Maître Ksentini: la paix sans mémoire et l’armée sanglante sans repentance

ksentini1.jpgEl Erg Echergui pour « Algérie Politique »

C’est le temps des désillusions et de panique pour maître Ksentini. Avec ses exclamations sentencieuses, et ses critiques insensées et méprisantes à l’égard des associations des familles des disparus, ce grand commis de l’Etat ne sait plus sur quel pied danser pour terminer sa délicate mission sans trop de dégât. Il est en train de brûler ses dernières cartouches en tant que personnalité crédible et respectable pour représenter le pouvoir pour affaires des droits de l’homme et surtout pour les dossiers des disparitions forcées.

En effet, si aucune solution finale n’arrive rapidement pour régler le problème épineux des disparus, dont les dossiers sont restés vides, et pour contenter leurs familles sans satisfaire leur condition de la vérité, c’est le président Bouteflika qui va se retrouver sur la sellette. Toute sa politique de réconciliation nationale imposée à grands frais va être remise en cause.

 Les rassemblements réguliers et partiellement médiatisés des familles des disparus inquiètent le président qui s’est compromis dans la sale guerre en mettant hors de cause les militaires responsables des tortures, des crimes contre l’humanité et des carnages. La perspective d’un regain de conscience nationale et internationale de la gravité du problème des disparus serait le pire scénario envisagé par le président et les généraux qui l’ont porté au pouvoir. Le fragile échafaudage de la réconciliation nationale qui repose strictement sur le côté social du problème et une amnésie totale va s’effondrer brutalement en entraînant dans sa chute l’espoir de Bouteflika de tenir son engagement principal, à savoir la paix et la concorde en Algérie. L’autre conséquence qui découlera d’un échec de la politique de réconciliation sans vérité dont la mise en œuvre a été confiée à maître Ksentini, est bien sûr la cruauté de certains officiers militaires qui éclatera au grand jour. Le spectre d’un tel désastre, de plus en plus probable, ferait impatienter Bouteflika et les généraux ; ces derniers seraient contraints d’agir autrement avant que la situation ne devienne hors de contrôle. La pression médiatique et l’usage de la force ne sont pas venus à bout de la détermination de ces mères admirables qui résistent avec un rare courage. Le rapport de Ksentini avec ces familles s’est détérioré si tant est que ce rapport fût un jour serein. Visant à nuire à leur mouvement, ses dernières détractions, surprenantes par leur futilité et leur imprudence, ont renforcé leur cause. A ces impairs s’ajoute sa réaction laxiste sur la brutalité inouïe des agents des forces de l’ordre du général-major Hamel contre les membres des représentants de ce mouvement pacifique. Il ne protestera jamais publiquement. Il n’a pas la force morale ni la dignité de demander des comptes à un officier supérieur. Tout cela a fait que des voix jusque-là muettes et considérées comme un relais du pouvoir, ont commencé à prendre fait et cause pour ces femmes suppliciées. Qui aurait pu croire qu’un jour Ghania Oukazi du quotidien d’Oran (du 21 août 2010), celle qui a prétendu avoir eu le privilège de voir le général Tewfik en personne lors de l’enterrement de Mustapha Bouteflika, l’agent Garcia d’el Mouradia, pond un article très osé où elle dénonce la brutalité des policiers, affirme que les revendications de familles des disparus sont légitimes et constitutionnelles et exige qu’elles soient satisfaites ? Prise de conscience tardive ou bien serait-ce l’expression d’une nouvelle cabale (encore une) tissée par un clan contre un autre ? C’est probablement le début d’un retournement de situation que n’a pas prévu le pouvoir et son « médiateur », maître Ksentini, qui devient ainsi de plus en plus gênant pour tout le monde. La politique de réconciliation de Bouteflika se trouve dans l’impasse et l’apothéose programmée qui devait consacrer la gloire du président et souligner la concrétisation de sa principale promesse de paix est reportée sine die. Il devient évident que le président n’aura d’autres choix dans une première étape que d’évincer ce commis indélicat, qui ne sait pas retenir sa langue.

Deux évènements majeurs viennent compliquer davantage le processus de réconciliation dont Ksentini à la charge. Le premier est les révélations terribles et explosives d’un ex-agent qui rapporte par le menu des cas de tortures, de viols, d’assassinats et de disparitions forcées et autres crimes contre l’humanité auxquelles il était lié directement ou indirectement. Un homme de bonne foi et de courage ayant la fonction de maître Ksentini aurait donné l’alerte générale, aurait sauté dans le premier avion et serait allé recueillir les témoignages de Karim Moulay qui s’est montré prêt à témoigner devant un tribunal. Mais maître Ksentini a préféré faire la sourde oreille, confirmant par là encore une fois sa mauvaise foi et confirmant le rôle de bousier de l’armée qu’il est en train de jouer. Il a déjà refusé l’arrivée en Algérie d’observateurs étrangers pour enquêter sur la torture ou les crimes contre l’humanité commis en Algérie (1). Après avoir donc justifié le refus d’une commission étrangère indépendante tant désirée par les familles des disparus, il ne trouve pas de scrupules pour se noyer dans les contradictions : dans un entretien accordé à Lamia Tagzout d’Elwatan du 13 août dernier (2), il s’est dit prêt à examiner des propositions de des familles des disparus pour trouver une alternative à « l’impossibilité » de trouver des coupables. Dans le même entretien, ses contradictions deviennent édifiantes et expriment toute la sympathie qu’il a pour les victimes des disparitions forcées et leurs familles quand il balayera d’un revers de la main la possibilité d’utiliser les tests d’ADN pour retracer les disparus avant d’écourter l’entretien sur un ton péremptoire en lançant sèchement : « Je le dis et redis, il faut s’en remettre à la loi et clore le sujet des disparus définitivement ». Le temps n’est plus aux tractations ni aux explications… et les asticots n’ont qu’à bien se tenir.

Le deuxième évènement qui revêt une grande importance politique et pourrait marquer un tournant dans le combat pour la vérité et la justice en Algérie est l’accord (3) qui a été signé entre plusieurs associations des victimes de terrorisme et le collectif des familles des disparus. Ces différentes associations ont décidé de conjuguer leurs efforts et échanger leurs archives pour poursuivre leur objectif commun : la quête de la vérité et la justice. L’importance de cet accord réside dans l’union des parties qui semblaient antagonistes au départ, mais qui ont réussi à dépasser les préjugés qui les séparent. L’accord porte sur la création d’un comité pour la vérité et la justice qui sera chargé de faire la lumière sur les disparus forcés et toutes les victimes de la décennie rouge. Ce comité, une prouesse en soi, pourra constituer une alternative sérieuse à la politique de réconciliation boiteuse de Bouteflika et au CNCPPDH de Ksentini et sera en mesure de proposer une plateforme viable qui conduira vers la vraie réconciliation

A suivre…
1 :
http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvrap/grave_revers.htm
2. http://www.elwatan.com/weekend/enaparte/me-farouk-ksentini-l-etat-n-a-pas-besoin-de-se-ridiculiser-en-se-lancant-dans-des-proces-qu-il-sait-impossibles-13-08-2010-86033_180.php

3 : http://www.elkhabar.com/quotidien/?idc=30&ida=219089

Commentaires

  1. SLAM dit :

    En Algérie , on continue de vivre dans la désillusion!On croit pur et dur que Maitre KSENTINI est en mesure de régler le problème des disparitions forcées, ce qui est totalement illusoire!
    Ce Monsieur, aussi intelligent qu’il soit, manque de beaucoup d’audace pour qu’il puisse s’attaquer à ce genre dossiers!Gageons que lui-même le sait pertinemment car tout simplement que ceux qui l’ont placé à la tête de cette institution « bidon » de l’état algérien,sont les seuls décideurs!Maitre KSENTINI agit en guise de brise-voix, de ralentisseur routier pour remettre aux calendes grecques ce dossier si épineux qui risque d’éclabousser plusieurs corps constitués au sein de l’État Algérien.
    Cependant, les associations des familles de disparus ont certainement raison de venir faire leur sit in habituel devant les locaux de la CNCCPDH . Pourquoi cette prise de position ? Hé bien, parce-qu’il faut s’adresser tout d’abord au poste de police avant d’accéder à la véritable administration demandée.
    Alors de grâce,ne vous en prenez pas à Maitre KSENTINI, car il pourrait vous renvoyer en vous disant : »circulez,il n’y a rien à voir, le Directeur est absent ou encore en réunion!
    Allez Oust, allez faire votre sit in à Telaviv!

  2. ano uno dit :

    On a le sentiment que cet agent mouchard du DRS a commis et/ou responsables de plusieurs crimes humanitaires et ils tentent par tous les moyens qui lui reste de se repentir/racheter soit par des intimidations soit en faisant des declarations bizarroides car il sait tres bien que le TPI/CPI le guette.
    Tot ou tard ces mouchards se font auto- »goincher » et alors ils paye(ro)nt aller au suivant…
    les recentes declarations de l’agent drs en fuite sur les massacres de Rais, Bentalha et autres sont le labeur des generaux sanguinaires et le « qui-tue-qui » a vraiment ete eclairci que meme les aveugles le voient.
    Celui qui a tué une ame n’a aucune issue.

  3. AMAZIGH dit :

    Bonjour,J’ai déjà dit ce que je pensais de cet homme Ksentini qui sert avant tout ses maîtres; les sergeants Garcia qui ont gagné les galons de généraux en massacrant le peuple algérien.Ksentini,à la leture de ce texte, j’ai comme l’impression que cela sent le roussi pour toi car les gangsters d’alger te lachent.Eux même ont peur des réactions à l’étranger, imagine toi dans ta petite caboche que ces truands ne pourront plus sortir du pays et n’auront plus accès aux comptes dans les banques suisses ou off-shore.Braves mères de disparus continuez le combat, ces assassins doivent être jugés.Je ne parle pas des sous fiffres qui ont tiré, torturé mais de ceux qui ont donné des ordres de le faire:c’est à dire la mafia du drs, les généraux hach samiin.Même les journaleux qui servent les sergeants Garcia commencent à écrire plus décemment.

  4. El Erg Echergui dit :

    Maître Ksentini: la paix sans mémoire et l’armée sanglante sans repentance
    (2e partie )

    « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » Boileau

    Pour réussir une mission à haut risque comme celle de blanchir des officiers criminels et effacer les traces menant vers les « agents de l’Etat » commanditaires et exécuteurs des disparitions forcées, il ne suffit pas de se parer d’une conscience morale d’un bon père de famille. Pour louvoyer et sécher le sang des victimes et les larmes de leurs familles avec des billets de banque, il ne suffit pas de savoir lutter contre sa conscience, dissimuler sa basse fourberie et supporter la vile compromission. Tant s’en faut. Le système, pour sa sainte pérennité, recherche en compléments de ces critères, l’intelligence et le souci de la cohérence dans les déclarations publiques afin de ne pas nuire la mission, dont le commis a la charge. Or maître Ksentini, avec ses nombreuses contradictions et ses stigmatisations à l’égard des familles des disparus, n’a cessé de s’empêtrer dans des considérations farfelues loin des attentes des familles de disparues en usant de subterfuges, érigés en lois, propres aux maquignons soucieux de remporter un marché au rabais.

    Il traite les familles des disparus, comme s’ils étaient des éleveurs sinistrés par la perte de bétail dans quelque catastrophe naturelle. On se demande comment un tel homme a pu devenir un juriste et comment il a pu croire, avec sa dialectique limitée, qu’il pouvait s’acquitter de la noble mission de la défense des droits de l’homme.

    Ksentini et le blanchiment « d’agents ».

    D’abord, il y a lieu de s’arrêter sur la terminologie qu’utilise maître Ksentini, pour aborder la question des disparus tant elle tend à induire en erreur les profanes de la réalité algérienne. Le juriste de Blida prend un soin méticuleux pour désigner les responsables des tortures et des exécutions sommaires par « agents de l’Etat ». Il ne voudra pas s’aventurer au-delà de cette qualité de peur de mettre les pieds dans un engrenage, dont ni lui ni une partie des officiers militaires impliqués n’en sortiront indemnes. Il parle de ces « agents » comme s’il parlait de fonctionnaires corrompus. Il n’évoquera pas de crime crapuleux. La perception qu’il véhicule crée la similitude entre « l’agent » qui a perpétré « quelques meurtres » et l’agent qui a détourné quelques millions de dinars. Le message subliminal à l’intention de l’opinion publique nationale et international devient alors clair : il n’y a pas de raison à être horrifié plus par l’acte « banal » des uns qu’avec celui des autres. La volonté de cacher et de nier le rôle de l’armée dans ces crimes exprime plus qu’une peur des Services secrets. En fait, elle trahit une mission qui vise la falsification de l’histoire et le bannissement de la mémoire collective du souvenir des 10 000 disparus. Elle a pour objectif d’ancrer, chez les prochaines générations, l’idée que l’armée algérienne n’a jamais pu être un jour l’instrument démoniaque contrôlé par certains criminels de guerre aussi monstrueux que les terroristes eux-mêmes. Cette attitude va au-delà de l’obédience et la dépendance de Ksentini vis-à-vis du pouvoir. Tel un tabou jamais violé, l’observation sans faille d’éviter la remise en question du rôle de l’armée dans les exactions et les crimes contre l’humanité qui ont endeuillé l’Algérie, caractérise, plutôt, toute la classe politique et les médias algériens, y compris ceux qui, de par leur regard critique politique du pouvoir, jouissent d’un certain aura auprès de l’opposition.

    Le processus de réhabilitation de l’armée, dont il a accepté la conduite, a commencé dès qu’il fut nommé. Car, si l’on examine les résultats qu’il obtint après ses « enquêtes » sur les disparitions forcées, il devient évident que maître Ksentini n’a pas été choisi pour des qualités de fin limier, puisque le nombre de cas élucidé est éloquent : 0 /10 000… On ne peut pas dire non plus qu’il ait été choisi pour des qualités d’homme juste et irréductible puisqu’il ne portera aucune accusation ou regard critique contre les forces de sécurité et encore moins sur les officiers militaires qui ont transformé les soldats et agents des services de sécurité en bouchers incontrôlables.

    Et à l’inverse, et contrairement aux conventions sur les droits de l’homme dont il prétend défendre, il ne luttera pas publiquement et avec force pour la réhabilitation officielle des 10 000 personnes disparues et ne combattra pas pour la restitution de leurs dépouilles à leur famille. Car, il sait qu’un tel processus compromet l’image immaculée de l’armée.

    Après avoir réduit toutes les atrocités de la décennie rouge dans deux sacs fourretouts opaques appelés grossièrement « tragédie nationale » et « la charte pour la paix et la réconciliation nationale » et après avoir réduit les responsables des dizaines de milliers de morts à une poignée d’agent impossibles à identifiée, il attend le moment propice pour faire sortir son autre emballage appelé « amnistie générale » qu’il appelle de tous ses voeux. Tirant les marrons du feu pour le compte de l’armée, il s’échine sans remords à faire subir aux victimes du terrorisme d’Etat et du terrorisme islamiste, le supplice de Tantal.

    Dans la série « Ksentini ment comme il respire », voici le clou du spectacle

    Sa dernière bévue date d’hier dans El Khabar du 27/08/2010, et elle est monumentale, de la taille d’un monument aux morts que l’Etat ne songera jamais, si ce n’est sous la contrainte, à ériger à la mémoire des dizaines de milliers d’Algériens exécutés sans jugement et enterrés nulle part par les forces « trop-spéciales » et par certains de leurs supplétifs assoiffés de sang.

    Il dit en substance : « 95 % des familles des disparus ont accepté les indemnisations qui leur ont été versées conformément à la charte nationale. LES INDEMNISATIONS SONT EN SOI UN AVEU DE L’ETAT DE L’ERREUR DE QUELQUES-UNS DE AGENTS ET UN GESTE DE SOLIDARITÉ ENVERS CES FAMILLES. »

    Ici, on ne peut s’empêcher d’écarquiller les yeux de stupeur. Ou bien, Ksentini a perdu la raison, ou bien il s’embrouille volontairement pour encourager les familles des disparus et celle de victimes du terrorisme à manifester avec plus de force.

    Premier gros mensonge : ils seraient seulement quelques-uns à être responsables de plus 10 000 liquidations physiques avec effacement des traces des crimes. Si on partage, à parts égales, les 10 000 victimes sur ces quelques simples agents de l’Etat, chacun d’eux serait, à lui seul, un véritable escadron de la mort qui brilla de mille feux dans des crimes parfaits à la pelle. Même si on admet qu’ils étaient 100 criminels militaires ou supplétifs incontrôlables qui se seraient mis d’accord (par SMS…), ils n’auraient pas à eux seuls arrêté, tué et fait disparaitre plus de 10 000 cadavres sans laisser d’indice. Il ne s’agit pas de quelques-uns, mais d’une véritable machine de mort actionnée de très haut dans la hiérarchie militaire. Et cette machine de mort avec son commandement existe encore à l’intérieur de l’armée. Elle est mise en veilleuse comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Algériens. Comme un démon, elle peut se réveiller à la faveur d’une autre crise politique et fauchera d’autres centaines de milliers de morts. L’établissement de la vérité et la justice aura non seulement le mérite de soulager les familles des disparus et des victimes du terrorisme, mais elle aura celui de conjurer les démons qui habitent l’Algérie. Il faut que les intellectuels et les hommes politiques qui appartiennent au pouvoir comprennent ça.

    Deuxième gros mensonge : 10 000 disparus seraient « une erreur ». C’est odieux de faire cet amalgame. Un meurtre sans jugement est un crime contre tous les Algériens et contre l’humanité. C’est un crime contre l’humanité. Dix-mille disparus sont un génocide.

    Troisième gros mensonge : l’Etat se montre solidaire avec les familles des disparus. Il ne l’a jamais été. L’Etat appartient à l’armée. Et l’armée se moque complètement de la douleur de ses familles qu’elle assimile avec les familles des terroristes. L’Etat représenté par le chef suprême de l’Armée, le premier magistrat et président de la République a avoué publiquement tout le bien qu’il pense des mères des disparus. Du haut de son poste, en guise de solidarité dont parle Ksentini, Bouteflika n’a pas hésité à les trainer dans la boue en disant qu’elles lui font honte. Et puisque l’Etat reconnait « les erreurs de certains de ses agents », ce même président (ni Ksentini, d’ailleurs) n’a pas encore exprimé publiquement sa honte de savoir qu’ainsi au sein de l’armée, il y a des escadrons de la mort et qui ont décuplé le climat de la terreur pendant la décennie rouge. Il faut croire que les mots n’arrivent pas à sortir de sa bouche; il n’a pas encore trouvé le même courage qu’il a trouvé devant de vieilles femmes éplorées.

    Un esprit de solidarité envers ces familles que la machine de mort « de l’Etat » a définitivement détruit leurs vies, commence par éviter à chaque fois de botter en touche et appeler les choses par leurs noms. Il convient de cesser de les regarder en chien de faïence et de prendre en charge leurs doléances, en particulier leur droit à la vérité et à la justice.

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