Ahmed Fattani passe de mercenaire à « talentueux journaliste »

fattani.jpgDix ans d’… Expression directe 

Par Hacen Ouali El Watan 

Le quotidien L’Expression a fêté, jeudi dernier, ses 10 ans d’existence. Une décennie rythmée de défis que relève une jeune équipe rédactionnelle passionnée et entourée «d’anciens».  Le tout mené par le «gourou» Ahmed Fatani. Depuis 2000, la publication a connu beaucoup de succès, et ce, malgré un parcours parsemé d’entraves. Les contraintes économiques et la marge de liberté qui se réduit de jour en jour n’ont pas entamé la détermination de nos confrères et consœurs de L’Expression de continuer à informer leurs lecteurs. Chaque jour est une bataille pour eux. Pas question d’abandonner cette grande aventure intellectuelle où «l’environnement politique n’est pas du tout favorable au développement de la liberté de la presse et d’expression», a tonné Ahmed Fatani, qui n’a pas manqué de souligner «les facteurs exogènes» qui pénalisent son journal.

«Je suis l’un des rares directeurs de journaux à être à jour avec les imprimeries étatiques, alors que la plupart des publications ne le sont pas. Il faut laisser faire le marché, seule condition pour pouvoir réguler le secteur», s’est indigné M. Fattani qui décrit un paysage médiatique caractérisé par un journalisme de «caniveau», où les règles du jeu sont faussées. Il a déploré, à cette occasion, la désorganisation de la corporation : «Il n’est pas normal que les éditeurs ne s’organisent pas en une fédération pour se parler et tenter de mettre de l’ordre dans le secteur. Pareil pour les journalistes, qui n’arrivent toujours pas à se doter d’un syndicat puissant», a constaté ce vieux routier du journalisme. Avec à son actif plus de longues années d’expérience, Ahmed Fatani – un talentueux journaliste – et son équipe ne perdent pas de vue les objectifs et les enjeux pour lesquels leur journal est né : prendre part activement à l’instauration d’un véritable espace de la libre expression.               

Commentaire: De quelles contraintes économiques parle-t-on, lorsqu’on sait que le journal de Ahmed Fattani, crée en 2000, bénéficie de la publicité de l’ANEP ? La marge de liberté qui se réduit dérange-t-elle réellement Ahmed Fattani lui qui s’est vu obliger de faire une mise au point à un entretien de Abdelhamid Mehri en précisant que l’Expression ne partage pas l’avis de l’ancien SG du FLN qui s’est opposé au troisième mandat de Bouteflika ? Que peut-on attendre d’un journaliste qui soutient le régime policier de Zine El Abidine Benali ? Que peut-on attendre d’un journaliste qui soutient la candidature de Benflis à la présidentielle de 2004 et qu’au lendemain des réusltats, il fait allégeance à Abdelaziz Bouteflika ? El Mouhtarem   

Commentaires

  1. Anonyme dit :

    Le clan d’Oujda a recruté des mercenaires dans tous les domaines, aux frais de la République, transformée en Sultanat..

    Aujourd’hui que ce clan est à son crépuscule, ces « chiens de guerre » cherchent de nouveaux maîtres.

    http://cestleclandoujdaquimatuer.centerblog.net

    http://contreleclandoujda.centerblog.net

  2. el hadi dit :

    Journalistes ou commeres de hammam ?

    Ayant boycotté volontairement la chaine satellitaire de l’ENTV, je lis quotidiennement la presse algérienne par le biais d’internet, jusqu’au jour d’aujourhui je n’ai pas vu une seule vraie enquête jounalistique digne de ce nom basée sur des fais vérifiés, des chiffres précis, des références ou des sources d’information. Je dirais même que certains journalistes de la presse dite libre, agissent de la même façon que certains de leurs confrères de la boite à propagande appelée télévision, en faisant des reportages conciliants et « propagandistes » pour certains ministres en difficulté, sur commande.
    Certains écrits ressemblent beaucoup plus à des commérages de « kayassates du hammam » qu’à des écrits journalistiques, vous parlez de presse libre, je pense que nous sommes loin du compte.Par la force des choses et des « changements » faits dans la précipitation, la presse est logiquement sous le contôle d’affairistes qui ont toujours courtisé les décideurs depuis l’indépendance. A défaut de presse libre on avait recours ,dans les années 70 aux journaux muraux à l’université sous contôle du PAGS ou des fondamentalistes, les années de l’anarchie (80) « les débats » controlés par les obscurantistes se faisaient dans la clandestinité et puis vint l’époque de l’internet qui nous permet, toutes sensiblités confondues de débattre, et qui sait ? un jour viendra ou la démocratie triomphera et une vraie presse libre verra le jour, on attendant faisant avec ce qu’on a mais ne soyons pas dupes

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