Les relations secrètes entre les Islamistes et le pouvoir
Mâamar Boudersa pour « Algérie Politique »
Cette contribution contribue à dévoiler les relations secrètes entre le pouvoir et les Islamistes depuis longtemps encore, où les Islamistes jouaient et jouent encore la dernière roue de secours du pouvoir, comment ils exécutent toutes les commandes politiques de ce même pouvoir qui les utilisent comme sous-traitants de sa politique, en les dirigeant contre la vraie opposition au pouvoir. Ces relations secrètes et leur objectif ont été rapportés par Abdelhamid Brahimi, dans son livre « Aux origines de la tragédie algérienne 1958-2001 (page 237).
Voici ce qu’il écrit:« Le 6 octobre, 2ème jour des évènements, Belkheir et Khédiri se mettent d’accord pour contacter Abassi Madani et Ali Belhadj par le biais du colonel Mohamed Betchine, responsable de la sécurité militaire, pour leur demander d’organiser des manifestations et occuper la rue pour renverser la tendance et le cours des évènements. Le vendredi 7 octobre, les islamistes organisent leurs manifestations après la prière du vendredi, en début d’après-midi.»
Cela est le témoignage écrit de Abdelhamid Brahimi, ancien 1er ministre, exilé politique à Londres, fils de Moubarak EL-Mili, ancien dirigeant de l’Association des Oulémas durant la colonisation, ancien membre du comité de défense des dirigeants du FIS emprisonnés avec Taleb El-Ibrahimi. Il lève le voile sur les relations secrètes du pouvoir avec les islamistes et leur objectif. Parmi les personnes citées, la majorité est en vie et peuvent apporter leurs témoignages pour confirmer ou infirmer les propos de Brahimi.
Il est bon de signaler qu’en octobre 88, le droit de manifester n’existe pas. De même le jour choisi est le vendredi, après la prière, et on n’a pas besoin de mobiliser les gens. C’est l’après-midi fade des Algériens. Selon ce témoignage, c’est Belkheir et Khédiri qui ont pris l’initiative de contacter Abassi et Belhadj par l’intermédiaire de Betchine.
Comme la manifestation a eu lieu, cela veut dire qu’Abassi et Belhadj ont exécuté la commande politique et secrète du pouvoir. Ce témoignage sur les relations secrètes du pouvoir avec les islamistes est confirmé par un autre, celui du général-major Lakehal Ayat, ancien responsable de la sécurité militaire. Dans le livre « Octobre, ils parlent », il dit ceci (page 132):« Le président était en contact avec les islamistes par l’intermédiaire du ministre des affaires religieuses, M. Boualem Baki. Celui-ci se trouvait en contact avec cheikh Sahnoun. Le président a autorisé M. Abassi Madani à lancer un appel au calme, à la mosquée el-koursi de Belcourt. Ce dernier a refusé de le faire et a cédé la place à cheikh Sahnoun.
Un autre témoignage est celui de Khaled Nezzar, dans ses mémoires. Voici ce qu’il écrit (page 149). Voici ce qu’il écrit:«Il était vérifié que la démarche de cheikh Sahnoun visait un appel au calme. Cela est vrai. Le rassemblement des islamistes a eu lieu à Belcourt. C’était un rassemblement immense… Ali Belhadj, seul, avec ses éléments, a pris la décision de marcher. Il a marché de Belcourt à Bab El-Oued…Arrivés à Bab El-Oued, il y a eu provocation…»
Ces trois témoignages, jamais démentis à ce jour, selon ma connaissance, prouvent l’alliance secrète entre le pouvoir et les islamistes, où ces derniers jouent le rôle de dernière roue de secours du pouvoir. Ce même rôle a été joué en mai 1991, où le FIS a déclaré et organisé la grève politique qui a abouti à l’instauration de l’état de siège, gérée par Khaled Nezzar, pour faire chuter le gouvernement de Hamrouche, reporter la date de l’élection législative anticipée. Il sera de même en janvier 1992, où le nouveau pouvoir, au fait toujours le même a instauré l’état d’urgence qui continue à ce jour.
Ces faits montrent que le FIS a été toujours un allié du pouvoir pour s’opposer à la volonté nationale de changement du régime politique. Ceci est confirmé par le soutien public apporté par les dirigeants du FIS à Bouteflika qui enterré la vérité et la justice qui continuent à hanter les nuits des tenants du pouvoir qui cherchent l’impunité de leurs actes. Mais la vérité et la justice sont plus fortes que le pouvoir lui-même qui a interdit la manifestation des familles des disparus qui ne cherchent qu’à récupérer les corps de leurs enfants.
Pourquoi se taire ? Pourquoi ne pas témoigner pour faire triompher la justice et la vérité ?
Tant qu’il y a du gaz et du pétrole en Algérie, toutes les alliances sont possibles. Les rentiers sont capables s’allier au diable pour ne pas perdre leurs privilèges.
ce que tu as oublié de nous dire, c’est de nous définir le pouvoir: c’est quoi et c’est qui le pouvoir?
Tu veux renverser qui exactement?
@ACHOUR
on le saura le jour ou le peuple algerien prendra les armes a la main pour deffendre l algerie par cette occupation neo liberale
investie par un cocktail d éscros montée de toutes ordures chouiya islam chouiya oujda chouiya saoudia chouiya el hraka .chouiya franca.chitouh usa .
une chose est sure l algerie n a été jamais gouvernée par ses enfants.
Pouvoir vient du verbe français pouvoir, c’est-à-dire être capable de prendre des décisions, c’est-à-dire avoir les moyens publics à mettre en oeuvre. Il y a les hommes apparents, ceux qui exercent le pouvoir, et il y a le système de pouvoir qui fonctionne, indépendamment des hommes qui se sont que des pièces de rechange. Le système de pouvoir a pour mission essentielle de s’opposer à la volonté nationale et de la réprimer. Il charge ses hommes pour cela. Le pouvoir a la capacité de dépenser l’argent du peuple, comme il est capable d’interdire ce qu’il veut et de tolérer ce qu’il veut. Un autre représentant du pouvoir a dit qu’il discuterait, même avec le diable pour sauver le système de pouvoir, qui peut dire ce qu’il veut, créer des journaux, décider du début et de la fin du mois de Ramadhan en violation des versets coraniques (182-186) contenus dans la sourate La Vache. Le pouvoir est celui qui décide à la place des Algériens et contre les Algériens. Dans la démocratie, le pouvoir est un représentant de la volonté nationale qui est au service de ceux qui l’ont mandaté. En Algérie, le pouvoir est au service des puissances étrangères et en particulier l’ex-puissance coloniale à qui il ne refuse rien. Les hommes du pouvoir sont les représentants du néocolonialisme. Ils ne rendent compte qu’à Paris, au lieu de rendre compte au peuple algérien. Il y a les hommes du décors, manipulés derrière le rideau et grassement payés pour jouer le rôle qui leur est dicté pour faire croire qu’il y a un semblant de démocratie inoffensive qui ne nuit pas aux hommes du pouvoir et à leur système oppressif et despotique. Il n’y a aucune disposition constitutionnelle qui donne le pouvoir au président d’auditionner les ministres. C’est le pouvoir du parlement, mais il ne l’exerce pas. Personne ne dit rien, car le pouvoir fait ce qu’il veut, et non pas ce qu’il doit faire, c’est-à-dire ce qui est légal et constitutionnel.
Dhakir fa ina edhikra tanfaou el mouminin.
Les meilleurs moments qu’a connu l’algérien sont les années de guerre de libération (je parle de ma génération), années de solidarité de sacrifices de tolérance et de dignité , années que j’ai vécu en tant qu’enfant exilé derriere les barbelés de la ligne Maurice plus précisement à Thala ,en tant que boy scout du FLN de l’époque nous faisions le tour des camps de l’ALN pour remonter le moral des troupes par des champs patriotiques sous la conduite de grands militants et éducateurs tels que Hamme Zenadi , Mustapha bestandji et autres ….l’algérien, même en exil était tenu de respecter la discipline révolutionnaire quelque soit son âge ;puis vint l’indépendance et la fête était grande pendant plusieurs semaines et petit à petit la solidarité a laissé place à l’opportunisme et à la manipulation de l’histoire toute récente par des gents qui ont marginlisé les vrais patriotes , mais ma génération qui a continué à fréquenter l’école a continué à cultiver l’amour du pays et à défendre les principes universels véhiculés par des penseurs arabes français et autres tels que Ibn Khaldoun ,Montesquieu , Rousseau , Abou loula el maari , Montaigne etc… , les
moyens financiers étaient limités mais nous avons connus des moments merveilleux avec une ouvertur d’esprit qui nous a fait bénéficié des connaissances d’enseignants algériens et français d’une grande valeur intellectuelle , à l’époque nous étions lucides et tolérant ,nous avons pu bénéficié du savoir des autres en nous faisant respecter par tout le monde;les années 70 ont été marquées par le collectivisme et la fracture a fait son apparition au sein de l’université entre les traditionnalistes ,les communistes et les pondérés ,période pendant laquelle nous avons assister à l’apparition d’arrivistes intégristes sans bagage intellectuel qui aggréssaient les étudiants et étudiantes à coup de gourdins avec la bénédiction du parti unique , la descente aux enfers a commencé la fin des années 70 avec la réforme de l’enseignement concoctée par des gauchistes et de faux dévots obscurantistes qui ont accédé à l’enseignemebt superieur avec parfois le simple certificat d’étude (les capacitaires),l’ouverture des années 80 a été l’occasion inespérée pour les opportunistes,les mafieux et les dévots intéréssés pour marginaliser la classe intellectuelle integre et porteuse de projets pour le pays , l’époque des Brahimi, Chadli et pleins d’autres était propice pour l’émergence des Abassi Madani et autre pour occuper des postes de responsabilité à l’université et même de bénéficier de bourses en Angleterre et autres pays avec transfert de salaires et nous connaissons la suite .
Les donneurs de leçon de dernière minute ,après avoir bénéficié d’avantages matériels faramineux ne doivent pas être les bienvenus même dans un cite internet et s’ils ont un peu de décense il devraient se censurer eux mêmes ; tournant la page mais n’oublions pas
Monsieur Bahimi est mal placé pour donner des leçons d’intégrité politique et intellectuelle .
Même vivant en France bénéficiant de tous mes droits je continue à éspérer que l’Algérie que je porte dans mes chromosomes , puisse sortir de l’impasse dans laquelle a été mise par des obscurantistes intéréssés qui peuvent refaire surface à tout moment s’il n’y a pas une une mobilisation de la classe intellectuelle pour lutter pacifiquement et marginaliser les aventuriers de tout bord ; utilisons tous les moyens de communication pour dialoguer , communiquer et entreprendre des actions utiles et pacifiques pour les citoyens algériens en particulier la jeunesse pour lui éviter les dérives du passé récent ;ne banalisons pas les évenements des années 90 et ne donons pas une virginité aus assassins des médecins, architectes,journaliste ,enseignants …
Tournons la page et préservons la mémoire (voir le titre de l’article)
Apres la fameuse rencontre de Londres, entre FFS le Dr. Hocine Ait-Ahmed et MDA Ben bella orchestré par l’architecte des droits de l’homme le feu A. Mecili qui fut d’ailleurs assassiné par le pouvoir assassin d’alger et la complicité de la france OFF-icielle,…etc
le regime dictateur et d’appartheid d’alger n’avait qu’une seule issue, cad de demarrer une troisieme force á savoir « islamique » pour parer au 2 geants de la revolution algerienne. C’est ainsi qu’au depart les islamistes furent encadrés par plusieurs cadres du DRS et enfin de compte le FIS fut crée.
Voila juste un tout petit compte rendu et il y’a tous les documents necessaires pour arriver á cette synthese.
Eid Mabrouk!
Qu’elles est la difference entre les connotations politiques du FFS de Ait Ahmed et du MDA de Ahmed Benbella ,
nous n’allons pas rester QUOI ,quand meme ,et faire du panegerysme pour les leaders historiques ?
La Philosophie politique presente au FFS,
et l’absence de vision politique dans un
MDA proche des islamiste tiers mondistes .
Je trouve que c’est un peu tiré par les cheveux quand meme, comme vérités.
Je ne sais si ce qui dit M.Brahimi,un technocrate converti à l’islamisme, est vrai.Mais je sais que l’opposition radicale du FIS au pouvoir ne vise pas instaurer la démocratie ou un état de droit car ces derniers comme tous les partis politiques (exepté le FFS et le RCD)ne remettent en cause la nature arabo-islamique de l’état algérie.Or « l’arabo-islamisme est le tompbeau de la démocratie » Le FIS voulait remplacer « le père » c’est à dire le FLN ,c’est une course pour le pouvoir, uniquement le pouvoir et rien d’autre.
Le livre sous le titre : Aux origines du déclin de la Civilisation arabo-musulmane ou Les sources du sous-développement en Terres d’Islam, dont une présentation est annexée ci-joint apporte un argumentaire détaillé qui confirme vos informations. Meilleure considération. RA
Un livre à faire connaître aux ami-es
Livre disponible aux Éditions Les Patriarches, la librairie de l’I.M.A et chez Avicenne, Paris (75005)
Rachid Aous, Éditeur, Chercheur en ethnomusicologie maghrébine
Une question me hante depuis plus de trente ans : quelles sont les causes du déclin de la Civilisation arabo-musulmane et comment formuler les bonnes questions sans lesquelles les solutions aux problèmes du sous-développement resteront encore longtemps cachées ? Pour traiter de ces causes, j’ai notamment pris appui sur des réalités sociales, culturelles et politiques maghrébines, réalités assez communes aux autres pays arabo-musulmans. Ce choix répond au souci d’éclairer plus aisément ces problèmes complexes grâce à la problématisation de ces réalités. En d’autres termes, quelle que soit la complexité de celles-ci, leur compréhension se trouve facilitée par des exemples observables dans la vie quotidienne des femmes et des hommes du Monde arabo-musulman. Ce choix m’est apparu didactiquement efficace, dans la mesure où les réalités maghrébines sont représentatives de la grandeur et du déclin de la Civilisation arabo-musulmane : les mettre en lumière permet aussi de poser l’exigence de la diversité culturelle et politique, en tant que vecteur d’acclimatation d’une pensée plurielle en Terres d’Islam. Car nulle part n’existe de démocratie politique sans pluralisme des idées et des convictions librement exprimées.
Les études publiées sur les causes de ce déclin ou décadence du Monde musulman comme sur son sous-développement contemporain occultent trop souvent le rétrécissement continu de son influence sur la scène internationale depuis dix siècles environ. Par ailleurs, ces études livrent des conclusions de portée générale laissant lectrices et lecteurs dans un sentiment de frustration sur la question essentielle du comment s’en sortir. Cette insatisfaction tient à l’absence d’analyses sur les relations entre l’idéologie religieuse irriguant « l’être culturel arabo-musulman » et les systèmes politiques autocrates qui se nourrissent et se renforcent mutuellement. Dévoiler ces relations, sans langue bois, tel est l’un des objectifs majeurs de cet essai.
La Table des matières ci-après détaille les thèmes analysés à partir desquels mon diagnostic est établi sur les causes du déclin de la Civilisation arabo-Musulmane. La lecture des titres de chapitres comme des thèmes traités laisse imaginer à la fois l’importance des sujets tabous étudiés et les voies et moyens proposés pour lutter contre le dogmatisme islamique et le despotisme politique. Cette démarche analytique n’inscrit pas ce livre dans la catégorie « politiquement correct ». D’où la nécessité de lui assurer la meilleure visibilité possible, notamment par le bouche-à-oreille et par une large diffusion sur internet.
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Aux origines du déclin de la Civilisation Arabo-Musulmane
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Les sources du sous-développement en Terres d’islam
Ouvrage 488 pages – Format 16 x 23 –Prix 26 Euros
Port pour la France (métropole) : 3 euros par unité
Port pays de l’Union Européenne, : 6 euros par unité
Port USA et Canada: 10 euros par unité
Ci-joint un chèque de Euros……..pour X ouvrage(s) à l’ordre de :
Éditions Les Patriarches, Dâr al-’UNS, 4 rue des Patriarches, 75005 Paris
Tél. 09 52 25 23 01 ; Email :patriarches@neuf.fr » patriarches@neuf.fr
http : //www.al-uns.com/
Arretez de faire dans l’amalgame ,he les Bellarusse,les gens du pouvoir ne sont pas des colonialistes à la solde de Paris!
Ce sont des gouvernants quoi que soient leurs origines,mais dont la coloration
politique et la philosophie politique restent archaiques,frustrée,tiers mondiste
un Baath marxisant à la sauce islamique .
Fourguez toute votre ferraille Guevara ,Lenine , Marx ,Guevara ailleurs ,parceque l’Islamisme activiste et subversif se nourrit d’eux et utilise
les memes techniques tordues de prise de pouvoir .
Leurs foutus Taimia,Wahab et autres viennent de pays desertiques et sales ,comme l’Iran,Quatar et l’Arabie Saoudite .
Bouteflika ne pourra pas faire son deuil
sur ça ,car il est l’exemple type du « complexé du DEMENTELLEMENT » de ce systeme !