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Archive pour le 5 octobre, 2010
RAJ dénonce la féroce répression du rassemblement d’aujourd’hui
L’association RAJ tient à dénoncer la féroce répression qui s’est abattue sur les manifestants (es), venus à la place des Martyrs d’Alger en réponse à l’appel du RAJ pour commémorer pacifiquement le 22ème anniversaire du mouvement d’Octobre 88.
Nul n’a été épargné, pas même les deux victimes de la répression d’octobre 88, venues participer au rassemblement. Un membre du RAJ et les deux autres citoyens qui ont été interpellés ont finalement été relâchés suite aux discussions avec les responsables de la police locale.
Le RAJ salue le courage des citoyens (es) présents (es) et fait le serment qu’Octobre 88 ne tombera jamais aux oubliettes.
LIBEREZ LA LIBERTE, LA LIBERTE FERA LE RESTE
Alger le 05/10/2010
P/ Le RAJ
Les membres du Conseil National
Anniversaire du 5 Octobre: Malgré l’interdiction, le rassemblement a eu lieu à la place des Martyrs
Le rassemblement auquel ont appelé séparément l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) et l’Association des victimes d’Octobre (AVO) pour commémorer la date du 5 Octobre, a eu lieu aujourd’hui en présence de nombreux citoyens. Dans la foule, il y avait des journalistes, des militants de RAJ, des militants du FFS, des militants de la LADDH, des membres de SOS disparus, des citoyens anonymes et deux députés, Ali Brahimi (ex-RCD et un député d’Ennahda). Malgré les menaces brandies par les policiers, présents en nombre sur les lieux, les manifestants ont tenu à maintenir leur sit-in.
Au moment où les policiers ordonnaient aux gens de quitter les lieux, en recourant à l’usage de la force, des militants de RAJ, à leur tête le SG de l’Organisation de jeunesse, Hakim Addad, arrivent sur les lieux avec une gerbe de fleurs, une banderole et des pancartes. La foule scandait des slogans hostiles au pouvoir… Pris de cours, les policiers ont répliqué en bousculant les manifestants, dont Azouaou Hadj Hammou, de l’AVO, et Hakim Addad, qui s’est vu confisquer sur le champ la banderole de l’association.
Un membre du groupe Bezzef crie à l’endroit des policiers en leur rappelant qu’au durant la période du terrorisme, ils étaient soutenus par des citoyens comme lui. Par ailleurs, ce qui est regrettable, c’est que ce Bezafiste a réagi de la même manière que les services de sécurité, en dénonçant la présence des députés, donc des politiques. «Nous ne voulons pas de partis politiques…pas de récupération…Ce ne sont pas les partis politiques qui ont fait octobre… c’est le peuple… » On se bat pour la liberté en empêchant les autres de rejoindre un rassemblement ! Enfin, le rassemblement était une réussite…tout le monde s’est dispersé dans le calme…Hakim Addad a réussi à récupérer la banderole. El Mouhtarem
Ain El Hammam: Les deux non-jeûneurs relaxés
Le tribunal de Aïn El Hammam a relaxé aujourd’hui les deux non jeûneurs de Hocine Hocini, 47 ans, et Salem Fellak, 34 ans, deux ouvriers, originaires d’Ain El Hammam. Le procureur de
la République près le tribunal de Ain El Hammam a requis le 21 septembre une peine de 3 ans de prison ferme à l’encontre des deux «non-jeûneurs». Pour rappel, les deux prévenus ont été arrêtés le 13 août dernier dans un chantier par la police, qui leur reprochait de ne pas observer le jeûne prescrit par l’islam. El Mouhtarem
FFS/ Djamel Bahloul sur Octobre 88: «Il y avait crise entre les deux clans du pouvoir de l’époque»
«Les événements du 5 octobre 1988 sont le fruit d’abord d’une série de privations et de pénuries ayant touché même des produits de première nécessité. Ensuite il y a la crise entre les deux clans du pouvoir de l’époque, notamment au sein du parti unique, à savoir le FLN, pour que vienne la manipulation.
La crise de 1986 qui a causé les pénuries de produits alimentaires, les privations dont a été victime le peuple algérien ont été l’élément clé de cette révolte. Les jeunes de l’époque avaient soif de liberté et de démocratie puisque nous étions sous le régime du parti unique. Quant à la manipulation, celle-ci a été faite de manière passive, c’est-à-dire que le pouvoir avait laissé les militants islamistes encadrer les événements et récupérer les foules et ce, par crainte de l’émergence d’une force démocratique qui allait anéantir le système clientéliste de l’époque.
Le P/APC sous contrôle judiciaire à Boumerdès
Le P/APC de la commune de Boumerdès a été mis sous contrôle judiciaire, avant-hier, par le juge d’instruction près le tribunal de Boumerdès. Selon El Watan, M. Sarni a été entendu dans le cadre de l’affaire relative à une passation douteuse d’un marché public et dilapidation de biens publics. Il a été poursuivi pour fausses déclarations et falsification d’un procès-verbal de réunion tenue avec d’autres élus de l’Assemblée communale en 2008.
20 harraga s’échouent près de Collo
L’embarcation de fortune à bord de laquelle se trouvaient 20 jeunes harraga a chaviré, dans la nuit de dimanche à lundi, près de la plage Echatt, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Collo (Skikda). Fatigués et grelottant de froid, les 20 harraga, dont certains sont des étudiants universitaires, ont été transportés vers le centre hospitalier de Collo pour subir quelques examens. Ils devaient être présentés, hier, devant le juge d’instruction près le tribunal de Collo. Les 20 harraga, âgés de 20 à 40 ans, sont tous originaires de Annaba et d’El Tarf, rapporte El Watan.