Je publie ce texte que nous a adressé M. Mohamed Samraoui. El Mouhtarem
« Je tiens à répéter pour la dernière fois que je n´ai JAMAIS adressé quoi que ce soit au président Bouteflika ou à un quelconque service de la Présidence de la République.
Je suis d´ailleurs surpris que malgré un démenti, le journal Le Matin continue dans ses délires.
Si la première et la seconde partie de l´article que publie ce journal peuvent être considérées comme fondées, la troisième par contre n´est que pure affabulation, à moins que l´auteur dudit papier ne soit victime d´intoxication ; et alors je suis en droit de me demander à quel dessein cherche-t-on à induire en erreur l´opinion publique ? Pourquoi tant d´amalgames et de mensonges éhontés ? Est-ce dans le seul but de me nuire et de me discréditer ?
S´il s´agit de provocation, alors c´est raté ! La guerre des clans entre mafieux ne me concerne ni de près ni de loin.
Dans le cadre de l´affaire Mecili, je ne me tiens qu´à ma conscience, et les tentatives du DRS cherchant à modifier mon témoignage n´auront aucun impact sur ma volonté et ma quête de vérité et de justice.
Je tiens aussi à préciser que je n´ai jamais rencontré en Allemagne ou ailleurs ce Mourad Halouane (que je ne connais d´ailleurs pas), pour la simple raison que ma rupture avec le DRS est consommée depuis belle lurette. Si mes souvenirs sont exacts, la dernière fois que j´ai rencontré un cadre du DRS remonte à juillet 2002 lors du fameux procès de la « sale guerre ».
Brader mes principes contre une amnistie ! Ca se voit que le journaliste qui a commis l´article ne me connaît pas.
Je confirme enfin que les propos rapportés par l´article paru dans Rue 89 sont authentiques.
Sachant que l´affaire Mecili est toujours en cours d´instruction, je ne peux malheureusement pas révéler l´identité de « Mustapha » qui est un ami de longue date pour qui j´ai du respect et de la considération.
Ce dernier m´avait contacté sur insistance des généraux Toufik et Attafi, mais je suis resté inflexible à l´appel des sirènes ou pour être plus précis, tant « à la carotte qu´au bâton ».Je jure devant Dieu en ce mois sacré du Ramadhan que tout ce qui est écrit ci-dessus est vrai. »
Le 28.08.2010.
M. Samraoui