Tiaret: Le premier secrétaire du FFS fait un détour sur la corruption
Le premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), Karim Tabbou, a développé, jeudi soir dans l’enceinte de la salle Sersou (ex-Casino), un long discours porté sur la crise politique en Algérie et son corollaire «un pouvoir rentier et policier».
Toute ouïe, l’assistance a, une fois n’est pas coutume, écouté religieusement le discours porteur centré sur le malaise grandissant qui couve, selon lui, au sein de la société. Karim Tabbou, qui a foulé Tiaret pour la première fois depuis son intronisation par Aït Ahmed, a fait dans la pédagogie politique non sans remonter aux origines du mal qui gangrène l’Algérie.
S’agissant de la légitimité que brandit le pouvoir elle reste, selon lui, une chimère car, explicite-t-il, «Il n’y a pas de légitimité extérieure tant certains sacro principes ont été piétinés», donnant l’exemple du leader de
la Palestine Mahmoud Abbas qui peine à être reçu officiellement en Algérie au moment où, ajoute-t-il «des danseuses et d’autres sont pompeusement reçus». Aujourd’hui, ajoute Tabbou, «le peuple n’est pas représenté dans les institutions, car le régime le voudrait ainsi». On assiste, dira-t-il sous les applaudissements, à «une théâtralité politique dont les acteurs sont les tenants de l’ordre et le peuple devient son objet».
Faisant un détour sur la corruption qui gangrène le pays, Tabbou a évoqué les grands projets que réalise le gouvernement, tel que l’autoroute Est-ouest et le programme d’un million de logements. Des projets menés tambours battants et avec fanfare sans études préalables. Dans le domaine de l’éducation, le porte-parole du FFS qualifie l’université d’un grand congélateur destiné à gagner du temps «car, argue-t-il, il n’y a aucun débouché pour ces milliers de jeunes». Le conférencier a égrené beaucoup de thèmes depuis la crise née de l’arrêt du processus électoral, les scandales, la tétanisation des partis politiques et des atteintes aux libertés et aux droits de l’homme. En trois heures, Tabou a presque fait tilt dans une ville où les citoyens, élite comprise, sont sevrés de politique. Fawzi Amellal, El Watan
Apparemment le FFS est en phase de relancer sa conquête nationale?
C’est bien, pourvu que ça continue! le pays a besoin d’un souffle, d’une autre vision des choses et enfin d’un nouveau espoir.
Je suis pas militant du FFS, faute de temps et de capacité, mais je suis sur que c’est l’unique parti qui risque de faire tilt à ce pouvoir sanguinaire ! Saha Ramdhanekoum. El houari M’rabet de Matmour, Mascara.
Le FFS devrait à l’avenir opérer sur tout le territoire national pour tenter de sensibiliser les populations sur le marasme que vit quotidiennement le peuple algérien.Il va falloir développer un discours plutôt convaincant tiré des programmes élaborés lors du congrès de la SOUMMAM et de la déclaration du premier Novembre 1954.Le peuple algérien a soif de la vraie politique,il va falloir l’instruire des faits qui se passent dans le pays.Seul le peuple est en mesure d’apporter et de participer activement à un changement radical de la politique usité jusqu’à ce jour dans un pays aussi riche que l’Algérie.Sensibiliser devrait etre le leitmotiv des cadres du FFS si l’on veut sortir du ghetto dans lequel il a été plongé par les tenants du pouvoir!Multiplier ce genre de sorties pour exploiter les faiblesse du régime et renforcer les rangs du camp démocratique est une façon de faire de la politique et de rassembler le maximum d’adhérents .
c’est un plaisir de voir Karim Tabbou faire compagne en dehors de la kabylie. et casser la peur,
il faut deghettoïser le FFS.
Ayant sillonné tout le territoire algérien et connaissant la mentalité du ghachi algérien, je peux vous affirmer que le FFS n’a aucune chance ailleurs, dans d’autres régions, pour encore des dizaines d’années.
A l’occasion de la fête de l’Aid el Fitr, je présente mes meilleurs voeux de bonheur à tous les musulmans du monde entier .