Le peuple… toujours et encore tricard !
Persifleur pour « Algérie Politique »
Il y a 56 ans les espoirs étaient immenses et la détermination tenace pour terminer enfin avec un colonialisme qui n’avait que trop duré. Sept ans plus tard, et au prix de centaines de milliers de morts le peuple algérien sortait dans la rue pour crier sa joie d’être enfin débarrassé du joug colonial.
L’allégresse fut de courte durée, car un nouvel envahisseur avait pris la place de l’ancien au nom d’une légitimité révolutionnaire qui a conduit à des règlements de comptes d’une rare violence entre les “frères” d’hier.
Depuis nous avons été le laboratoire d’essai de toutes sortes de doctrines, expérimentées sur nous par des gens affiliés à la même bande, servis en cela par des milliers de supplétifs zélés et voraces que l’on dégomme au gré des recompositions politico-mafieuses.
Aujourd’hui nous vivons à l’ère d’un capitalisme sauvage sans règles ni lois, baigné dans une inculture révulsive le tout mijoté dans des relents de religiosité ostentatoires méticuleusement contrôlés par les suppôts (interchangeables) d’un pouvoir toujours aussi chatouilleux sur des prérogatives qui lui ont permis de confisquer à tout un peuple son indépendance chèrement payée.
Hier,la France, féroce pays colonisateur a quitté les lieux non sans avoir édifié bons nombres de réalisations majeures, certes réservées exclusivement à son peuplement européen qui pensait que sa présence allait être pour toujours.
De nos jours, nous sommes soumis de force à un diktat scélérat, qui a su tuer dans l’oeuf toutes velléités de revendications tout en montrant son incapacité à gérer les affaires d’un pays qui a été livré sans scrupules aux pilleurs de richesses nationales et aux fossoyeurs de la mémoire collective.
Un autre Premier novembre est requis.
Mais est-il pensable que l’Histoire puisse nous accorder une deuxième chance ?!
Je reste pour ma part très sceptique quant à sa bienveillance pour nous accorder une séance de rattrapage, prodigieusement salvatrice !
Oui pour un autre novembre celui de la lutte contre le clientélisme , contre la corruption , contre l’extrémisme ,contre l’intolérance et contre le mercenariat .Oui pour un autre novembre celui de la liberté d’expression et d’entreprendre , celui de la prévalance de l’intellect sur la panse celui du coeur contre la bourse celui de la belle parole contre les armes des extémistes du combat du terrorisme par le droit et la justice , oui pour un novembre qui revalorise les compétences et le combat des idées , oui pour un novembre qui éfface l’image négative qu »ont donné les exrémistes de notre religion , oui et encore oui pour un novembre qui donne sa vraie place à la culture algérienne et qui nous fera oublier ce pan arabisme qui a servi comme cheval de Troie aux médiocres et aux incultes.L’algérie par les moyens dont elle dispose actuellement peu profiter de la pagaille générée par la mondialisation pour relancer son économie à condition de marginaliser les escrots qui gravitent autour des centres de décision et de faire appel à toutes les compétences ou qu’elles se trouvent
Un autre 1er Novembre ? Je dirais plutôt revenir à la morale de Novembre. Nos gouvernants ne s’en soucient point,car il sont fort occupés à se remplir le « VENTRE » comme des animaux.
http://algerieplurielle.over-blog.net/article-al-jazeera-fait-fondre-la-grande-revolution-du-1er-novembre-1954-60405354.html
@.Amar
vous dites la morale du 1er novembre , mais qui est apte de nos jours à enseigner et de transmettre ces valeurs : l’école ? l’enseignant lui même est incapable de vous narrer l’histoire du pays la plus récente de 1954 à 1962 , les vrais historiens qui sont marginalisés au profit d’apprentis historiens courtisans et intéréssés ? la
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la télévision ? elle est boudée par la majorité des jeunes pour cause d’indigence et de cachexie intellectuelle ; et je » comprend « que des médias hostiles à l’Algérie et à son histoire prennent le relais pour minimiser la portée de la révolution et remettre en selle les mercenaires des années 90 ,est ce les auteurs de la glorieuse époque ,encore en vie ? pour certains , heureusement peu nombreux ils sont rentrés dans le cercle des courtisans à la recherche de faveurs et pour la majorité , usée par le dédain et le peu de sollicitation de la part des médias et des « historiens » observe ,je suppose dans la douleur , l’état actuel de la nation et espére qu’un jour les détenteurs des pouvoirs de décision aient un sursaut d’orgueuil et retrouvent les valeurs morales qui ont caractérisé de tout temps l’algérien , la vraie locomotive pour le pays reste la jeunesse et surtout l’université mais regardant dans quelle état elle se trouve .Tout est à reprendre à zero , le citoyen doit retrouver :- le sens de l’éffort , du gain généré par le labeur et non par l’arnaque – le sens de l’esthétique et du beauu (regarder dans quel état se trouve les villes algériennes,en particulier la ville d’Alger – le respect d’autrui et le respect de l’autre quelque soit ses croyances ,en prouvant notre soilidité dans notre croyance et notre attachement à notre religion dont l’image a été ternie par des comportements qui lui sont complètement étrangers ; en un mot le chantier est immense mais il faut l’entamer avant qu’il ne soit trop tard