Chadli Bendjedid: « J’étais pour le processus démocratique »
« J’étais pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple algérien. » Source Liberté.
Fakou !
Lorsque je revois les images diffusées par la télé algériene montrant Chadli blême en train de remettre à Abdelmalek Benhabyllès, Président du Conseil Constitutionnel, sa lettre de démission, je n’ai pas eu l’impresion qu’il était content de le faire.
Par contre, Zeroual oui, il jubilait au moment de la passation du témoin à son successeur désigné Bouteflika, qui le regardait d’un air hagard.
Linda Chergui
Blog:
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L’impact de la décision précipitée d’interruption brutale du processus démocratique sur le pays en général et sur la diplomatie algérienne en particulier, a été désastreux.
En effet, depuis 1992, notre diplomatie n’a cessé de sombrer pour atteindre les profondeurs abyssales d’aujourd’hui à cause des propensions dictatoriales de Bouteflika, qui se trompe d’époque et nage à contre-courant de l’histoire universelle.
Mahmoud
« La Diplomatie sinistrée »
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Le 5 Octobre 1988, une prouesse démocratique abandonnée
Il y a eu mort d’hommes en cette date mémorable, malheureusement aucune leçon n’a été tirée de cet évènement majeur dans la vie des algériens. Bien au contraire, au lieu de lui donner un sens positif, on lui a collé l’étiquette de « chahut de gamins » pour étouffer dans l’œuf le projet d’une société algérienne démocratique qui aurait permis au peuple algérien, la construction d’une «Nation» au sens propre du mot. C’est grâce au 5 octobre 1988 que des journalistes en quête de liberté d’expression, ont pu envahir le champ médiatique par la publication de quotidiens indépendants. C’est grâce aussi, à cet évènement exceptionnel, œuvre de la jeunesse algérienne, que des partis politiques de toutes tendances ont vu le jour depuis un champ politique miné par le Parti Unique dès le début de l’indépendance.
Qui a profité du « Butin » du 5 Octobre 1988 ?
A cette époque, le régime était dans l’impasse la plus totale en raison de la fin de la guerre froide et la faillite provoquée par la chute brutale des prix du pétrole. L’Algérie ne pouvait ni supporter le poids de la dette extérieure, ni faire face aux dépenses de fonctionnement de l’Etat. C’était une vraie catastrophe humaine ! Il fallait donc libérer les esprits et dire les quatre vérités au peuple. Cette vérité est venue de la bouche même du Président de la République de l’époque, qui, pour une fois, n’a pas était avare en communication. C’est ainsi que lors du discours du mois de septembre 1988, Chadli BENDJEDID n’a pas hésité un instant à pousser carrément le peuple à la révolte. Il fallait crever l’abcès pour provoquer le changement depuis l’intérieur du Régime, avant que celui-ci ne soit imposé depuis l’extérieur. Quelques jours après ce discours, et plus exactement la veille du 5 Octobre 1988, la jeunesse algérienne à démontré au « Régime » en place, qu’elle était adulte autant que ses ainés qui ont fait Novembre 1954 ,et qu’elle était capable de prendre amplement en main son destin.
Que restent-ils des acquis du 5 Octobre ?
- Un pouvoir autocratique, consolidé par un appareil répressif ne lésinant sur aucun moyen de repression, pour mettre au pas tous ceux qui n’épousent pas les idées du prince.
- Des partis ambivalents et impopulaires qui soufflent le chaud et le froid en même temps, dont les leaders ne font que soigner leur égo en tentant de soutirer au pouvoir quelques brides d’autorité et quelques miettes de la rente pétrolière.
- Une presse indépendante……….. de sa volonté, dont les patrons sont occupés beaucoup plus par la gestion de la rente destinée à la publicité, en plus de brossage de la bête dans le sens du poil pour rester au parfum avec les décideurs.
- Une économie de bazar qui ne profite qu’aux monopoles privés qui se sont constitués au lendemain du démantèlement des barrières douanières, et qui règnent en Maîtres sur tous les secteurs de l’économie nationale.
La jeunesse algérienne a-t-elle tiré un quelconque avantage ?
- Absolument, non ! Plutôt tout se complique dans ce pays pour cette jeunesse qui, se sentant marginalisée de la vie politique et même publique, s’est inventée un phénomène terrible, lui attribuant le nom propre de « HARGA » jusqu’à contraindre l’Académie française de l’inclure dans la liste des mots des dictionnaires Larousse et Robert. La « HARGA » est devenue le seul moyen digne pour cracher en face de ce pouvoir corrompu et méprisant. Par ce moyen, qui ne fait pas parti de l’ordinaire, la jeunesse algérienne à démontrer une fois de plus, sa maturité, sa bravoure, et son courage illimité, en bravant les risques de la haute mer au détriment de sa vie, à la quête d’une dignité perdue dans sa propre patrie et qu’elle recherche dans un ailleurs plus clément.
C’est pour toutes ces raisons que la date du 5 Octobre, devrait être commémorée par la jeunesse algérienne comme « Journée de la dignité » jusqu’à extinction de la « HARGA » et ensuite, célébrée comme « Journée de la liberté » lorsque les journaux et les Partis politiques cesseront de suivre aveuglement l’idéologie du Pouvoir.
A la mémoire de ceux qui sont tombés en martyrs de la démocratie le 5 octobre 1988
B. Amar
Mon blog:http://algerieplurielle.over-blog.net/article-le-5-octobre-1988-une-prouesse-democratique-abandonnee-58267386.html
Le 5 Octobre 88, une fourberie,une escapade du régime algérien en décrépitude à cette époque!Un stratagème usé par le pouvoir de l’époque pour se mettre à l’abri de l’échec de sa politique! Les caisses de l’état étant vidée par une gouvernance désastreuse on a créé une forme de soulèvement pseudo populaire pour brouiller les cartes et changer d’orientation idéologique, passer du système dit socialiste à une économie de bazar à laquelle on a bien voulu prêter le nom d’économie de marché ou ouverture aux marchés financiers!
Une véritable duperie en faisant croire à l’opinion internationale que c’est le peuple algérien qui s’est spontanément soulevé pour demander un multipartisme!A partir de là, le pouvoir ,pour se protéger d’une vraie démocratie découlant de la création de plusieurs partis politiques, il a pris le soin de procréer ses partis satellitaires avec lesquels il va composer pour une pratique d’équilibre du pouvoir mais, c’est malheureusement sans compter sur une erreur fondamentale qui fut la popularité d’un parti islamique auquel il avait donné naissance et dont le contrôle lui échappa aussitôt créé!La suite, nous la connaissons car s’en suivirent plusieurs émeutes mortifères puis une tragédie nationale qui a fini par verrouiller définitivement le champ politique en Algérie.
chadli bendjedid il a rester 14 ans au pouvoir . avec la bandes de criminels qu´ils nous ont reduits a cette situation d´indignité. c´est le premier responsable (amam allah)du massacre des innocents du 05 octobre 88. et de la corruption. detournement. vols. traficotages hogra. haraga. ect…
Lors de sa deuxième élection sous le contrôle du parti inique et de ses cellules, son système avait opté pour OUI en blanc et NON en rose avec des enveloppes blanches. Malgré cela, il m’a fallut demandé le bulletin rose au chef de bureau de vote…alors le 99,…% du démocrate Chadli, il faut qu’il le raconte à d’autres cons comme lui…
S’il avait l’ame de démocrate,il aurait du démissionner le 20 avril 80 lorque le vent de la vraie démocratie a soufflé ou au le 5 octobre 1988. Il doit se taire à jamais ce bidasse ignare
soit maudit chadli qui a fait prospérer les integristes en algérie pour barrer la route à la fois aux democrates, et aux berberistes.
Les malheurs de l’Algérie nous viennent de ceux qui ont pris le pouvoir par la force des canons. Sur la question amazigh, Chadli a exposé un point de vue très réducteur et qui va faire sans doute réagir plus d’un. Ainsi, pour celui qui a présidé aux destinées du pays pendant 12 ans (1980-1992), “l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”
Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.
Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de plus”.
La conclusion : « oumi hakem fi ouma ». Un ignare qui a pris les destinés d’une nation. Pleure terre souillée. Pleure terre de Jugurtha
Source : Journal « Liberté » du 04/10/2010.
Un livre fort intéressant que je vous recommande :
Jacques Chevallier, député maire d’Alger de Michèle Barbier.
Le bourreau d’Octobre ferait mieux de se taire. A chaque foisqu’il parle, il fout la m…..et enfonce ceux qu’il croit défendre.
A l’ocasion du XXIIième anniversaire du 5 Octobre 1988, je soumets à nos amis internautes cette modeste contribution, que j’aurais pu également intituler « Rêves d’Octobre ».
XXième Anniversaire du 5 Octobre 1988 : le rêve brisé
Imaginez un peu que les « évènements » d’0ctobre 1988 eussent abouti, comme sous d’autres cieux dirigés par des gens moins cupides et obstinés, à une véritable Révolution politique et sociale.
Elle aurait transformé fondamentalement le visage de l’Algérie.
Les dirigeants représentatifs que nous aurions eu auraient, par la force des choses, suivi une autre politique économique et sociale, qui aurait été bien meilleure que celle, exclusivement fondée sur les monopoles et l’exclusion, qui a été suivie jusqu’à présent et qui a mené le pays à la ruine économique et à l’impasse politique et sociale.
Ils nous auraient sûrement évité la tragédie des années 1990 et son lot de victimes et de destruction car le FIS n’aurait pas trouvé le bouillon de culture et le marécage social qui l’ont enfanté et lui ont permis d’évoluer, à l’aise.
De plus, au lieu d’être les traînards et les abonnés absents au développement économique et social et à la modernisation, que nous sommes devenus, nous aurions été des pionniers, dans les réformes politiques et économiques, bien avant la Chine et l’ensemble des pays du bloc soviétique auquel l’Algérie, non alignée, était assimilée malgré elle.
Enfin, au lieu d’avoir des figures antédiluviennes à la tête des institutions de la Répulique, nous aurions eu des dirigeants jeunes, compétents et honnêtes, comme aux Etats Unis d’Amérique, en Grande Bretagne, en Espagne, au Portugal, en Russie et même en Chine.
Hélas, mille fois hélas, le rêve d’Octobre a été trahi et assassiné et, comme dirait Hakim Laalam, le cauchemar continue avec les mêmes fantômes et les mêmes vampires, en toile de fond.
Ahmed Bensalah
http://contreleclandoujda.centerblog.net
L’ouverture fut établie uniquement à l’islamise radical pour barrer la route à une lutte pour la construction d’un état démocratique et social déjà balbutiante à cette époque après les émeutes d’Avril 1980.Ce soulèvement de 80 avait une véritable connotation politique avec comme couverture la revendication de l’amazighité. Après cet évènement douloureux, beaucoup de nos camarades militants politiques furent arrêtés et jugés par la cour spéciale pour atteinte à la sécurité de l’état.Le gouvernement de l’époque présidé par CHADLI et son système se sentant en danger par la revendication d’une démocratie ,donc un contrôle de la gouvernance par le peuple à travers des assemblées élues, il fut fait usage de l’arme islamiste pour se protéger des démocrates qui leur paraisseint plus dangeureux que les islamistes!Aprés les émeutes d’Octobre 88, le pouvoir fit une ouverture au pluralisme politique et agréa volontairement un parti islamiste pourtant une disposition interdite par la nouvelle constitution adoptée par le peuple en février 89.Mais,tout le calcul des hommes du pouvoir en place subit une déroute totale et ce parti islamique créé échappa carrément à ses géniteurs et s’est résolu à faire cavalier seul!La suite ,tout le monde sait ce qu’il est advenu de notre pays après l’arrêt du processus électoral: une tragédie nationale avec des milliers de morts et de disparitions forcées.
Depuis, un déni de droit est en vogue en Algérie!
je ne vois pas pourquoi l’on accorde autant d’importance aux propos d’un ANE « ELU « PRESIDENT PAR LE POUVOIR DES BAILLONNETTES..!!!depuis l’independance a nos jours seuls des petites gens de faible niveau scolaire et culturel ont ete placés au sommet de la « republique »(sic) algerienne…. akhyate iqqel da biyate !!!
va dormir papy , tu es la honte incarnee, et dire que ce sieur a gouverne , l’ algerie durant treize ans , mediocre et pas sage a son age
C’est depuis longtemps que l’Algérie a été violé
Permettez-moi de vous raconter une petite histoire dont le contenu peut être assimilé à une blague cocasse. Cette histoire est véridique et elle s’est passée pendant la période coloniale de l’Algérie. Avec mes excuses pour l’indélicatesse du mot clé de la finalité de l’histoire.
« Un colon sur le point de partir en France pour des vacances appelle son fermier et lui commande de faire très attention à sa chienne racée, et surtout éviter à cette dernière la fréquentation des chiens des alentours. Une fois le patron parti, le fermier à fait comme si de rien n’était et la chienne a convolé en justes noces avec un amant du cru. A son retour, le patron s’est aperçu que sa chienne était pleine ! Il s’en prend alors à son fermier par des propos injurieux, le fermier agacé par toutes ces impolitesses à son encontre essai de se justifier en ces termes : Vous faites erreur patron « El Kelba Menyouka men bekri » – Votre chienne a été baisée bien avant votre absence -».
http://algerieplurielle.over-blog.net/article-c-est-depuis-longtemps-que-l-algerie-a-ete-violee-58319627.html
Ceux qui me préocupent le plus, c’est que nos enfants (Harragua), qui notre Pays,?NON§ JE SUIS TROP COOL!!!. fui notre pays. et périssent pour la plus part en mer.
La réponse se trouve dans tout vos commentaires, au sujet de nos dirigeants.
C’est une Honte…..
Ce qui me préocupent le plus se sont nos enfants qui fui le Pays, dont la plus part périssent en Mer.
Sans compter nos élites,qui abandonnent le navire » ALGERIE ».
On en vient maintenant, aux chamalleurie de bas étages.
Le peuple Algérien dans sa composante
Algérienne , n’a pas besoin de ce genre de dirigeants, qui dénigrent notre passé ancestrale.
Vos commentaires et reactions sont justes. Mais restant unies.
L’ALGERIE VIVRA IN CHALLAH
comment (ya adjaba)chadli bendjedid il ne sais ni lire ni écrire il a rester au pouvoir lontemps. son frére khelifa bendjedid un (âne) ex agent de securité dans une societé nationale. nommé au poste d´ambassadeur a caracas (venezuela). il a crée le riogionalisme au coeur du pouvoir. il est responsable de la crise economique. dans notre pays l´un des plus riches. vole detournement corruption traficotage hogra haraga ect… avec la complicité de certains generaux criminels et madame halima bendjedid. il est le premier responsable (amam-allah ghadoua oumat el-kyama fi dar el-hak) du massacre de nos fréres du 05 octobre 88 et l´assassinat de ali mecili ect ect…. merci
ne croyez pas au blagues , au moin l ouverture sur le champs politique a eu lieu a son epoque
en plus , pourquoi ,certains pseudo democrates ,sont contre le processus electoral du 1991 qui a vu la victoire des islmaistes sans fraude , au moin ,pas comme les scrutins qui l ont suit apres ,mais ils denoncent pas le plus grave