Algérie-Politique

Narmotard pour « Algérie Politique » 

J’estime que le RCD s’effiloche malgré la sincérité des militantes et militants de la base qui y croient encore. Alors que “la culture” a été détournée par le système de pouvoir de la RADP en faveur de la frondeuse RCD, Khalida Toumi Messaoudi, “la démocratie”, elle, est déjà monopolisée par le parti dit du FLN et ses clones politiciens, au service de ce système autoritaire et arbitraire de la RADP.

Il ne reste donc au RCD que le “Rassemblement” !

Ainsi dénudé et déséquilibré entre des positions instables de gauche et de droite, le RCD ou ce qui en reste, tente de flotter avant de sombrer.

Il recours à la stratégie du bruit médiatique pour qu’on entende parler de lui:

Après avoir fait courir le bruit bien médiatisé qu’il est “le sauveur de la République” du méchant FIS, en 1992, en appelant l’intervention des chars des généraux qui s’y attendaient du reste, le RCD et son chef suprême introduisent, aujourd’hui, leur politique à l’intérieur des mosquées d’Aghribs.

Remarquons qu’ils bafouent ainsi le principe de la séparation du religieux d’avec le politique; principe qu’ils prétendent cependant défendre toujours !

La publication et la publicité intense du livre au titre énigmatique: “Amirouche, une vie, deux morts, un testament”, obéit à ce besoin d’entendre parler du RCD, en voie de naufrage politique.

Ce livre ne cesse de susciter des polémiques, des échanges épistolaires à la limite de la bien séance, et beaucoup de bruit qui masque la vraie crise des laboratoires politiques du système de pouvoir, ainsi que les vrais problèmes non résolus des citoyens.

Le professeur algérien en sociologie, monsieur ADDI Lahouari, a parfaitement bien analysé la stratégie politicienne et criarde du RCD. Il a démontré qu’à l’instar du FLN, le RCD n’a fait que favoriser, intentionnellement ou involontairement, la pérennisation du régime de la RADP, donc, du statu quo, par le changement dans la continuité clanique FLniste.
Le RCD a en effet assuré la couverture politique et sociale, à l’instar du parti dit du FLN, au décideurs militaires du régime de la RADP, particulièrement aux moments cruciaux et décisifs, de la vie politique du la société algérienne.

D”ailleurs, la revue objective et impartiale du curriculum vitae du RCD est tout à fait convaincante dans ce sens.

Se voulant être le sauveur de la République, puis plus tard des mosquées, il oubli d’ajouter qu’en même temps, il assume la fonction de fossoyeur de l’exercice de la démocratie par le peuple algérien souverain.

Ce peuple qui, qui n’est pas “ghachi”, et dont on ne se trompe pas, a donné une leçon aux stratèges de la puissance mondiale qu’était la France, croie sincèrement à la vraie démocratie sociale dans un réel État de droit.

Mais, le RCD formaté dans les laboratoires de la police politique, aurait-il pu ou dû se comporter autrement ?
La réponse selon moi, est positive si l’on prend en compte la qualité de la composante humaine des militants de sa base.

C’est pourquoi, ces derniers, se sentant empêchés et prisonniers des contradictions et incohérences de ce parti, se dispersent progressivement.

Seuls, le sigle RCD et ses fans laisseront le souvenir d’une girouette politique algérienne.

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