25 août, 2010
Maître Ksentini: la paix sans mémoire et l’armée sanglante sans repentance
El Erg Echergui pour « Algérie Politique »
C’est le temps des désillusions et de panique pour maître Ksentini. Avec ses exclamations sentencieuses, et ses critiques insensées et méprisantes à l’égard des associations des familles des disparus, ce grand commis de l’Etat ne sait plus sur quel pied danser pour terminer sa délicate mission sans trop de dégât. Il est en train de brûler ses dernières cartouches en tant que personnalité crédible et respectable pour représenter le pouvoir pour affaires des droits de l’homme et surtout pour les dossiers des disparitions forcées.
En effet, si aucune solution finale n’arrive rapidement pour régler le problème épineux des disparus, dont les dossiers sont restés vides, et pour contenter leurs familles sans satisfaire leur condition de la vérité, c’est le président Bouteflika qui va se retrouver sur la sellette. Toute sa politique de réconciliation nationale imposée à grands frais va être remise en cause.