sans partage d’une certaine « famille » qui s’est approprié le pays, ses richesses, son destin et sa destinée. J’ai la tête qui bout et je préfère arrêter là ma diatribe au risque d’avoir un AVC. Je souhaite beaucoup de courage aux grévistes de la faim et je leur exprime mon soutien indéfectible dans leur juste combat contre les forces du mal. Que Dieu vous vienne en aide et que les ennemis du peuple soient maudits. Amen. Votre frère Belkacem qui vous salue fraternellement.

  2. l.Smail dit :

    Sans commentaire!Je rejoins ce que dit à juste titre notre camarade Belkacem.Je voudrais juste rajouter que le changement doit commencer par le bas pour écimer le haut!

  3. NARMOTARD dit :

    « Chakib Harrat à « Algérie politique »: 35 jeunes rejoindront le mouvement de grève de la faim », dites-vous.

    Monsieur Harrat, le porte-parole non journaliste des grévistes de de la faim de Hassi R’mel, depuis le 1er août 2010, vous rapportez un des nombreux cas de misère sociale et morale que l’État de la RADP inflige, stupidement et impunément, à son peuple, depuis que ce dernier a réussi à arracher la libération de sa patrie, l’Algérie, des griffes de l’État colonial français.

    Votre recours à la grève de la faim en attentant à la vie, exprime d’une façon poignante, objectivement et symboliquement, le degré atteint par l’intolérable souffrance de nos jeunes et moins jeunes compatriotes.

    Ce geste responsable et volontaire pourrait secouer ou réveiller la conscience humaine des autorités gouvernementales ainsi que vous le souhaitez et sollicitez.

    Ce geste pourrait peut-être aussi, faire bouger les Instances onusiennes compétentes afin de rappeler le nécessaire respect des Conventions internationales signées et ratifiées au nom de l’Algérie. Comme il pourrait exciter le sentiment de solidarité des peuples du monde globalisé, lesquels subissent ou avaient subit l’arbitraire des régimes dictatoriaux.

    De par son extrême, cette grève de la faim se rapproche des formes de tentatives de suicide, par le feu, l’ouverture des vaisseaux sanguins comme dernièrement à Ouargla, et la triste et classique harga fuyant l’arbitraire de la gouvernance de la RADP qui l’assimile presque au terrorisme des maquis et des villes.

    Curieusement, cette Algérie officielle ou plus précisément, le régime de la RADP, répondant au besoin d’une « émigration choisie » voulue par ses partenaires occidentaux, décide de promulguer une loi pour condamner pénalement cette tentative de suicide des harragas sur des rafiots.

    Aussi affligeant est le fait que cette loi a été adoptée, malgré sa scélératesse, par les parlementaires, député(e)s et sénateur(trice)s que vous avez probablement élus, monsieur Chakib Harrat parmi les électeur(trice)s de Hassi r’mel.
    Évidemment, comme à l’accoutumée, lors d’un pseudo suffrage universel, dans un scrutin pipé d’avance et légalement, s’il vous plait, en vertu de l’article 88 de l’ordonnance du 6 mars 1997, portant loi organique sur le régime électoral en Algérie.

    Aussi, ces « élu(e)s parlementaires, qui ont bradé leurs prérogatives en faveur du chef de l’État, alors que les pauvres élus locaux en ont été purement et simplement spoliés, n’ont aucune envie ou obligation juridique ou morale pour aller soutenir, sur le terrain, la revendication légitime de leurs électeur(trice)s de leurs wilayas respectives.

    En réalité, ces parlementaires de la RADP ne sauraient avoir une envie contraire.
    Ils et elles sont trop attaché(e)s au cordon ombilical nourricier qui les relient aux privilèges que leur offre le régime rentier de cette République des camarades, au détriment de la masse des Algériennes et Algériens.

    Malheureusement, cette dernière a été, soit écœurée du militantisme, du politique et des principes invariables de la doctrine du droit, du fait de leur diabolisation par la propagande officielle de la RADP, soit qu’elle les a oubliés ou bien, trop jeune, elle ne les a pas encore connus.

    D’où le constat de l’immobilisme politique de cette masse populaire qui ne bronche plus et qui se laisse mener comme un troupeau de veaux par les indus dirigeants.

    C’est ainsi que, par exemple, cette masse populaire a peur de participer aux manifestations politiques revendicatives qu’a réalisées le FFS, dans les rues et sans autorisation de la junte au pouvoir. Alors que l’on assiste paradoxalement à la participation de pans entiers de cette masse populaire dans les fumeuses manifestations « spontanées » inspirées par cette junte.

    Pire encore, cette population timorée par la SM-DRS n’a pas osé manifester sa colère, ni exiger la démission collective du gouvernement, lors de l’assassinat de feu Mohamed Boudiaf, en juin 1992, à Annaba.
    En effet, ce patriote convaincu a été ramené à la tête de la RADP dans le but officiel de « restaurer l’autorité de l’Etat », (Istirdjaâ heybatt eddaoula). Mais il a découvert, à la place et lieu d’une prétendue population désobéissante, ce qu’il a qualifié de « mafia politico-financière » et l’a annoncé publiquement, signant inconsciemment ainsi son arrêt de mort.
    Six mois après il sera assassiné face à la télévision, devant son peuple qui n’a pas pu ou su réagir sainement, en renversant le régime.

    D’où la nécessaire et suffisante prise en charge, de cette population, par le FFS en plus de l’Ecole de formation politique Ali Mécil, afin qu’elle assume sa formation politique ainsi que son initiation aux principes invariables du droit et aux droits de l’homme, en donnant la priorité aux adultes, mais également aux jeunes enfants et adolescents.

    Une telle formation-préparation est également estimée nécessaire, par le docteur Hugh Roberts, professeur de philosophie politique et chercheur spécialiste de la structure organique et de la politique de la RADP.

    La nouvelle génération de compatriotes, ainsi initiée et formée, sera à même, me semble-t-il, de défendre pacifiquement et solidairement ses droits légitimes et ses libertés démocratiques.
    Comme la liberté, le droit de chacun s’arrête là où commence celui d’autrui.

    Et il me semble utile d’évoquer ici, Jean Jacques Rousseau, dans sa célèbre phrase:
    « Si l’État perd la raison, l’insurrection est le devoir le plus sacré ».

    Il ne faut donc pas perdre espoir, monsieur Chakib Harrat, le porte parole de nos chers grévistes de la faim de Hassi R’mel et d’ailleurs.
    Dieu est avec les patients résistants.

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