RSF: Le Sahara occidental, sujet épineux
Reporters sans frontières exprime sa préoccupation sur la difficulté rencontrée par les journalistes pour traiter de la question du Sahara occidental. Les tensions politiques entre Rabat et Alger ont des répercussions importantes sur le travail des professionnels des médias, qui ne sont pas toujours dénués d’arrière-pensée lorsqu’ils abordent cette question épineuse, et rend très difficile toute couverture des événements dans cette région depuis Tindouf ou depuis Layoune.
Dernier exemple en date: deux journalistes marocains de l’hebdomadaire marocain pro-unioniste Assahrae Al-Ousbouiya, Lahcen Tigbadar et Mohamed Slimani, ont été arrêtés par les autorités militaires algériennes le samedi 18 septembre à leur arrivée à Tindouf (sud algérien) vers 2 heures du matin (heure locale).
Ces deux journalistes étaient arrivés le 17 septembre vers 13 heures à Alger sur le vol de Casablanca. Après avoir rempli les formalités administratives nécessaires et s’être assurés du feu vert des autorités algériennes pour se rendre dans le sud algérien, ils ont pris un vol pour Tindouf dans la soirée, afin de couvrir le retour de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la «police du Front Polisario», dans les camps de réfugiés sahraouis.
Ils ont été arrêtés à leur arrivée à Tindouf, zone militaire. Après avoir été interrogés les 19 et 20 septembre au commissariat, les deux journalistes sont depuis retenus à leur hôtel. Ils ont interdiction de quitter leur chambre, sauf pour prendre leurs repas. Depuis le 20 septembre dans l’après-midi, ils ont été autorisés à répondre aux appels téléphoniques.
Le directeur du journal Mohamed Reda Taoujni, et président de l’association du même nom qui milite en faveur de l’union du Sahara occidental avec le Maroc, a déclaré à Reporters sans frontières avoir effectué toutes les démarches administratives nécessaires au préalable afin que ces deux journalistes puissent effectuer leur reportage. «Nous avons informé les services de l’ambassade d’Algérie à Rabat. Le 15 septembre, nous avons reçu une réponse positive de la part du ministère de la Communication. Le problème vient aujourd’hui des renseignements militaires.»
Reporters sans frontières demande que les autorités militaires algériennes mettent un terme à ce placement en résidence surveillée de ces deux journalistes.
ce sont les journalistes des 2 cotée qui maintiennent cette tension entre 2 peuples freres … quand au DRS , vous les connaissez …
eh oui l’algerie n’est partie prenante dans le conflit.
Alors on deduit ce que l’ on sait deja , il y a plusieurs pouvoirs en Algerie,mais IL existe un autre au dessus de tous, celui du DRS.Pour voyager à l’ interieur du pays les etrangers(et les autochtones) doivent DONC se munir d’ un visa du DRS ainsi qu’un second, emanant des pouvoirs publics .Quelle epoque? on se croirait en RDA ou en URSS, en pleine guerre froide