Qu’a-t-on fait du capital intellectuel et du savoir-faire algérien ?
El Hadi pour « Algérie Politique »
L’Algérie a beaucoup investi dans les années 60 ,70 et début des années 80: tous les universitaires étaient boursiers et l’enseignement était de grande qualité. Malheureusement, une fois diplômé, l’universitaire est marginalisé car considéré comme une menace potentielle pour les détenteurs du pouvoir de décision dans système de parti unique, d’où le choix de l’exil ou de repli sur soi. Quant à la classe ouvrière et les artisans, ils ont sombré dans le gain facile. Au départ ils avaient choisi le salariat dans les sociétés nationales puis « le bricolage » et l’opportunisme, l’ex artisan peut changer du jour au lendemain de spécialité au grès des besoins du moment.
Ainsi, on voit le menuisier qui devient forgeron, le maçon devient carreleur, le boucher devient marchant de sandwichs etc… Ainsi l’Algérie a perdu ses créateurs et ses têtes pensantes et l’Algérien s’est transformé en consommateur en puissance revendiquant de plus en plus des biens de consommation d’importation vu qu’il produit très peu, oubliant l’effort et la fierté de jouir du fruit de son labeur.
Pour avoir la”paix” sociale, les décideurs ont laissé faire et 50 ans après on s’aperçoit que l’Algérie manque de tout (électriciens, menuisiers , plombiers, maçons .. techniciens de qualité , architectes , médecins ….etc.
Les responsables politiques doivent absolument réagir et pallier à ce déficit énorme en revalorisant le travail, l’effort, la créativité et combattre le parasitisme en arrêtant de jouer au père Noël et de transformer le citoyen en rentier rêvant de devenir millionnaire (pardon je voulais dire milliardaire) en sirotant son café à longueur de journées sur ce qui reste comme terrasses de café. A lger notamment, depuis des années, les moindres espaces sont exploités pour faire du petit ‘commerce’, même les pissotières n’ont pas échappé aux transformations pour des opportunités du moment.
Pendant que le rêveur (dindon de la farce) continue à survivre dans ses chimères, les vrais milliardaires continuent à s’enrichir pourvu qu’on continue à importer les biens de consommation, la main d’oeuvre étrangère génératrice de transactions et d’affaires juteuses, et à inciter les jeunes “inutiles ” (aux yeux des affairistes )à traverser la méditerranée à la nage .
Sommes nous en Algérie ou en Afghanistan?
En dehors des pauvres moutons qui n’y sont pour rien, c’est quoi ces talibanes qui rentrent à l’Université? Pôvre pays!
je ne sais rien
Héritage : Naître femme en Algérie, c’est ne pas être
Bouteflika encourage la vente des biens terriens, se fiche du droit de la femme à l’héritage, La loi coutumière, « le HABOUS, exclue de l’héritage, et de l’usus fruit, tout descendant de sexe féminin. Ce qui permet en ce moment aux hommes héritiers d’user et d’abuser de ces lois coutumières archaïques, injustes et sexistes. L’Islam semble t-il, ne reconnait pas le Habous, concède à la femme le droit à l’héritage mais que dit la loi algérienne à ce sujet ?
Je suis une femme veuve et mère de cinq enfants, mes frères m’excluent de l’héritage de biens terriens dont notre père décédé, n’a laissé aucun testament sauf celui de mon arrière grand – père, qui indique dans un document colonial que ses terres sont « Haboussées ». Mes frères ont commencé à brader nos terres au profit de certains compatriotes fortunés. Je vous prie d’éclairer ma lanterne car le silence est souvent le cri le plus puissant pour appeler au secours !
Fatima de la wilaya de Médéa
Mettons vos « Dindons de la farce » ,les Harkis de coté.
ce que l’on sait c’est que ces messieurs du conseil de la REVOLUTION , apres 62 ou 65 ont commencé à …CREER.
Ils ont crée …quoi? Une anarchie organisée …
Et quand on sait que l’Algerie a gaspillé des milliards de dollars pour les equipements militaires Sovietiques ,
pour equiper ses armées à Tindouf,ou a la frontière avec le Maroc,on comprend mieux :Ceux de la « Revolution » ont CREE
une guerre de luxe…UNE GUERRE FANTOME !