Il y a 15 ans, M’barek Mahiou était assassiné
M. Mahiou qui avait été secrétaire général par intérim du parti était une de ses chevilles ouvrières. Partisan d’une solution politique à la crise nationale, il était fondamentalement opposé à l’option sécuritaire du pouvoir. «La sortie de l’impasse, nous la voyons à travers un compromis démocratique qui exige que les forces politiques tant dans l’opposition qu’au sein du pouvoir se rassemblent autour d’un Contrat national pour la démocratie », disait-il. Ce type de position suscitait alors les foudres du pouvoir et de leurs différents relais. «Ce n’est pas parce que quelqu’un a des idées fondées sur la religion qu’il est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on prétend être moderniste ou démocrate qu’on n’est pas terroriste», disait M’barak Mahiou.
« Il y a 15 ans, M’barek Mahiou était assassiné », dites-vous.
Victime de l’absurde « raison d’État » non déclarée, pour ses idéaux de démocratie, de justice sociale, de paix et de souveraineté populaire pluraliste dans l’unité nationale, Mahiou M’barek, à l’instar de tant d’autres chers chouhada algériens, a été rappelé par Dieu.
Rahimahou Allah.
« dhakir fa inna edhikra tanfaou el mouminine »
L’Algérie a perdu pendant la décennie noire des milliers de ses meilleurs enfants , victimes de l’obscurantisme de l’ignorance et de l’opportunisme , période pendant laquelle le pays s’était transformé en laboratoire de l’extrémisme par la volonté de pseudos pays frères arabes et autres qui ont manipulé des psychopathes et des mercenaires pour arrêter la volonté de changement et de progrès d’une jeunesse dynamique et fiere de son appartenance à un pays dont l’histoire est jalonnnée de combats et de résistance à toute forme d’asservissement. Oui pour la reconciliation entre les algériens sincères non à l’oubli , nous ne pouvons pas avancer si on casse le rétroviseur… j’invite les fidèles à lire et à méditer sur la plaque apposée au front de la mosquée du quartier l’appreuval : EL WAFA BIL AHD = fidèle au sement , quel serment ???
Allah Yarham Mbbarak Mahiou et tous les martyrs de la démocratie.
Mahiou M’Barak fut l’homme des convictions qui ne reculait devant rien Lorsqu’on lui préconisait de quittait le quartier chaud qu’il habitait, il répondait toujours en disant: Je n’ai rien à me reprocher, je suis militant du FFS, parti de la démocratie. Je n’ai jamais fait de mal à personne,je n’ai rien à craindre disait-il à la veille de son assassinat.
Hélas, camarade M’Barak, les forces du mal ont eu raison de toi et tu es parti à la fleur de l’age sans avoir eu le temps de réaliser ton projet de démocratisation de la société algérienne pour laquelle tu t’étais donné à fond et laquelle t tenais avec beaucoup de convictions!
Tu étais aimé de tous tes camarades de Kouba auwquels tu manques beaucoup surtout avec ta gentillesse et ton tact à aborder avec eux tous les sujets relatifs à la politique de ton pays.
Encore une fois, Allah Yarhmak ya M’Barak,nous gardons le souvenir de ton sourire si gentil avec tout le monde!
« Ce n’est pas parce que quelqu’un a des idées fondées sur la religion qu’il est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on prétend être moderniste ou démocrate qu’on n’est pas terroriste » Voilà la phrase qu’il ne fallait pas dire. Allah yerrahmek.
N’oublions jamais, jamais les morts et les disparus qui sont tombés sous les balles du régime algérien ou décapités par les fous d’Allah. Si ces derniers sont des ennemis déclarés du peuple, le premier est pire, car il est censé le défendre. Les disparus et les victimes politiques rappellent à ceux qui ont la mémoire courte ce que nous valons réellement pour ce pouvoir militaire inhumain et pour les lâches politiques qui le représentent.
Quand un président de la République est abattu sans que les véritables coupables soient jugés et châtiés, quand des milliers de personnes sont abattus et leurs corps portés disparus, nous sommes alors tous soit des esclaves soit des morts vivants d’un monstre qui ne décline pas son nom. Il n’y a pas d’Etat au sens classique du terme, monsieur Mahiou et des milliers d’autres en ont fait les frais. Nous sommes tous à la merci d’un régime criminel. Le slogan de celui-ci est ceci : « tu fermes ton bec ou tu crèves ». Une fois que l’homme libre disparaît dans des circonstances obscures, le pouvoir, sa justice et son administration oublient jusqu’à ton existence. Qu’il ait une tombe ou pas, il n’en a rien à foutre. Les citoyens dignes de considérations sont ceux qui les servent avec dévouement et appartiennent leurs harems. Le citoyen ordinaire ne vaut pas le prix d’un vil insecte.
Les discours d’apparat, les salamalecs, les déclarations patriotiques et les cérémonies protocolaires, grandioses ou sobres, dans lesquels les militaires et leurs laquais nous montrent un visage humain, ne doivent pas nous berner. Nous avons affaire à des monstres. Ils ne doivent pas faire oublier notre situation, celle d’éternels serfs sans opinion, de sous-citoyens qui n’atteindront jamais la maturité et ne pourrons prétendre au rang de dignité qu’ils occupent, eux et leurs rejetons.
Les assassinats et les tortures sont la première arme que connaissent les généraux assassins pour régler des problèmes politiques. Le déni de mémoire qu’oppose le régime aux familles des victimes de la décennie rouge est la meilleure preuve de sa culpabilité.
N’oublions jamais que l’Algérie est toujours sous le joug d’un pouvoir assassin. Rien n’a changé. Tout le monde le sait, mais peu en gardent les séquelles morales et s’en souviennent quand il s’agit de faire des analyses politiques. Quand il s’agit de remonter vers la source du mal qui diffuse son poison dans l’Administration et dans la société, rares sont les analystes qui ont assez de cran, de souffle et de lucidité pour le faire.
Je le revois avec son eternelle cigarette à la bouche.Sa jovialité son ardeur au travail n’ont pas d’egal
Allah Yarhamou. Le rappel de la position politique de cet homme probe et engagé pour son pays est utile. Merci de l’avoir fait.
Inoubliable ! Impossible d’oublier le crime politique dont Mahiou est victime.
Cheville ouvrière du FFS, Haut cadre du pays, fauchés à la fleur de l’âge par les criminels de la Sécurité militaire,
alias la Gestapo locale …
Mahiou est issu d’une famile combattante, une famille d’honneur qui a donné plusieurs membres pour l’indépenda
ce de l’Algérie, contrairement à ces harkis de Généraux, ex serviteurs zélés
de l’Armée paitiniste coloniale …
Mahiou , après Mécili, et bien d’autres cadres du FFS ont été assassissinés par ce Pouvoir militaire
dictatorial, mafio-criminel, à la solde
de l’ex-Puissance coloniale et des Yankées US …
Perpétuons la mémoire de ces héros !
Célébrons leurs combats !
Refusons l’oubli et l’impunité !
Unissons-nous pour la construction d’un Etat de droit social, démocratique,
moderne,progressiste,laic,pluralite !