Mali: Les Touaregs s’en vont en guerre contre Al-Qaida

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La présence des terroristes islamistes d’AQMI dans le Sahara indispose de plus en plus les nomades. Ces derniers sont prêts à s’engager aux côtés des forces gouvernementales maliennes pour les chasser de leur territoire. 

L’insécurité dans la bande sahélo-saharienne suscite un front unique. Après avoir déstabilisé le nord du Mali des années durant, des membres de l’ex-rébellion touarègue se disent désormais prêts à participer à la lutte contre Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dont des unités sont implantées dans le nord de ce pays. “Nous n’attendons que le feu vert du gouvernement malien pour aller chasser Al-Qaida de notre désert”, affirme un ex-rebelle touareg qui, comme de nombreux autres, est dans l’attente de la formation d’“unités spéciales” chargées d’assurer la sécurité dans le nord du territoire malien.

Ainsi, ces hommes participeront à la lutte antiterroriste. Longtemps soupçonnés d’être de mèche avec Al-Qaida, ces ex-rebelles touaregs ont décidé de passer à l’action, en s’engageant aux côtés des forces gouvernementales maliennes dans la lutte antiterroriste. Les unités spéciales sont des troupes composées essentiellement d’anciens rebelles touaregs considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), ces derniers ont signé, en juillet 2006, un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien. La mise en place des “unités” est prévue par les accords d’Alger, signés sous les auspices de l’Algérie par le gouvernement malien et l’ADC. Ces unités spéciales devraient être placées sous le commandement de l’armée régulière malienne, et leur formation assurée par le gouvernement algérien toujours conformément aux accords d’Alger. Du côté de l’administration de la région de Kidal, dans le nord-est du Mali, on affirme que la mise en place des unités spéciales ne saurait tarder. 

« Il faut accélérer la création des unités spéciales. Ces anciens rebelles touaregs n’ont pas de travail”, rappelle Ursule Tékiane, qui dirige une organisation non gouvernementale d’aide à l’enfance dans le nord du Mali. “Outre le fait qu’ils défendent aussi leur pays, c’est également une manière de les occuper, pour qu’ils n’aillent pas grossir les rangs des bandes armées qui sont nombreuses dans le désert”, dit-elle. “Nous sommes prêts, nous attendons. En quelques semaines, nous allons régler le problème”, affirme Ahmed Ag Acherid. Il fait partie de la centaine d’anciens combattants de la cause touarègue, impatients de rejoindre ces unités d’élite et d’en découdre avec les unités d’Al-Qaida. Les Touaregs n’admettent plus que les terroristes d’AQMI viennent piétiner leurs plates-bandes. “Souvent, ces terroristes viennent s’abriter sur notre terrain que nous connaissons bien. Si nous sommes armés, nous pouvons rapidement leur régler leur compte”, note Ahmada Ag Bibi, porte-parole des anciens rebelles, aujourd’hui député à l’Assemblée nationale du Mali, qui qualifie les membres de la branche maghrébine d’Al-Qaida de “voyous” dont les Touaregs veulent se débarrasser. 

Commentaires

  1. fahd dit :

    bravo tres bonne initiative ca prit trop d temp pour decide bon courage sinom adieu au tourisme vive larmé malienne

  2. Amine dit :

    C’est aux forces armées régulières maliennes et algériennes, a la limite, de pouchasser les terrorsites et non pas aux rebelles touaregs, qui sont en conflit armé ouvert contre les gouvernements centraux malien et nigerien.

    Avec celles des pays occidentaux, cette intervention va plutot compliquer les choses et les rendre inextricables.

  3. Anonyme dit :

    NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

  4. NARMOTARD dit :

    « Mali: Les Touaregs s’en vont en guerre contre Al Qaida », dites-vous.

    A mon humble avis, il ne faudrait pas perdre de vue la véritable réalité des enjeux économiques et stratégiques que représentent des régions telles que le Sahara, le Sahel et d’autres sites de par le monde.

    Convoitées avec une concurrence féroce, les ressources naturelles de ces régions sont exploitées prioritairement au bénéfice des industries des multinationales étrangères.
    En effet, ces dernières s’imposent grâce à leur maîtrise scientifique et technologique.
    Elles disposent également de la grande capacité d’intervention militaire ou diplomatique, formelle et informelle, de la part de leurs États respectifs.

    Si leurs intérêts l’exigent, ces derniers sont capables d’outrepasser le droit international en suscitant des guerres « préventives ».

    Ainsi, dans la perspective de « noyer le poisson », ils impliquent, de gré ou de force, des chefs de guerre et des États faibles car antidémocratiques, donc illégitimes, sous le prétexte américain, devenu classique, d’ Al Qaida.

    Ces États faibles réagissent inefficacement en s’agitant, sans le concours actif et démocratique de leurs populations respectives.

    Ces populations, locales et nationales, démocratiquement organisées, constituent les véritables garants crédibles pour la défense et la sauvegarde des richesses de leurs patries respectives souveraines.

    La non-implication de telles populations autochtones, démocratiquement organisées, demeure un handicap pour la sécurité de leur patrie et de leurs richesses naturelles et humaines.

    Que la lucidité soit chaque fois au rendez-vous !
    Que les peuples conscients exigent la démocratie et rejettent la violence d’où qu’elle vienne ainsi que la stupide course aux armes militaires !

  5. ana howa dit :

    a mon avis c’est pas vrai car tout ca est pour doctinè le people et manger encor leur rèchasse -lors ce que un people a peur c’est la rèalitè de la peur qi doit etre prisse en concèdiration plus que la rèalitè de la menasse

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