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Archive pour le 28 août, 2010

Qui veut stigmatiser la Kabylie ?

Selon un site web extrémiste, une marche avec des casse-croûtes en période de jeûne serait prévue à Ain El-Hammam (Tizi-Ouzou) dans le but d’exprimer le soutien de la population à Hocine Hocini et Salem Fallek, interpellés par la police le 13 août 2010 pour non-observation du jeûne. Une telle information qui en réalité s’inscrit dans cette volonté de stigmatiser la Kabylie, une région qu’on veut désigner à la vindicte nationale. El Mouhtarem

La radiothérapie en Algérie

radiotherapie.jpgDjabri El Hadi pour « Algérie Politique »

La radiothérapie constitue une arme thérapeutique majeure dans le traitement du cancer, tous les pays ont investi pour acquérir des accélérateurs linéaires y compris les pays voisins de l’Algérie, apparemment des efforts ont été faits pour équiper les centres anti cancéreux du pays d’ accélérateurs de dernière génération mais qui tardent apparemment à fonctionner pour des raisons que  j’ignore. En ma qualité de médecin radiothérapeute exerçant en France, je reçois beaucoup d’appels de malades et de proches demandant conseils et exprimant leur désarroi devant le retard de prise en charge, retard impliquant une perte de chance de guérir. Pire encore, j’ai appris dernièrement qu’un ‘’investisseur’’ privé a ouvert un centre à Blida équipé d’un appareil de cobalt, investisseur qui n’a rien avoir avec la médecine, quant à l’appareil de cobalt, il n’est plus autorisé dans la majorité des pays pour raison de radioprotection et de sécurité des patients.

J’espère que les responsables de la santé en Algérie prennent conscience de l’urgence d’ouvrir des centres à travers tout le pays pour répondre aux besoins des malades cancéreux de plus en plus nombreux, l’ouverture de centres ne suffit pas pour assurer une prise en charge de qualité, il faudrait des textes qui définissent  le droit du patient à une médecine de qualité et les voies de recours pour inciter tous les intervenants à plus de rigueur et du sens de la responsabilité . ‘’Science sans conscience n’est que ruine de l’âme’’.

Oran: Huit harragas secourus dont un mineur

harag.jpgHuit candidats à l’émigration clandestine ont été secourus à quelque miles au large d’Oran par une unité des gardes-côtes. Ces derniers avaient été  informés par un navire qu’une embarcation était en perdition. C’est ainsi qu’ils ont secouru les huit personnes à bord qui avaient quitté le 23 août dernier, vers 1h du matin, la plage de Gdeyel sur une barque. Selon Liberté, les gardes-côtes d’Oran  avaient secouru huit harragas alors qu’ils tentaient la traversée à destination des côtes espagnoles.

Moines de Tibhirine : qui a peur de la vérité ?

moines.jpgPar christophe dubois, Le Figaro 

Le 8 septembre au cinéma, Des hommes et des dieux, le film événement de Xavier Beauvois, retrace leurs trois dernières années au monastère de Tibhirine. Mais quatorze ans après leur assassinat, on ne sait toujours pas s’ils ont été tués par les islamistes ou par l’armée algérienne. Ouverte en 2004, l’enquête judiciaire progresse. 

 

C’est l’une des pages les plus noires des relations entre la France et l’Algérie. Une page douloureuse, marquée du sceau du sang, qui a du mal à se tourner. Quatorze ans après leur mort, l’enlèvement et l’assassinat des sept moines français du monastère de Tibhirine reste l’un des secrets les mieux gardés de
la République. Une histoire où l’atrocité s’ajoute à l’horreur: seules les têtes des sept religieux, dont l’exécution a été officiellement revendiquée par les terroristes islamistes du Groupe islamique armé (GIA), ont été «livrées» par les ravisseurs, jetées au bord d’une route. Une affaire qui mêle secret-défense et soupçons de manipulation. Une affaire d’Etat, car elle a pour toile de fond cinquante années de relations compliquées entre
la France et l’Algérie.

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Plan quinquennal 2010-2014 pour Béjaia: « le montant est gonflé » !

hamid.jpgSynhtèse d’El Mouhtarem d’après La DDK 

Le P/APW de Béjaia, Hamid Ferhat, a déclaré, jeudi, lors d’une conférence-débat qu’il a animée à la Maison de la culture de Béjaia, que deux mois après l’installation de l’APW, celle-ci a mis sur pied une commission mixte composée d’élus de toutes tendances confondues et de fonctionnaires. Et après avoir recensé les besoins de la wilaya sur le plan économique, elle a établi un plan de développement à trois temps, court, moyen et long terme, en tenant compte des capacités de réalisation de la wilaya.

Selon La DDK, ce plan est d’un montant de 266 milliards de DA et n’inclut pas la pénétrante autoroute est-ouest et le CHU. Le P/APW déplore le fait que la proposition soit restée lettre morte à ce jour, comme il déplore également le fait que le président de la République n’a donné aucune suite à la promesse du plan spécial de développement de  la wilaya.

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Maître Ksentini: la paix sans mémoire et l’armée sanglante sans repentance (2ème partie)

ksentini1.jpgEl Erg Echergui pour « Algérie Politique »

«Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément» Boileau

Pour réussir une mission à haut risque comme celle de blanchir des officiers criminels et effacer les traces menant vers les « agents de l’Etat » commanditaires et exécuteurs des disparitions forcées, il ne suffit pas de se parer d’une conscience morale d’un bon père de famille. Pour louvoyer et sécher le sang des victimes et les larmes de leurs familles avec des billets de banque, il ne suffit pas de savoir lutter contre sa conscience, dissimuler sa basse fourberie et supporter la vile compromission. Tant s’en faut. Le système, pour sa sainte pérennité, recherche en compléments de ces critères, l’intelligence et le souci de la cohérence dans les déclarations publiques afin de ne pas nuire la mission, dont le commis a la charge. Or maître Ksentini, avec ses nombreuses contradictions et ses stigmatisations à l’égard des familles des disparus, n’a cessé de s’empêtrer dans des considérations farfelues loin des attentes des familles de disparues en usant de subterfuges, érigés en lois, propres aux maquignons soucieux de remporter un marché au rabais.

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Le HCI* qualifie l’interdiction infligée aux éditeurs égyptiens de « décision déplacée »

hci.gifQuelques titres de la presse nationale ont fait état de l’éventuelle interdiction des éditeurs égyptiens qui ne pourront pas participer au Salon international du livre d’Alger (SILA) en octobre prochain à Alger. Au-delà du fait que personne n’a le droit de s’ériger en conscience du peuple algérien, cette décision déplacée, prise de façon individuelle, soulève des questions légitimes qui nécessitent des réponses.

1. La crise avec l’Algérie, née à la suite d’un simple match de football, fut alimentée par des médias et certains artistes et intellectuels égyptiens. D’autres intellectuels et artistes de renom ont dénoncé cette hystérie et appelé à la sagesse et au bon sens. Pourquoi alors cette punition collective ?
2. Existe-t-il des preuves mettant en cause nommément des maisons d’édition dans cette malheureuse affaire ? Dans l’affirmative, c’est ces maisons-là qu’il faudrait sanctionner.

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Urgent/ Samraoui: « Les propos rapportés par l´article paru dans Rue 89 sont authentiques »

sam.jpgJe publie ce texte que nous a adressé M. Mohamed Samraoui. El Mouhtarem 

« Je tiens à répéter pour la dernière fois que je n´ai JAMAIS adressé quoi que ce soit au président Bouteflika ou à un quelconque service de la Présidence de la République.

Je suis d´ailleurs surpris que malgré un démenti, le journal Le Matin continue dans ses délires.

Si la première et la seconde partie de l´article que publie ce journal peuvent être considérées comme fondées, la troisième par contre n´est que pure affabulation, à moins que l´auteur dudit papier ne soit victime d´intoxication ; et alors je suis en droit de me demander à quel dessein cherche-t-on à induire en erreur l´opinion publique ? Pourquoi tant d´amalgames et de mensonges éhontés ? Est-ce dans le seul but de me nuire et de me discréditer ?
S´il s´agit de provocation, alors c´est raté ! La guerre des clans entre mafieux ne me concerne ni de près ni de loin.

Dans le cadre de l´affaire Mecili, je ne me tiens qu´à ma conscience, et les tentatives du DRS cherchant à modifier mon témoignage n´auront aucun impact sur ma volonté et ma quête de vérité et de justice.
Je tiens aussi à préciser que je n´ai jamais rencontré en Allemagne ou ailleurs ce Mourad Halouane (que je ne connais d´ailleurs pas), pour la simple raison que ma rupture avec le DRS est consommée depuis belle lurette. Si mes souvenirs sont exacts, la dernière fois que j´ai rencontré un cadre du DRS remonte à juillet 2002 lors du fameux procès de la « sale guerre ».

Brader mes principes contre une amnistie ! Ca se voit que le journaliste qui a commis l´article ne me connaît pas.
Je confirme enfin que les propos rapportés par l´article paru dans Rue 89 sont authentiques.
Sachant que l´affaire Mecili est toujours en cours d´instruction, je ne peux malheureusement pas révéler l´identité de « Mustapha » qui est un ami de longue date pour qui j´ai du respect et de la considération.
Ce dernier m´avait contacté sur insistance des généraux Toufik et Attafi, mais je suis resté inflexible à l´appel des sirènes ou pour être plus précis, tant « à la carotte qu´au bâton ».
Je jure devant Dieu en ce mois sacré du Ramadhan que tout ce qui est écrit ci-dessus est vrai. »

Le 28.08.2010.
M. Samraoui

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