Les “harraga” fuient les conséquences désastreuses de la gouvernance de leurs États défaillants
Narmotard pour « Algérie Politique »
“12 migrants clandestins africains morts dans le désert algérien”, dites-vous.
Des Maliens et autres Africains sub-sahariens se sentent contraints de s’aventurer dans l’impitoyable mer des sables brulants. Des Algériens et d’autres citoyens d’Afrique du nord prennent, souvent en compagnie des précédents, les mêmes risques, plus ou moins calculés, dans les flots de la mer Méditerranée.
Généralement, les uns comme les autres, ces “harraga” fuient les conséquences désastreuses, qu’ils ne peuvent plus supporter, de la gouvernance de leurs respectifs États défaillants.
Ils sont également victime de l’incapacité de la conscience mondiale responsable, à trouver une solution humaniste à ce problème, converti indûment en fléau social, au même titre que le terrorisme ou l’invasion de sauterelles.
Les meurs, inspirées par l’esprit belliqueux des hommes, à l’échelle mondiale, avaient provoqué deux guerres mondiales et préparent, probablement la troisième. Ces meurs doivent nécessairement évoluer en s’humanisant, dans l’intérêt d’un paix permanente pour le bien de tous et de chaque individu.
Traités d’immigrés clandestins, ils sont inhumainement soumis à la scélératesse de la loi sur l’immigration clandestine.
La liberté de mouvement de l’être humain sur Terre mérite d’être repensée d’une manière rationnelle et emprunte d’humanisme et mondialisée.
En l’occurrence, en ce début du troisième millénaire, n’y a-il pas de quoi être jaloux de la loi naturelle des oiseaux migrateurs ?
Intelligentsia et gendarmes du monde, soyez donc dignes de votre humanité et de vos progrès scientifiques et économiques, au service du domaine social universel !
Inventez la loi universelle qui supplantera, dans ce sens, les lois nationales égoïstes et non conformes à l’unicité de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Vous le pouvez, si vous le vouliez ! Where is the will is the way !
Les raisons qui poussent les Harragas sont connues de tous. Que faut-il faire sur le terrain? Car seul le terrain fait aboutie des actions politiques!!