La mission secrète confiée par le général Larbi Belkheir a Saïd Sadi
Maamar Boudersa pour « Algérie Politique »
L »histoire de l’Algérie et plus particulièrement des tragiques évènements d’octobre 1988 n’a pas encore révélé tous ses secrets.
J’aborde dans cette brève étude un des aspects secrets de ces évènements, la mission secrète confiée par le général Larbi Belkheir, qui occupait le poste de secrétaire permanent du Haut conseil de sécurité en plus du poste de directeur de cabinet du président Chadli Bendjedid, à Said Sadi, présentement président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD).
Cette étude a pour sources les confidences des deux personnes rendues publiques depuis plusieurs années. La première est celle de Said Sadi, publié dans un livre édité par les éditions Parenthèses à Alger en 1990 sous le titre «Le RCD, à cœur ouvert, entretiens avec Said Sadi par Mohamed Habili».
A la page quatorze du livre, Sadi aborde le premier contact avec le pouvoir par l’intermédiaire d’un policier sans préciser ni son nom, ni son grade, ni sa fonction, qui lui indiquait que l’état de siège allait être instauré. Y assistait à cet entretien informel Mokrane Aït Larbi.
A la page quinze, Sadi confie à Habili ce qu’il a entendu de ce policier. Voici ce qu’il dit: «Il nous disait que certains membres du conseil de sécurité et du parti (FLN) pensaient qu’il suffirait de donner un bon coup en Kabylie pour l’exemple selon eux.»
IL précise à la page seize que des troupes d’élite étaient dans les locaux de
la BNA, du palais de justice, de la mouhafada, de la wilaya et même dans les centres de vacances avant l’instauration de l’état de siège.
A la page dix-sept, Sadi décrit le circuit informel de sa prise de contact avec le général Larbi Belkheir. Il se rend le 6 octobre 1988 à Alger et rencontre un ami lui et lui pose la question suivante: «y a-t-il une autorité dans ce pays qui puisse nous dire, ne fût grossièrement, quelles étaient les intentions de ce régime par rapport à la situation que vivait le pays».
Il cite le nom de son ami, qui n’est autre que Ghezali, un professeur de droit qui a contacté Boubakeur Belkaid, ministre de l’Enseignement supérieur, lequel a contacté Belkheir qui a fixé le rendez-vous. A assisté à ce rendez-vous secret, en plus de Sadi et Belkheir et Belkaid, Hachemi Naït Djoudi, qui, selon Sadi a rendu public cet entretien (page 19).
Dans une autre confidence recueillie par Sid Ahmed Semiane et publiée dans l’ouvrage «Octobre, ils parlent», édition le Matin (pages 145 à 154), Sadi confirme cette rencontre secrète et apporte des précisions sur les participants qui étaient Sadi, Mokrane Aït Larbi, Méziane Ghezali, Hachemi Naït Djoudi d’un côté et Larbi Belkeir et Belkaid de l’autre côté.
Cet entretien informel et secret est confirmé par Larbi Belkheir dans son témoignage sur les évènements d’octobre 1988 recueilli par le même auteur, SAS, et publié dans le même livre cité plus haut (pages 111 à 126)
Voici la réponse du général Larbi Belkheir à SAS à propos de ses contacts secrets: «oui. Avec Saïd Sadi, Naït Djoudi, Mokrane Aït Larbi et Méziane. Le président, que j’avais consulté, m’avait donné son accord et nous avons discuté des mesures d’apaisement susceptibles de ramener le calme et les perspectives d’ouverture politique.»
Comme l’Algérie était en état de désobéissance civile, les mesures d’apaisement et de calme ne sont autres que la neutralisation des forces dynamiques du Djurdjura qui pouvaient fédérer avec les autres forces, déjà, actives dans les autres villes du pays.
Voilà donc la mission secrète confiée par le général Larbi Belkheir au démocrate Sadi qui l’a acceptée. Il s’agit de neutraliser les forces montantes du peuple algérien, ses forces nouvelles, ses forces vives en lutte contre les forces du passé, les forces de la stagnation, du conservatisme, du pourrissement et de la terreur.
Depuis cette date, Sadi a toujours accepté les missions secrètes que lui confie le cabinet noir du pouvoir. A quel titre Sadi a rencontré le général Larbi Belkheir ? A titre personnel ? Au nom du FFS ? Au nom de
la LADDH ? C’est ce que refuse de dévoiler le démocrate Sadi. Est-il un agent déguisé en politique de ce pouvoir occulte ? Est-il un opposant marionnette de ce cabinet noir qui lui fixe, à chaque fois, des rôles à jouer comme dans des pièces de théâtre ? C’est ce secret qu’il faut connaître pour découvrir le fil conducteur du comportement politique de ce monsieur, qui ne sait que neutraliser et dénoncer les forces en rébellion avec le pouvoir du passé.
Le livre en question est entre mes mains. Je l’ai acheté par hasard, non à l’état neuf, mais à l’état d’occasion. C’est une aubaine pour moi, parce que le premier utilisateur du livre avait soigneusement souligné les arguments prouvant l’accointance du Dr Saïd SADI avec le clan dur du système, et ce, bien avant le 5 octobre 1988. Je ne manquerai pas de revenir pour donner mon point de vue sur cet article, très, très intéressant.
En tout cas, ça continue pour Sadi. Il vient d’avouer lors de sa récente conférence à Paris qu’il a soutenu les « autonomistes » kabyles dans le but de « créer une tchektchouka politique » (sic). Si ce n’est pas de l’irresponsabilité, dites-moi ce que c’est!!
Dans cette rencontre il y avait aussi Nait Djoudi qui était aussi le représentant du FFS non ?Vous avez oublié de le mentionner.
C’est à partir de cette rencontre qu’une déclaration a été rédigée au nom de la communauté universitaire de Tizi Ouzou appelant au calme en Kabylie .le soir de sa diffusion à Hasnaoua ,Matoub était la par hasard ,il avait proposé aux distributeurs de cette fameuse déclaration son aide et la suite vous la connaissez …
@B.AMAR
Cher camarade,peux-tu m’indiquer où puis-je me procurer ce livre?Si oui, donnes-moi l’adresse d’une libraire que tu connais!MERCI D’AVANCE camarade.
Petite contribution trouvée dans la presse qui rappelle les méfaits de ce sinistre Saadi et consorts dans la déscente en enfer de l’Algérie depuis les positions éradicatrices jusqu’au soutien sans faille à Boutef. L’article n’aborde même pas l’autre volet de la personalité de cette crapule wlid França que sont ses loyaux services rendus aux Services français qui font que Monsieur -5% est le seul non officiel DZ qui est reçu à sa décente d’avion à Paris par une escorte de la DGSN!
d’abord monsieur REDHA MALEK; J’ai lu votre diagnostic sur l’échec de Bouteflika en tant que transition du militaire vers le civil et je constate que vous avez décidément le don, superbement partagé avec Saïd Sadi, de vous dédouaner de vos responsabilités dans cette catastrophe.
N’avez-vous pas une part énorme dans le fait que cette illusion, cette pseudo- transition, s’est installée ? N’avez-vous pas joué un rôle majeur, vous et Saïd Sadi, dans la consolidation du régime de Bouteflika ? Le soutien que vous avez apporté, de 1999 à 2001, à la Concorde civile de Bouteflika, puis à sa politique, a déterminé toute la suite. Rappelez-vous que ce fut avec la caution des « démocrates » qui ont accepté de siéger avec les quatre partis constitutifs de la majorité gouvernementale, le FLN, le RND, le MSP et Ennahda, que Bouteflika a formé, le 24 décembre 1999, un gouvernement au sein duquel ses proches vont détenir pour dix ans les postes-clés, (Abdelatif Benachenhou aux Finances, Chakib Khellil à l’Energie, Hamid Temmar à la Participation et aux réformes, Yazid Zerhouni, ancien chef du contre-espionnage sous Boumedienne, à l’Intérieur pendant que l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia devient ministre de la Justice).
Plus concrètement, M. Redha Malek, ne croyez-vous pas que vous et Saïd Sadi, avez livré Mohamed Gharbi ?
Il faut peut-être rappeler, en effet, que ce « repenti » sur lequel a tiré Gharbi, Ali Merad, ex-militant du parti dissous, devenu chef régional de l’AIS puis commandant des phalanges de la mort, venait de bénéficier de l’amnistie de la Concorde civile en 2000, la Concorde qu’avait engagée Bouteflika en 1999 avec l’aide des militaires et…des démocrates du RCD et de l’ANR.
Pensez, M. Redha Malek, qu’avant de tirer, le 11 février 2001, sur le repenti islamiste qui déclarait vouloir l’assassiner, Mohamed Gharbi, moudjahid et patriote, aujourd’hui condamné à mort, était depuis longtemps un homme seul.
Vous l’aviez lâché.
Nous l’avions déjà abandonné.
Abandonné à ses perplexités, puis à ses angoisses et enfin, à sa colère. Mohamed Gharbi ne reconnaissait plus l’Algérie pour laquelle il avait pris les armes en 1956 puis en 1994, quand il constitua le premier Groupe de légitime défense (GLD) de la région.
Rappelez-vous, M. Malek, que c’est à cette époque que s’est installée la politique capitularde. Vous aviez choisi de « soutenir les généraux » que vous fustigez aujourd’hui. Un soutien obscur. Il n’est un secret pour personne aujourd’hui que la politique dite de « concorde civile » prônée par Bouteflika, n’a servi que de couverture politique à des accords conclus auparavant entre une branche l’armée algérienne et l’AIS (Armée Islamique du Salut). Les décideurs algériens, allergiques à toute solution politique à la crise qui secoue le pays depuis 1991 – car conscients du rapport logique entre une véritable solution et le départ du régime – ont conclu des accords avec le groupe terroriste de Madani Mezrag en juillet 1997, et cela dans des conditions très obscures.
Si l’histoire n’oubliera pas votre action durant la guerre de libération, elle n’oubliera pas non plus votre défaillance, pour ne pas dire trahison, durant les deux premières années du règne Bouteflika, trahison (comme celle du RCD et de Saïd Sadi) qui a fortement contribué à l’enracinement du clan Bouteflika à la tête de l’Etat algérien. En un mot, à duper l’opinion sur la réalité de la « transition du militaire vers le civil »
Venant de Saïd Sadi, la « collaboration » de l’année 2000-2001 avec Bouteflika, relève d’une exécrable ambition des petits clercs. Mais venant de vous, d’un homme historique, elle a légitimé le travestissement de la mémoire, elle a aidé Boutefilka, comme le dit l’historien, à réorganiser «la mémoire collective après 40 ans de confusion idéologique et de perte d’une histoire réelle… pour occuper pratiquement seul un espace symbolique et imaginaire, celui de la nation et du nationalisme ».
L’heure était aux euphories, aux discours creux de Bouteflika, à la Concorde civile et aux retournements de veste.
Gharbi n’en croyait pas ses oreilles ! Huit ans après avoir repris les armes (en 1993) pour défendre l’Algérie, prise d’assaut par les groupes terroristes qui semaient mort et désolation dans sa ville, Souk Ahras, huit ans après avoir créé un groupe d’auto-défense (qui atteindra le nombre de 300 membres) pour traquer les phalanges islamistes, voilà que les chefs et membres de ces phalanges de la mort allaient bénéficier de la grâce amnistiante, avec la bénédiction du président et de partis anti-intégristes !
Mohamed Gharbi était déjà un homme seul quand il entendit à Béjaïa, le président Bouteflika déclarer à Béjaïa qu’« un terroriste est algérien comme tous les autres » et, ce vendredi 03 septembre 1999, M. Said Sadi dans une conférence de presse au siège de son parti à Alger, annoncer et expliquer le soutien de son parti par un « OUI » actif à la politique de « concorde civile » de Bouteflika et déclarer que « dès le départ, le RCD a noté que cette loi sur la concorde civile était du point de vue juridique acceptable »
Du point de vue juridique ? Mais toutes les compromissions historiques sont emballées dans un empaquetage « acceptable du point de vue juridique » ! Pressés de soutenir Bouteflika et de participer au prochain gouvernement, le RCD et l’ANR apportaient la caution des résistants, c’est-à-dire de gens comme Gharbi, à une entreprise de trahison nationale.
Vous et Saïd Sadi aviez fait un usage frauduleux et dévalorisant du discours « éradicateur » ; vous avez brouillé la réalité ; vous avez aidé à duper l’opinion…
Ce fut votre première grande forfaiture : vous et le RCD aviez lancé l’illusion que les combattants anti-terroristes, les familles de victimes et les catégories sociales les plus opposées à l’islamisme, (et dont vous étiez supposés être les porte-voix) avaient fini par faire corps avec la politique de Bouteflika ! Vous aviez unilatéralement considéré l’approbation du peuple algérien à « la concorde civile » comme « une leçon sévère » à « ceux qui se revendiquent de Sant Egidio » Dans un contexte de contrôle absolu des médias lourds, il suffisait pour le pouvoir de mettre Redha Malek et Saïd Sadi sur haut-parleur et d’étouffer les voix récalcitrantes, pour créer cette illusion. Ainsi, nous n’entendrons pas les associations de familles victimes du terrorisme récuser la démarche présidentielle, nous ne saurons rien du communiqué de l’Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVITAD) affirmant n’avoir donné aucune « procuration ni au Président de la République, ni au Parlement, ni au reste du peuple pour pardonner aux assassins », nous ignorerons tout de la déclaration de « Djazaïrouna » dénonçant « l’impunité » qu’accorderait aux « terroristes » les projets d’Abdelaziz Bouteflika. Nous écouterons, en revanche, et à profusion, le docteur Sadi clamer à la télévision que « la loi sur la Concorde civile va rendre leur dignité aux Algériens », qu’elle est l’exacte contraire de la plate forme de Rome qui mettait l’Etat en situation d’abdication », que « la remise des armes se fera sans conditions », que « La justice passera à chaque fois que les auteurs des crimes de sang seront identifiés. » et que « jamais il n’y aura de reconstitution légale » de l’ex-FIS » (dans une interview qu’il a accordé au quotidien le Matin du 10/11-09-1999)
Oui, vous aviez joué un rôle majeur dans l’enracinement du régime de Bouteflika. C’était le temps où l’’ENTV et toutes les salles d’Alger s’ouvraient brusquement au RCD et à l’ANR ! Le chef de l’Etat lui-même exhortait les Algériens à aller écouter le chef du RCD : « Je salue le civisme des députés RND, FLN et MSP qui ont assisté au meeting de Said Sadi à la salle Ibn Khaldoun », clamera Bouteflika le 13 septembre à partir d’Oran.
Brouillage de la réalité
Ce qui était frappant dans cette surenchère que vous aviez développée avec le RCD est que toutes vos affirmations ne reposaient sur rien et qu’elles étaient en parfaite contradiction avec les propos du président de la République. Ainsi, pendant que le RCD criait haut et fort que « la démarche de Bouteflika sonne le glas de l’islamisme politique », affirmaient régulièrement les responsables du RCD. (…) et que du côté de l’ANR on vous entendait affirmer que « le référendum du 16 septembre 1999 signifiait le balayage de tous les miasmes de Sant’Egidio, » Bouteflika affirmait tout aussi haut et fort que la Concorde n’est pas contradictoire de celle de Sant’Egidio
Vous aviez déformé la réalité.
Mohamed Gharbi voyait, lui, dans sa ville, dans les villages avoisinants, dans les campagnes, ce que ni Redha Malek, ni Saïd Sadi ne voyaient dans leur bunker algérois : le renversement brutal du rapport de forces en faveur des islamistes ! Ces derniers étaient fondés à croire qu’ils avaient gagné la partie. Ainsi, pendant que vous clamiez que « la démarche de Bouteflika sonne le glas de l’islamisme politique » et que « jamais il n’y aura pas de reconstitution légale » de l’ex-FIS », les chefs politiques de l’islamisme, parlant en vainqueurs, exigeaient la capitulation. Sur France 2, Ali Benhadjar, l’émir de la Ligue pour la Daâwa et le Djihad (LIDD), chef du groupe qui a semé la mort durant des années à Médéa, déclarait sur un ton de menace : « Si nos exigences ne sont pas satisfaites, je crains que d’autres éléments reprennent le maquis. »(Le Matin du 20/12/2000, p.4). Nos exigences ? Il s’agit, bien sûr, du retour de l’ex-FIS. Ahmed Benaicha, l’ex émir de la région Ouest de l’AIS, est très explicite dans une interview accordée au quotidien national La Tribune le 06 novembre 2000: « Pour le reste, l’ouverture du champ politique, nous espérons qu’il se concrétisera prochainement comme prévu. »
C’était la première grande erreur des démocrates et de ceux qui, parmi les généraux, pensaient juste « ramener la paix » sans contrepartie. Ils avaient épousé la plus belle illusion (ou sournoiserie) de Bouteflika qui déclarait le 23 août 1999 à Rimini ( Italie) que « les bénéficiaires de la loi doivent faire la preuve qu’ils ont définitivement renoncé à la violence. » et que « la loi ne comporte ni compromis ni compromission de l’Etat. » est-ce là une façon de dire au président qui a déclaré – toujours à Rimini – que « la loi les prive du droit de créer un parti ou d’être élus pendant un certain temps. », que ce « temps » est déjà expiré ?
Pendant ce temps, le RCD de Saïd Sadi, tout en relevant des erreurs et des maladresses (la « marche arrière » de Bouteflika à l’égard d’Israël, le report de l’invitation faite à Enrico Macias, le refus de l’officialisation de tamazight) et en admettant la lenteur des changements politiques et sociaux, continuait d’exprimer également son soutien au président de la République, et évoquait le récupération de 4500 armes et l’évacuation de régions entières par les « terroristes ». Fadaises ! Il suffit pour cela de lire les réponses faites à Bouteflika par les islamistes pour savoir, en fait, que la remise des armes se fera avec conditions. Il ressort clairement de la lecture de ces textes que les accords n’ont pas été conclu entre une armée nationale forte et une armée de terroristes islamistes « à genoux » mais bien avec une horde terroriste qui ne se voit pas du tout vaincue et qui pose ses conditions elle aussi, sous réserve de reprendre la lutte. C’est l’Etat qui a dû faire le plus de concessions, puisqu’il n’a même pas obtenu de ceux-ci le moindre geste de repentir… Ne les a-t-on pas d’ailleurs vu rejeter même le qualificatif de « repenti » eux qui se considère toujours être dans la bonne voie !
Ce fut cette réalité que vous aviez brouillée, en complicité avec le RCD, M. Malek !
Dans son village, Mohamed Gharbi la vivait, cette réalité. C’est parce que le rapport de forces avait basculé en faveur des islamistes, c’est parce qu’ils parlaient déjà en vainqueurs, c’est parce que Ali Merad et la horde de tueurs intégristes rentraient chez eux, « avec tous les honneurs », que cet ancien émir de l’AIS s’est cru fondé à provoquer Gharbi à chaque fois qu’il passait devant sa maison, en le menaçant de mort: « Espèce de taghout, ton jour est venu. »
Oh, il a bien essayé d’alerter les services de sécurité, une fois, puis une seconde et une troisième…Mais à quoi bon ? Le pouvoir confortait Ali Merad dans son arrogance.
Le 2 février 2001, vers 22h, Gharbi est devant le complexe sportif, le chef terroriste, en compagnie d’un autre repenti, passe devant lui et lui lance en exhibant un pistolet automatique : « Ton heure est proche ! » Le lendemain, Mohamed Gharbi informe le commandant du secteur militaire de Souk Ahras et les différents services de sécurité, en les avertissant que dans une semaine si des mesures ne sont pas prises pour assurer sa sécurité, il passera à l’action. Ne voyant rien venir, le patriote prend la décision de se faire justice
Alors, oui, il fallait rappeler tout ça pour ne plus jamais nous tromper de combat…
Ni de héros.
Abbas G.
sadi n’est pas un opposant c-est clair et nette.il était corps et âme avec les généraux et ouvertement contre le respect de la constitution .il était du coté de ce clan des généraux qui ont commis de vraies crimes contre l’humanité.sadi est une imposture.
salut camarade smail, le livre là, je l’ai chez moi.
je te le ramenerai au siege nationnal.
salutation militante.
je crois naïvement que l’auteur de cet analyse de deux lignes parallèles a réussi un découpage de lignes sur mesure qui en cache soigneusement les entre-lignes. car quand en recoupe les passage a volonté désirée on peut en faire une étude de deux lignes très perspicaces. je n’aurai pas marché un certain 05/10/88 car je ne me suis pas invité au cercle des observateur passif sur la colonisation de tout un peuple depuis des siècles. vous les autonomistes on vous aime quand vous couvez les œufs de l’autruche. sachez ou mettre votre tête.
Avant d etre un homme politique ,il faut avoir ses principes ,sa crédibilité .
quel est son angle de vision politique ?qelles sont ses perspectives ?son édiologie ,sa philosophie politique.
Khobsiste OUI comme tout les autres
le niveau MKARKAR .ca ne vaut pas la peine d en parler
Apres tout ce n est q un vendu .
Au fait ,en ce qui concerne ses relations avec belkheir .ellah yaalam .
en tout cas il a survecu la decenie NOIRE
Sadi avait accepté de jouer avec Belkheir-Belkaïd en octobre 88 (ce qui a abouti à la création du RCD à Tizi Ouzou sur le dos du MCB)à l’opposé de Naït Djoudi qui a refusé
Et en janvier 92 quand il a été avec Khalida un des supplétifs de l’armée avec le fameux et triste CNSA
Il ne faut pas oublier que Said Sadi a tenu les assises du RCD avant meme l’doption de la constitution consacrant le multipartisme, dans le but bien sûr de baarrer la route au FFS et parsiter le climat politique. Sadi est la marionnette de Belkhir et il est toujours l’executeur des sales besognes. Il est aujourd’hui milliraaires et fait partie des nouveaux riches de l’Algérie mise par ses parrains à feu et a sang. Sadi est un traître.
@ smail lamrous,
Sincèrement, je ne peux vous orienter vers une librairie précise, car moi-même j’ai acheté ce titre (occasion) chez un marchand ambulant dans un marché public du centre.
Cependant, pour vous faciliter la recherche, je vous donne les coordonnées du livre.
Auteur: Saïd SADI
Titre: LE R.C.D à cœur ouvert (Entretiens avec Saïd SADI par Mohamed HABILI)
Editeur: Editions Parenthèses – Alger -
Dépôt légal: 2eme semestre 1990
Imprimeur: Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) Unité de Reghaia.
Illustration : Photo de Saïd SADI en lunettes.
Je vous souhaite bonne chance.
La question qui se pose est de savoir si la décision prise par ceux qui ont appelé au calme fût une bonne chose ou pas pour la région.Pour ma part, je considère que cette décision fût sage car le pouvoir n’attendait que le soulévement de la Kabyle pour provoquer,une fois de plus, un carnage et, du même coup, instrumentaliser cette révolte en la présentant comme un danger pour l’unité de la nation.Il pouvait ainsi étouffer dans l’oeuf,comme il a l’habitude de le faire, toute contestation en réveillant les sentiments anti Kabyles des autres régions.
Ps:Il semble qu’il n’eut pas une seule réunion à la présidence mais plusieurs.A ma connaissance,Le docteur Nait-Djoudi n’assista qu’à une seule suite aux divergences avec les autres participants.
Aussi, il semble que FFS ne fût pas associé à l »appel au calme lancé en Kabylie.
L’auteur du commentaire est loin du « scoop escompté ». Il nous done des nformations »secrétes » tirés dans le livre du concerné!! Il nous résume un livre écrit il y a une vingtaine d’année prté , par ailleurs à la conaisance du public. Je suis en possesion du livre depuis 1990.
« La mission secrète confiée par le général Larbi Belkheir à Saïd Sadi », dites-vous.
Cette mission secrète de la rencontre hyponyme du 6 octobre 1988, mérite, à mon sens, plus d’attention et de débat contradictoire politique que les acteurs en personnes.
Il s’agit ici d’une démonstration pratique de l’action psychologique de la police politique SM-DRS du régime de la RADP.
Usant et abusant de l’emploi de la politique de la carotte et le bâton, cette officine du secteur secret algérien dominateur et faiseur de rois, conjugue, à la fois, l’évocation de la terrifiante répression militaire en Kabylie, ainsi qu’annoncée par le flic dans les pages 14, 15 et 16, et l’alléchante proposition des prétendues « mesures d’apaisement susceptibles de ramener le calme et les perspectives d’ouverture politique ».
Ainsi, les chargés de mission seront soit atteints par le mal politique SM-DRS, soit porteurs sains du virus, tels les sidaïques vis-vis du virus VIH de la maladie du sida.
Je suis donc d’accord avec maître Maamar Boudersa.
c’est tous des faux et des opportunistes ils se jouent la gueule des kabyles et des algériens alors qu’ils laissent le peuples tranquilles a bon entendeurs salut
C’est pas la première fois qu’on s’attaque on la personne qui est Said Sadi le contraire m’aurait étonné.une précision pour remettre les choses à leurs place heureusement des personnalités comme said sadi existe encore en Algérie qui dénoncent qui essayent de faire bouger les lignes de ce pouvoir scléroser.comme réponse à ceux qui essayent toujours de casser de l’homme par le dénigrement et le mensonge son parcours militant depuis son jeune age et la meilleure réponse à tous ces connards et ces imbéciles qui se pavanent dans les salons de la républiques au dos de l’Algérie et des algériennes et algériens.