Réforme de l’école algérienne (R.Z)

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Commentaires

  1. ALditAS dit :

    Bonjour !

    L’allégement des programmes sur fond de gréves prolongées des étudiants manipulés après celles des enseignants influenceurs, influencés qui se rejoignent pour le déclenchement d’une année blanche 2008/2009 qui gonfle les éfféctifs des réussissants au BAC en jouant sur la loi du nombre pour faire radier politiquement les redoublants nés en 1988 par compensation et en prévision du nombre à accueillir dans les lycées l’année prochaine, puisque les échéances politiques arrivent en 2012 et que les deux marchés paralléls du formel et de l’informel se disputent le térrain ségmenté et les pouvoirs à maintenir ou à gagner. Les uns récupérent les sueurs et les autres les valeurs. Voilà ce que faire de la politique veut dire au lieu de respécter le cahier des charges qui consiste à encourager d’avantage les succés et à guider les échecs des faibles en tant que retardataires à relever leurs niveaux, en les conseilant à fournir plus d’éfforts pour passer la barre de la moyenne générale annuelle. Note-t-on les familles ou les candidats ?

  2. eldzayer dit :

    Il fau revenir à l’école bilingue et arrêter la dégradation de l’école algérienne qui forme des illétrés polyglottes.

  3. Expert dit :

    En Algerie, on ne sait pas ce que l’on veut. Dans presque tous les continents, on essaie d’adopter the National qualifications framework, et le processus de Bologna, pour la reforme de l’Education, du primaire jusqu’a l’Universite. Pour le moment, le meilleur systeme educatif dans le monde est le systeme nordique (Suede, Finlande, Norvege). Les eleves reussissent mieux le Test Pisa.
    En Algerie, les responsables de l’Education n’ont pas la vision pour reformer le systeme educatif et assurer une formation de qualite. Deja, des eleves licencies ne maitrisent ni le francais, ni l’arabe, ne savent pas rediger un rapport, ni meme leur CV, ni remplir un formulaire….tout simplement, ils ne savent s’exprimer dans aucune langue. Faire passer les gens pour avoir un chiffre honorable de reussite, ne rend pas service aux eleves, ni a la nation, etc…. Au fond, on a des diplomes superieurs, mais dont le niveau reel de formation est du BEM.
    Des personnes ayant passe leur BAC 4 ou 5 fois, deviennent par la suite des enseignants: il n’y a pas la qualite, ni la quetessence de la formation. Ce n’est pas de leur faute, c’est la faute de la politique et d’un manque de vision et de bonne gouvernance. L’Algerie est tres loin derriere ses voisins: la Tunisie et le Maroc.

  4. Messabih dit :

    Personne n’est indispensable,aucunes cultures et savoirs n’est indispensables:cela me rappelle l’ideologie Maoiste et Leniniste Chinoise
    chere à Bouteflika la carlingue!

  5. wili dit :

    en Algérie il n y a ni école ni étude ni éducation il y a juste de la politique. tout est politique. l’enseignement en général est le dernier souci du pouvoir en place.
    son seul souci, c’est comment se maintenir en place le plus longtemps possible; et pour cela tous les moyens sont bons.il faut commencer par abrutir le peuple, le désorienter et lui faire perdre tous les repères.
    actuellement l’école algérienne n’a aucun repère. on veut former des algériens qui ne savent plus d ou ils viennent. comme ça ils ne sauront plus ou ils vont et ne sauront plus ce qu’ils veulent.
    le pouvoir en place a réussi là ou les français ont échoué; réduire le peuple algérien à néant.

  6. Omar dit :

    salam,
    Je suis tout a fait d’accord avec l’intervention faite par l’Expert. Je vais ajouter ceci:
    A voir, le résultat depuis 1962 ! C’est catastrophique. Certes, réformer le système éducatif est une nécessité, mais avec quelle vision, dans quelles perspectives et dans quels objectifs ? Certains pays l’ont bien fait, et dans un cadre bien défini. Cela a donné des résultats probants. Chez nous, on réforme, on change, mais à la fin, on revient toujours à case de départ. Comme dirait l’autre : « On ne va pas réinventer la roue », il y a des pays tels les pays nordiques qui ont un bon système éducatif. Le malheur de tous ces pays colonisés, est que leur système bureaucratique en général, et le système éducatif en particulier, sont une photocopie du pays colonisateur. C’est le cas de l’Algérie : Sur ce plan, l’Algérie est une photocopie de la France, même l’ENA. Et nous savons que la plupart des responsables et des dirigeants ont été à l’école française. Le système éducatif français est trop bureaucratique, lourd, protectionniste, trop conceptuel, inefficace. Les grandes écoles, hormis le Concours d’entrée, sont un mythe. La sélection est finie après 2 ans, et avec un peu de travail, on devient diplômé de (Ecole Centrale de Paris, HEC, etc..). En sortant, on ne sait rien faire ! Quant aux Universités, c’est une foire surtout au niveau de la recherche doctorale : Aucun accueil, aucune organisation globale, aucun planning. Les sujets de thèse sont épars, et ésotériques. Ce qui compte est le nombre de thèses soutenues au Laboratoire. La qualité peu importe. Certaines thèses d’Etat sont des vulgarisations scientifiques. On les soutient par combine et magouille. Ensuite, pour les postes dans l’enseignement, c’est le parcours du combattant, car la France est championne dans le protectionnisme, et les combines politiques.
    Avant, c’était le DEA, troisième cycle, thèse d’Etat. Tous ces mémoires ne sont pas fiables et convaincants. Il y a des mémoires de DEA mieux qu’une thèse d’Etat. Toutes ces étapes de diplôme ne servent à rien du tout. Toute cette machine bureaucratique est faite de telle sorte à protéger les Postes et les privilèges dans le secteur académique. C’est tout !
    Ensuite, avec le nouveau régime, c’est également la même chose. Il faut un DEA, thèse nouveau régime, Première habilitation à diriger les recherches, Deuxième habilitation à diriger des recherches, etc..Une armada de mémoires qui ne servent nullement. Du bla-bla bureaucratique. Au fond, avec un bon niveau de DEA (un seul mémoire), un bon candidat peut encadrer des chercheurs, et faire de la bonne recherche académique. Avec toute cette panoplie de diplômes, la France n’est pas assez compétitive sur le plan international. En dehors de la France, les Grandes Ecoles n’ont aucun prestige, sauf en France évidemment. En revanche, dans les autres pays (scandinaves, par exemple), Master, et un Phd (2 a 4ans), les gens deviennent Professeur, chercheurs et ils sont productifs et efficaces, et contribuent énormément. D’ailleurs, la bureaucratie est efficace pour le contrôle et le protectionnisme, mais elle paralyse l’efficacité, tue la flexibilité, étouffe l’innovation et la compétence. C’est le cas de la France, et évidemment de l’Algérie, car les systèmes en Algérie sont des dérivées coloniales du système français. Actuellement, les Grandes Ecoles françaises de Management sont obligées d’aller puiser dans les pays de l’Est, pour le recrutement pour leur département de recherche, car d’abord, ils ne parlent pas anglais, et ils n’ont pas des experts dans ce domaine. Mais une fois, la baraque est montée, et des français sont formés, ces experts sont directement congédiés. C’est le principe de l’exploration, observation et exploitation. La France excelle dans cette tactique. Avant de réformer le système éducatif, normalement, nos responsables et dirigeants avérés doivent apprendre de leurs fautes et des erreurs des autres, et voir dans le monde, ce qui se passe, le bon système adéquat et fonctionnel pour notre pays. Malheureusement, certains responsables ne font que singer le système français, qui n’est pas une bonne référence à nos yeux.
    Il n’y a pas de hasard, ni de fatalisme à ce qui fonctionne : Il y a les Hommes et les Femmes derrière et le bon choix du système.
    A bon entendeur, Salam
    Omrane

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