Communiqué du SNAPEST

meriane.jpgLe bureau national du SNAPEST s’est réuni le mardi 14 septembre 2010 pour discuter de l’évaluation de la rentrée scolaire et sociale. Le bureau national constate avec amertume, l’absence de l’autorité de l’état face aux spéculateurs de tout bord, qui fait que les pères de famille ne savent pas à quel saint se vouer.

Face à la paupérisation croissante et pour atténuer la fronde sociale les pouvoirs publiques ont crées la compensation des prix,  malheureusement mal maîtrisée elle n’arrive toujours  pas aux véritables nécessiteux. A titre  d’exemple en 2007-2008 les statistiques économiques donne 10 milliards de dollars  pour la compensation des prix  qui n’est qu’une mesure de gestion facile. La croissance économique hors hydrocarbure n’est  toujours pas aux rendez-vous, alors que c’est elle qui peut assurer une justice sociale et la stabilité de notre société. Le bureau national remarque encore une fois:

Que  tant qu il n y a pas de politique économique productive de richesse hors hydrocarbures, toute aide et toute augmentation sera absorbée par l’inflation, on peut dire sans se tromper qu’un certain pourcentage des dernières augmentations est déjà ingurgite par l’inflation. Le bureau national regrette la rupture du contrat de travail  du ministère avec les partenaires sociaux à cause de la grève du mois de février 2010, qui est inutile de le rappeler est un droit indéniable reconnu par la constitution en vigueur dans notre pays.   Le bureau national demande au ministère de l’éducation à la place des menaces  brandies  d’ouvrir un dialogue sérieux avec les partenaires sociaux pour :  

1-Prendre en charge le dossier des œuvres sociales et de la médecine de travail.  2-Le droit à la retraite anticipée, diminution du nombre d’années de travail vue la pénibilité de la fonction avec calcul de la retraite à 100% en fonction du meilleur salaire mensuel. 

3-Le droit à l’accession au logement de fonction social pour tous les enseignants vue que celui-ci est un  moyen pédagogique d’accompagnement. 4- Le relèvement de l’indemnité dérisoire de l’heure supplémentaire. 

5-Revoir les programmes enseignés et le volume horaire du PES. 6-La participation aux discutions du code de travail avant son élaboration. 

7-Revoir les articles (classes à plus de 30 élèves) sur lesquels sont élaborés les cartes scolaires  pour mettre fin au surnombre voulu dans certains cas des enseignants et à la déstabilisation des établissements. 8-Prendre en charge les problèmes des enseignants du Sud. 

9- Régularisation  des indemnités inhérentes au coordinateur de matière et responsabilités des classes.  Le SNAPEST ne veut pas glisser dans la confusion et l’affaissement pour tomber dans l’apathie, la confusion, nous  sommes conscients des enjeux, nous sommes conscients des objectifs syndicaux à atteindre, et  à toute injustice de la part de l’administration publique nous répondrons par une action syndicale sur le terrain. Le  bureau national du SNAPEST  souhaite à tous les fonctionnaires de l’éducation   une bonne reprise.  Le coordinateur national         mr. : MERIANE MEZIANE 

Commentaires

  1. amar djermi dit :

    excellent constat triste realite du quotidien de l algerien

  2. likoule anegh dit :

    il faut restituer les oeuvres sociales et les rendre aux travailleurs de l education. le syndicat de l UGTA , prolongement du systeme mafieux sera desormais privé de la rente et des privileges materiels.

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