Le consul de France se dit « attentif à l’état de santé de M. Hamidi »
Pour le quatrième dimanche de suite, Rabbah Hamidi a pointé à la maison de justice de Bou Saada. Isolé, perdu et sans autre moyen de communication qu’un coup de fil de son épouse ou de ses deux fils, ou à un avocat local, il ignore sans doute que le consul général de France à Alger suit son dossier. Nous avons pu joindre Michel De Jaegher dans la soirée, lequel nous a affirmé œuvrer dans la discrétion pour une résolution de la situation. « Nous suivons l’affaire de très près avec l’avocat de notre ressortissant dans le souci de trouver une solution rapide au vu de son état de santé ».
Un point positif dans ce dossier, comme le révèle l’extrait d’une attestation en date du 16 août du praticien Lyonnais suivant Rabbah : « Son état est déstabilisé et il est important qu’il puisse être procédé à un bilan avec scintigraphie d’effort et probablement coronographie par les soins de ses médecins habituels ». Si Michel De Jaegher a bien conscience de la nécessité de tout mettre en œuvre pour assurer la santé de son ressortissant, il est moins loquace quant à l’issue judiciaire qui pourrait être apportée. Et d’évoquer « la discrétion » entourant ce genre de dossier. En fait, Hamidi est bel et bien arrivé en Algérie avec son passeport Français mais les autorités, elles, le considèrent comme un Algérien et à ce titre s’estiment seules habilitées à statuer sur son sort. Peut être devraient-elles se rappeler aussi qu’avant d’immigrer, il avait été l’un des plus militants du FLN, à s’engager à 15 ans pour l’indépendance de son pays. www.leprogres.fr
Commentaires(1)
Le problème pour ce monsieur c’est qu’ayant vendu sa maison, il a fait ce qu’on appelle du trafic de devises, fait interdit et réprimé dans tous les pays. Son age et son état de santé n’interviennent qu’en aval de l’infraction qu’il a commise et dont il est pleinement responsable. Si on pouvait faire de meme avec Chakib Khelil qui est en train de vendre aussi sa maison autrement plus couteuse et d’autres encore, ce serait encore plus juste et plus humain que ce deux poids et deux mesures.