El Khabar el Ousboui cesse de paraître
Abbes Said pour « Algérie Politique »
L’hebdomadaire en langue arabe El Khabar El Ousboui a cessé de paraître depuis deux semaines. Motif de cet arrêt: les responsables de l’hebdomadaire dirigé par un des actionnaires n’ont pas réglé les frais d’impression de quatre numéros auprès de l’imprimerie pourtant propriété du groupe El Khabar avec El Watan. Les journalistes et les employés du journal ont été quant à eux priés de voir ailleurs….sans pouvoir toucher les indemnités et autres avantages liés aux licenciements. Une guerre sans merci oppose depuis peu les 18 actionnaires du groupe El Khabar. Une partie veut absolument vendre le journal tandis que l’autre s’oppose fermement.
je suis tres triste c est mon journal prefere je ne perd pas espoir il reviendra a ses nombreux lecteurs
Actualités : TIZI-OUZOU
Le responsable d’une église protestante dénonce l’attitude «discriminatoire» du wali
Le wali de Tizi-Ouzou a signifié son opposition à l’extension de l’église du chef-lieu affiliée à l’EPA, Eglise protestante d’Algérie, une association légale qui regroupe les églises d’obédience protestante.
Pour Mustapha Krim, président de l’EPA, l’interdiction du premier magistrat de la wilaya de procéder à l’extension de l’église, qui a été signifiée par arrêté datant du 30 août dernier, pour «travaux illicites et sans permis de construire», selon la mise en demeure des services de l’urbanisme de l’APC de Tizi-Ouzou, «constitue une nouvelle menace aussi brutale qu’injustifiée », arguant du fait que «les travaux engagés à l’intérieur de la façade visent la protection de ce lieu de culte et la sécurité des membres de la communauté contre les agressions récurrentes». Ces derniers, selon les propos du président de l’EPA, sont régulièrement et depuis une dizaine d’années la cible d’attaques par jets de pierres, de bars de fer et de débris de verre lancés par «des délinquants clairement identifiés mais qui continuent à bénéficier d’une curieuse impunité». «Nos requêtes auprès des autorités locales et nos plaintes auprès de la police sont restées sans suite», se plaint le président de l’EPA pour qui le refus du wali, qui a été sollicité pour accorder une protection policière afin de sécuriser les fidèles et les sites de prière au moins les jours de culte, est «une attitude discriminatoire (qui) n’est motivée que par un seul argument : notre foi chrétienne». Dans la foulée, le premier responsable de l’Association de l’église protestante d’Algérie n’a pas manqué de dénoncer «l’intolérance assumée au mépris de la légalité par des fonctionnaires et même des magistrats qui ont “conseillé” à certains d’entre nous de changer de pays au motif que nous avons choisi de donner des noms bibliques à nos enfants». Tout en déplorant «ces vexations répétées, qui violent les lois de la République et les libertés de conscience et de culte garanties par la Constitution», l’EPA interpelle les autorités supérieures de l’Etat pour mettre un terme «à ces dérives et faire respecter le principe d’égalité des citoyens devant la loi».
S. Aït Mébarek