« En 23 ans de logues procédures, on est habitués à des péripéties, alors c’en est une de plus; elle nous parait illogique parce que l’ensemble des éléments qui étaient à charge de M. Hasseni étaient essentiellement fondés sur le témoignage d’un dissident des services secrets algériens.
C’est vrai que lors d’une confrontation, il a eu des doutes. Mais après, il a expliqué qu’il a fait l’objet de pressions. Il a envoyé au magistrat instructeur qui la fait traduire un certain nombre d’écoutes téléphonies de conversations où il est évident et incontestable qu’il a fait l’objet de pressions de la part de certains services algériens pour qu’il modifie ses déclarations.
Par conséquent, la décision de la cour nous parait, sur ce point, un peu illogique. Cela dit le dossier n’est pas terminé car la cour a renvoyé le dossier au juge d’instruction.
L’assassin présumé de Ali Mecili, Amellou, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. On sait qu’il est en Algérie, qu’il coule des jours tranquilles et par conséquent le dossier continue. »
Transcription de l’intervention par El Mouhtarem