Achat de Djezzy et écoutes téléphoniques
Bastos El Bombardi pour « Algérie Politique »
La décision de l’Etat algérien à acheter Djezzy a soulevé des questionnements sur la stratégie publique en matière des technologies de télécommunications. Il est des raisons à croire que le contrôle des réseaux de télécommunication permettrait à la police politique en Algérie de racheter sa faute et éviter de se faire prendre sur une faute bête de débutants: écoutes téléphoniques.
Citons deux exemples pour illustrer l’importance du contrôle des réseaux des télécommunications.
La question géopolitique fondamentale au Proche Orient est centrée autour de la capacité du Hizbollah à résister contre le démantèlement de son propre réseau de télécommunication.
En Italie, une crise politique majeure a été déclenchée cet été après que Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés et puissant allié de longue date de Berlusconi, avait refusé de voter au Cavaliere un projet de loi controversé limitant les écoutes téléphoniques dans les enquêtes judiciaires anti-mafia.
Au Liban, le maintien du réseau privé de télécommunication du Hizobollah est fondamental et déterminant dans sa stratégie de résistance politique et militaire contre Israël et ses alliés. En Italie, les écoutes téléphoniques est le seul moyen de lutte contre la maffia, donc de pressions politiques.
En Algérie, on voit très mal comment la police politique algérienne a pu se permettre de céder les télécommunications à un opérateur étranger, égyptien de surcroit.
Mais actuellement, Les technocrates du régime sont à pied d’œuvre pour subtilement et en finesse décapiter Orascom. L’opérateur Egyptien est assiégé par la loi qui interdit aux étrangers de disposer librement de leurs capitaux ou de vendre leurs actifs sur le marché international.
Les Srabess aurait-il peur d’être sur écoute ? Des dossiers pour faire tomber des têtes, ou carrément précipiter la chute du régime ? Ce n’est pas en tout cas l’opposition algérienne qui se permettrait un tel panache.
Guerre de Barbouzes donc ?
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