19 août, 2010
Appel pour la levée de l’interdiction de SILA infligée à la littérature égyptienne
Le Commissaire du Salon International du Livre d’Alger (SILA) a délibérément décidé d’interdire d’exposition les livres égyptiens lors de la prochaine édition de cet évènement. Il a invoqué, en guise de justification, la campagne haineuse menée contre l’Algérie par certains médias égyptiens ainsi que le mauvais traitement subi par des citoyens algériens lors de la rencontre, au Caire, entre l’Équipe nationale de football et son homologue égyptienne.
La ministre de tutelle s’est publiquement déchargée de la chose sur ce responsable qui affirme, fièrement, la souveraineté de sa décision. Il dit défendre la dignité du pays et de son Histoire. Comme si cette dignité pouvait être mise en parallèle avec une exposition de livres. Comme si nos valeureux martyrs pouvaient être satisfaits d’une telle dérive, qui se traduit par un mépris arrogant vis-à-vis de la culture de nos peuples. Comme si on pouvait unilatéralement punir la littérature égyptienne et le lectorat algérien alors qu’on continue à jouer au football, source initiale de tout ce scandale, avec des équipes égyptiennes.