Contribution de Noureddine Aït Yahiatene à la dernière session du conseil national du FFS
La situation en Algérie reste inquiétante, voire catastrophique et sans perspectives, surtout sur le plan de la relance. Tout le monde s’accorde à dire que rien ne fait sourire en Algérie, et sur tous les plans, alors que les caisses sont pleines ! La situation socio-économique est catastrophique voire alarmante du point de vue gestion.
De par son potentiel de richesses avéré, avec plus de 150 milliards de dollars de réserves, l’Algérie est un pays étonnant: avec une embellie financière sans précédent, la population est toujours pauvre. Le taux de chômage dépasse les 50% de la population, même si officiellement on ne déclare que 13%.
Tout le monde a le sentiment que rien ne change, malgré les grosses recettes pétrolières. Les observateurs sont unanimes: on constate que l’Etat algérien ne fait aucun effort pour développer le pays, malgré son immense potentiel économique qui aurait pu faire de ce lui une grande puissance en Méditerranée et en Afrique. Rien ne donne à espérer que le régime tend vers la diversification de son économie pour dépendre moins du pétrole. On assiste au contraire, à une multiplication grave d’importation, dépassant les 50 milliards de dollars en 2009.
Les économistes affirment que notre pays est victime du “syndrome hollandais” (ressources liées à l’exploitation du gaz naturel dans les années 1960 en Hollande), ce qui risque d’entraîner le déclin des autres productions locales et donc une flambée des importations. C’est l’échec total d’une politique ; au lieu d’y remédier, nos gouverneurs s’attèlent à faire croire que cela est dû à l’économie de bazar mené pas les multinationales qui selon eux, opèrent le pillage des ressources naturelle, ce qui n’est pas complètement faux. Par contre, ce qui est vrai est que l’opération pillage est pratiquée systématiquement par les nouveaux nantis et les nouveaux riches qui se comptent par millions sur le dos des populations dont 70% de jeunes pensent au visa et à la hargua.
En outre, cette embellie financière jamais imaginée pendant les années 90, au lieu d’être exploitée dans les différentes sortes de développement du pays, le peuple a l’impression que ses gouverneurs font tout pour l’appauvrir pour qu’eux et leurs progénitures s’enrichissent plus.
N’est-ce pas grand temps pour le peuple algérien que leur pays retrouve la prospérité et le prestige d’antan en opérant des politiques volontaristes dans le sens du développement durable. Aussi est-il urgent d’agir et vite pour améliorer la situation économique en assainissant le climat des affaires et en s’attaquant à la bureaucratie et à la corruption. Et même si l’état est le grand défaillant dans ce domaine, en n’arrivant pas à remplir sa mission principale ; celle de mettre en place des mécanismes pour relancer le développement, la charge lui revient. Malheureusement, le système actuel n’entend toujours pas bouger dans ce sens.
NOUREDDINE AIT YAHIATENE
ARCHITTECTE EXPERT
Si Je suis à ta place j’aurai honte de publier ce texte. mais hélas, Ce texte est le reflet fidèle de la dégringolade du niveau politique en Algérie. mais le drame, c’est de faire l’éloge de ce genre de contribution. Au lieu de trirer la sonnette d’alarme sur ce genre de texte-navet on en fait des référence.
De quel prestige d’antan nous parle Mr Ait Yahiaténe , a mon sens, il n’y en a jamais eu post indépendance car il faut savoir que notre pays a de tout temps été géré de la même manière depuis 1962 à ce jour!La gabegie,la malversation,la dilapidation ,la corruption,l’incompétence,l’incurie administrative et bien d’autres ,ont été les seuls voies de gestion utilisées à ce jour!
Peut-être une simple erreur d’appréciation de la part de notre camarade militant, c’est pardonnable et rectifiable, sinon tout le reste énuméré dans son article est tout à fait exact!
Mille excuses, ce n’était qu’une simple petite mise au point!
Salutations militantes au Camarade Yahiaténe
Salam,
Ce constat de gaspillage et de dysfonctionnemen de l’Algerie est clair comme l’eau de roche. Tout le monde le sait depuis des annees. Mais personne ne fait quelque chose ou apporte une solution politique, car la solution est politique et non orale. Il y a les gens de soleil levant (l’Asie): C’est le silence et le travail, et nous autres, le Maghreb (le soleil couchant): Faire le boucan et ne rien faire. Pour le moment, l’Algerie n’a rien a exporter en termes de produits algeriens et d’expertise algerienne, hormis le gaz et le petrole. Quand le petrole est epuise, on va exporter les paroles et la critique. Dans ce pays, personne ne traville, et les partis politiques ne font que jacasser, et a bon essein, leurs dirigeants n’ont pas de vision politique, ni d’outils pour changer les choses. C’est le chat qui joue en se mordant la queue. Nous sommes en train de jouer notre derniere chance: le gaspillage des ressources au profit d’une caste. Comme vous le savez, un Etat ne peut pas creer toutes les ressources. Le role de l’Etat est de veiller a la securite, le bon fonctionnement des institutions nationales, mettre en place les infrasctures economiques et financieres, la justice, etc… et surtout laisser la marge de manoeurvre au secteur prive pour creer la richesse, le genie, la creativite, et l’exprtise, et des jobs aux nouveaux diplomes. Evidemment, instaurer un systeme fiscal qui fait rentrer l’argent a l’Etat pour faire fonctionner la machine. Pour cela, il faut des gens competents, et surtout une vision politique pour le developpement du pays a court, moyen et long terme. Chez nous, il n’y a rien. On improvise et on importe des produits et des fois des excedents que l’on detourne a des fins personnels. En Algerie, le secteur prive est etouffe par l’Etat.Le secteur prive est le poumon du developpement d’un pays. Pour le moment, tous les algeriens sont des fonctionnaires d’Etat. L’Etat doit faire cela, ceci. L’Etat ne peut rien faire, tant qu’il y a une politique de sevrage et de blocus a tout azimuth. Si rien ne fonctionne, pourquoi toujours persister, cela veut dire que l’approche est mauvaise, alors il faut donner la chance au changement. Mais certains ne veulent pas lacher la cle du tresor d’Ali Baba. Des pays ayant aucune ressource, emergent et progressent, car il y a une politique et exploitent le petrole qui est dans la tete de leur elite (la matiere grise), tandis que nous, nous exploitons le sol et on a des tetes mangeantes. Jusqu’a aujourd’hui, notre economie est une economie de consommation et non productive. Et surtout, nos responsables sont epidermiques quand il y a des critiques positives, on va qualifie tout de suite de renegat, de l’ennemi de l’Algerie, de fils de Harki, de anti-nationaliste. Allons, soyons serieux et des gens adultes et responsables, au lieu de chercher par ou pisse la fourmi bionique des mensonges et de la diversion. Le resultat de cette politique de 1962 est catastrophique. Meme un aveugle l’a constate. Donc, le temps du chnagement doit primer sur les interets personnels, ou de la caste des riches: Il y va de l’avenir de l’Algerie et de l’avenir du peuple algerien.
Pas de politique coherente, de transparence, de bonne gouvernance, de bonne gestion, une justice impartiale, de mise en ouvre, d’accountability, etc…on ne va que s’enfoncer dans les sables mouvants des mensonges, et avec toutes consequences que cela va impliquer: la violence, la pauvrete, et autres
Zohra
Nous attendons des solutions concrètes pour sortir de l’impasse!! En tout cas, le FFS n’est pas en mesure de le faire tout seul. Mais il faut le rappeler à ceux qui l’auraient oublié » le FFS est le seul parti d’opposition ».
Nos APCs sont devenues des saloons. Commençons par ces APCs à les rendre efficaces, d’abord, et après remonter l’échelle de la pyramide organisationnelle. Comme vous le savez bien, ce genre de situation touche presque toutes les APCs du pays, en général et les APCs de la Wilaya de Tizi-Ouzou en particulier. L’APC est une institution nationale. C’est une institution à l’échelle micro. Si une telle petite institution ne fonctionne pas bien, c’est qu’il y a un sérieux problème au niveau de l’organisation et surtout du management. Donc, tous les responsables et les politiciens (tout parti confondu) doivent être congédiés (maires, adjoints-maires, maires des APW, walis, etc..) et sans oublier les dirigeants des partis politiques. Si ces gens ne sont pas en mesure d’organiser et de mener à bien une telle APC, alors comment pourront-ils être en mesure, demain de diriger les affaires du pays. Si les APCs sont devenus des Saloons, c’est qu’il y a des incompétences, des superbouchons, ailleurs. Si une APC ne peut pas offrir la qualité des services et de manière efficace, ce qui est un problème mineur, alors comment la population peut-elle confier à ces responsables les affaires majeures d’une APC, d’une Wilaya et de surcroît d’un pays. C’est une NON-SENS. L’APC n’est que la vitrine de la vie politique et sociale d’un pays. En 48 ans d’indépendance, on n’est même pas capable d’avoir une APC honorable. C’est dramatique et malheureux ! Une APC est-elle faite pour servir de relais à tous ces maires successifs ou bien à servir le citoyen ? Et pourtant, une APC est facile à gérer et à faire fonctionner convenablement. C’est la vitrine du service public algérien. Ce n’est pas l’APC qu’il faut mettre en cause: ce sont les Maires, les Responsables et les Partis Politiques. Encore, du gâchis et de l’incompétence gratuite. Pratiquement, pour faire des papiers (acte de naissance, etc…), il faut 15 mn, et en général, une petite file. Le citoyen ne doit pas du tout attendre ou bien, doit-il venir avec son matelas et camper devant la porte de l’APC? Cette situation n’est aussi que le dysfonctionnement de l’Etat. Que les partis politiques et les responsables assument leurs responsabilités de dirigeants, et commencent à réorganiser ces APCs pour qu’elles soient efficaces, et fonctionnelles, au lieu de s’occuper de leurs affaires personnelles et des grands débats politiques . Commençons d’abord par la base de la pyramide. En 2010, ère de l’Ipod, nous sommes incapables de faire fonctionner une APC: Ou va-t-on? Sommes-nous des bovins ou des hommes intelligents? Un bovin fait sa bouse. Et nous, on a fait de l’APC une bouse. Nous sommes que 38 millions d’habitants. Quand on sera 60 millions, on fera appel a une société étrangère pour gérer nos APCs, comme on l’a fait pour le passeport biométrique . C’est révoltant, choquant, et triste d’assister à une telle situation.
Amar
@Karmel ou caramel,
Je crois que j’ai le droit de vous traiter de môme frondeur ! Quand on lit l’article de notre camarade Noreddine puis tout de suite après, votre commentaire, on peut tout de suite penser à la fronde aveugle des Beni oui et non. Moi qui ne peux me mettre à la place de personne, je me suis permis de rire tout simplement ; cependant, ai-je un peu de temps à « perdre », j’ai relu, et le papier et votre commentaire ; ce dernier reflète l’image d’un ignorant qui ne sait même pas ce qu’il veut ; comme tous ces Kabyles qui cherche de la place sur un fumier.
Adouar
@slam
N’avez-vous rien trouvé d’intéressant dans la contribution de notre camarade, que cette petite phrase qui a échappé au subconscient d’un Algérien qui a vécu l’ère où l’Algérien est respecté par les autres ? Cette ère où, démunis que nous étions vivants dans la précarité, a quand-même permis à Noreddine Aït Yahiatene et beaucoup d’autres, de devenir un architecte expert. C’était ça le prestige dont aurait voulu parler notre camarade et que nous regrettons, dans la mesure où nos enfants aujourd’hui risquent de rater leur vie même. Cette façon de voir les choses n’est acquise que par les cinquantenaires ; Si vous aviez cinquante ans, vous verriez la même chose.
Excusez quand-même et merci Noreddine !
Adouar
SVP EL MOUHTAREM LE PREMIER COMMENTAIRE N’A RIEN AVOIR AVEC LE TEXTE ET LA CONTRIBUTION DE MR AIT YAHIATENE MEMBRE DU CN.
@Adouar
Entièrement d’accord avec vous. Il fut un temps où l’Algérie était respectée et ses enfants avaient fréquenté les universités les plus prestigieuses. C’était pendant la « Dictature » de Boumediene.
A Mr ADOUAR
Tout d’abord, je n’ai fait aucun reproche à notre camarade YAHYATENE, je ne lui ai fait que rappeler qu’à aucun moment de l’Algérie Indépendante elle a eu un certain prestige!
D’autre part, je vous recommande de mieux lire les commentaires puis d’en faire des remarques opportunes s’il le fallait!De plus je vous recommande de ne pas jouer aux avocats des pauvres, vous ne pourriez l’être!Pour votre information personnelle, je dois vous dire que je connais parfaitement Mr Yahyaténe que j’admire pour son militantisme.Quant à mon age, je crois avoir dépassé tés largement la soixantaine.
Salutations militantes et RDV à la maison de la culture Mouloud Mammeri pour la commémoration de l’anniversaire de la création du FFS!
Pauvre Algérie, Un pays que mes parents ont tant adoré dans les années 80. Elle a beaucoup changer et malheureusement pas dans le bon sens. Quand le peuple se réveillera t-il et se rendera-t-il compte qu’il se fait manipuler par les militaires depuis presque 20 ans? Toutes vos richesses sont volés par un gouvernement militaire corrompu jusqu’a la moelle et Bouteflika n’est qu’une pauvre marionette dans ce jeux.
Bonne Chance au peuple Algérien
Notre pays est assez grand mais ce n’est pas la chine quand meme ,khobza et grands dortoires.Le paysan est enraciné sur sa terre dans l’algerie interieur,isolé avec sa famille ,bien que les liens villageois existent et sont tres forts et solidaires.
Les programmes economiques ne doivent pas etre l’apanage ou la chasse gardé
d’un etat trop « Turque » trop centralisateur,et desorientateur.
Les propositions doivent aller vers des ateliers avec des specialistes,pour comprendre que l’Algerie a besoin de confronter le plan gouvernemental et sa propagande et ses fausses statistiques qui bouffent des milliards d’Euros avec ceux qui sont pour l’alternance dans la gouvernance
@B. Amar
Merci pour votre commentaire. A l’ère de la dictature de Boumedienne, on n’a jamais entendu parler de harragues ni de jugements de non-jeuneurs. Je dis ceci tout en affirmant que je suis un fervent défendeur de l’idéal islamiste ; catalogué islamiste !
@slam
1. Moi non plus je ne vous ai pas accusé d’avoir fait des « reproches à notre camarade YAHYATENE » que je connais bien et qui n’a pas besoin d’avocat dans ce forum, surtout que vous « vous prétendez le connaître parfaitement et vous admirez son militantisme ». Je vous répète que c’est plutôt ingrat de ne pas reconnaître à l’Algérie une ère prospère même si politiquement elle n’était pas tout raisin à nos ainés qui ont soixante ans aujourd’hui. Votre post en fait, a suscité une petite rigolade entre amis quand vous dites je cite : «Quant à mon âge, je crois avoir dépassé tés largement la soixantaine. » Vous voyez bien que je lis les commentaires avant d’en émettre d’autres ! Salutations d’un cinquantenaire.
@cath, ou pauvre cath,
L’Algérie, même pendant les pires moments, surtout de l’ère française, ne supporte qu’on la traite de « pauvre ». Si vous parents l’on adorée pendant les années 80, et vous non plus maintenant, c’est qu’ils attendaient d’elle quelque chose qu’ils n’auraient pas eu et que vous regrettez. Vous vous interrogez : « Quand le peuple se réveillera t-il et se rendra-t-il compte qu’il se fait manipuler par les militaires depuis presque 20 ans ». Qui vous a dit que le peuple n’est pas d’accord avec ça ? J’ai tendance à vous rendre la monnaie en me disant de quoi je me mêle ?
Si vous n’êtes pas algérien, je le sens, je vous conseille d’être attentif et de vous occuper de vos oignons ; Nous connaissons Bouteflika et nous savons quoi faire.. essayez de regarder un peu du côté de « pov’con » !
Adouar
bonsoir tres chers camarades
je remercie el mouhtarem d’avoir publier ma contribution au conseil national du FFS,VOTRE presence à la pleiniere du conseil national est une preuve de fidelité au FFS et au peuple algerien en generale .je remercie aussi tous ceux qui ont débatus l’article et situation politique ,soCial et economiques actuelle de notre pays.
j
ET pourquoi vous ne publiez pas la lettre adressée par le Dr Fekhar à Ait ahmed pour intervenir et mettre de l’odre.Je suis trés deçu par votre blog.
Mohand
merci notre camarade pour cette contribution.nous sommes trés content de vous pour votre role d’élu à bouira,surtous votre démarche pour le dévelopement de la ville.
ce n’est pas n’importe le qui de ramener un directeur de l’institut de recherche de l’ecole d’architecture de Marseille pour le faire visiter la ville de bouira et le présenter au wali de bouira pour eventuellement on l’espere un projet de partenariat avec l’université de bouira.merci encore Mr AIT YAHIATENE.
puisque vous aussi vous sélectionner les réponses qui doivent être lu merci et vous êtes entrains de faire avancer la démocratie
la situation en algerie est alarmante dans tous les domaines surtous coté sécuritaire.
une nouvelle génération de terroriste préfabriqué par le pouvoir est né en 2010.c’est le banditisme sous differents de formes:administratif officiel,banditisme légalisé au niveau de la justice,banditisme religieux(detournement de la matiere grise de nos jeunes vers une doctrine qui n’a rien avoir avec notre religion,banditisme des quartiers le plus repondu infiltré par nos agent de securité etc…..c’est ca l’etat de notre pays en 2010.
merci notre camarade AIT par ton diagnostique JUSTE ET CONNU PAR LA POPULATION
Publié le 21/11/2010 à 09:47 par cestleclandoujdaquimatuer
La scène politique algérienne offre aujourd’hui un bien triste et désolant spectacle.
En effet, à force d’avoir voulu tout contrôler, Bouteflika apparaît paradoxalement, non pas comme un Chef d’Etat puissant et maîtrisant la situation, la sienne et celle du pays, mais plutôt comme un homme seul, tragiquement seul, de plus en plus abandonné par presque tous et toutes et qui n’aurait aucune prise sur la réalité de l’Etat qu’il est censé diriger et de la nation à laquelle il a été imposé, à trois reprises.
L’homme, qui a absolument tout fait pour revenir au devant de la scène politique nationale, en promettant monts et merveilles à ses sponsors ( alouettes naïves ou faucons ensorcelés, comme Boumediène et de nombreux autres responsables chaouis et kabyles, par le charme marocain ? ), a été finalement rattrapé par ses vieux démons, c’est à dire le népotisme, le régionalisme et la cupidité.
Au bout du compte, les Algériens et les Algériennes ne vont pas se souvenir de la majorité des « chantiers du Président » car il n’ont pas été réalisés par eux, ni même pour la majorité d’entre eux mais sûrement avec leur argent, sans les consulter.
Par contre, ils se rappelleront certainement longtemps des multiples scandales et affaires, qui ont ruiné l’économie et considérablement terni l’image du pays et des fléaux qui ont miné leur vie quotidienne, comme :
-Khalifa ;
-Sonatrach ;
-Autoroute Est-Ouest ;
-Orascom ;
-Tonic ;
-Ecole et Université sinistrées ;
-Santé et Hygiène malades ;
-Désindustrialisation sauvage du pays ;
-Pillage et bradage des entreprises publiques ;
-Chômage chronique ;
-Drogue ;
-Harragas ;
-Classements honteux de notre pays dans de nombreux domaines, par les ONG et institutions internationales spécialisées ;
- Et même, inondations de Bab El Oued, Seisme de Boumerdès, Printemps noir et crise avec l’Egypte, très mal gérés médiatiquement.
Pour pouvoir faire face efficacement aux défis majeurs du XXIème siècle, dont la deuxième décennie commencera en Janvier prochain, notre pays ne devrait pas avoir à sa tête un homme faible ou affaibli par les scandales et isolé sur les plans interne et externe mais un homme, qui rassemble, sans discrimination aucune, les forces vives de la nation autour d’un projet ambitieux et d’une vision claire des intérêts stratégiques de notre pays.
En plus de onze ans de règne où l’incohérence et l’immobilisme l’ont souvent disputé à l’improvisation et l’impuissance, Bouteflika a largement démontré qu’il ne pouvait pas être cet homme-ci.
Amine Benrabah