Abdelkade Tigha, Hassan Hattab et le Garde des sots
Enquête sur les moines de Tibhirine ou nouvel espoir pour la vérité ?
El Erg Echergui pour « Algérie Politique » (1ère partie)
La décision du Juge Marc Tredevic d’entendre le témoignage de Abdelkader Tigha constitue un développement judiciaire important dans la longue et pénible quête de la vérité sur les moines de Tibhirine. Il va sans dire que l’effroyable massacre de ces hommes pieux est intimement lié à la tragédie nationale algérienne qui emporta des centaines de milliers de morts et des milliers d’Algériens disparus après avoir été arrêtés par les forces de sécurités.
Si le magistrat français ne pliera pas devant la raison d’Etat et a la ferme volonté d’aller jusqu’au bout de sa quête, son enquête pourra éclairer d’un jour nouveau les autres évènements tragiques dont ont souffert les Algériens. Sa responsabilité morale est immense, car le dossier est extrêmement grave et l’enjeu éthique considérable. Sa conscience en tant que Français et en tant qu’être humain est pleinement engagée et va être rudement éprouvée. Il doit s’armer avec beaucoup de courage pour supporter la pression que vont exercer sur lui le gouvernement algérien et ses relais en France. Il ne tardera pas à être la cible d’une campagne agressive commanditée par les généraux comme ce fut le cas pour le juge Thevenot dans l’affaire Mecili.
Les médias algériens contrôlés étroitement par le DRS notamment sur les questions sécuritaires seront mobilisés pour viser son intégrité morale. Une crise diplomatique entre la France et l’Algérie pourrait survenir de nouveau à cause de ce dossier. Le juge ne doit pas abdiquer au chantage algérien abject: «affaires et gros sous contre silence». Il sait que de ce côté de la Méditerrané, les généraux sont si puissants qu’ils n’ont pas du mal à museler et soumettre par la persécution et la subornation un peuple entier.
«Les services algériens ont probablement laissé fonctionner Zitouni, car celui-ci a éliminé beaucoup de groupes concurrents. » Général Randot au juge Trévidic.
Ce genre de développement dans la chronique judiciaire relative aux affaires sécuritaires algériens, dont la portée reste tributaire de l’infâme raison d’État, donne l’urticaire aux généraux algériens qui ont conduit sauvagement la lutte contre le terrorisme. Il provoque chez eux des souvenirs répugnants d’un passé trop criminel pour qu’ils s’en vantent publiquement. Leur guerre contre le terrorisme est assez sale pour être exposée au grand jour. Les reflux ensanglantés jalonneront la carrière des «grands gardiens de la nation» comme l’omnipotent et taciturne général-major Toufik qui a combattu le terrorisme et des criminels par des crimes plus grands et par des crimes contre l’humanité et en ne protégeant pas les populations civiles.
L’audition d’Abdelkader Tigha, le nouvel «afabulateur» — comme il plaît à un consciencieux journaliste de Liberté d’appeler les contestataires militaires — dans l’enquête judiciaire française, ne va pas arranger l’état de santé précaire du tout-puissant général. D’après la chaîne Eljazeera, ce dernier aurait même passé par un coma à Aïn-Naadja. Bien plus que le souci de l’état de santé de ce général, les enquêtes judiciaires françaises se rapportant à la décennie rouge, présagent un avenir sombre pour ses successeurs qui ont dû goûter avec lui au Graal du sang algérien. C’est un héritage qu’ils devront gérer avec leurs journalistes de service, la corde au cou. C’est que l’impunité dont ils bénéficient s’arrête aux frontières de l’Algérie. Ailleurs, nos puissants généraux se sentent comme une tortue sans carapace. Une simple plainte d’une ex-épouse a fait passé un général algérien dans le mitard pour quelques jours.
Algérie, une chasse gardée et un asile pour les généraux et les terroristes.
En Algérie, avec des médias à sa solde et une opposition soumise, une chose semblable est impossible. Quand les droits du peuple sont foulés, ceux d’une pauvre femme inspirent de la pitié. L’Algérie est le seul endroits où les généarux décideurs se sentent parfaitement en sécurité. Ils n’y ont rien à craindre, ils font la loi à leurs mesures puis la transgresse et personnes ne trouvera à redire. Rien ni personne ne peut les inquiéter. La peur qu’ils inspirent est partout présente. Ils tirent les ficelles derrière les rideaux, s’arrogent des droits par-ci, manipulent par-là, nomment qui ils veulent, sévissent, torturent pour la forme, massacrent quand c’est nécessaire, etc. Ils sont les maîtres absolus du pays y compris du président et de ses ministres.
Aveux d’outre-tombe
Ces faits, sont connus par tout le monde y compris dans les plus hautes sphères de l’Etat. Personne ne songe réellement à s’insurger et dénoncer cette grave situation qui ternit l’image du pays et condamne son peuple à un destin funeste excepté pour une caste de privilégiés. Il y a eu quelques timides tentatives de remise en question de l’intérieur du système, mais elles sont restées sans grandes conséquences, car elles sont venues avec l’amertume des damnés et un peu tard pour être sincères. Elles ressemblent à des épitaphes gravées sur des tombes délabrées d’un cimetière oublié.
Dans les mémoires de Bachir Boumaaza, publiés à titre posthume, par exemple, l’on apprend avec stupeur comment, lorsqu’il était encore président du Sénat, considéré plaisamment comme l’homme fort n° 2 de l’État algérien, trois généraux l’agressèrent verbalement et le menacèrent de lui enlever le pantalon. A la suite de quoi, Boumazaa aurait contracté un diabète dont il aurait souffert jusqu’à sa mort. Bien sûr, ces aveux n’ont choqué personne et aucune réaction n’est venue dans les médias ou de la classe politique pour protester contre ce comportement intolérable même pour ceux qui ont contestés sa participation dans un régime autoritaire. Les généraux qui sont membres au Sénat y font la loi, car l’Algérie leur appartient au même titre que le peuple et ses richesses. Mais, a-t-on vu un mouton choqué quand un autre mouton se fait égorger devant lui ?
Dernièrement, de façon plus explicite, un autre homme du système, longtemps après avoir été mis à la porte, a craché le morceau sur le pouvoir sans limites DRS. L’ex-premier ministre et ex-coqueluche des généraux, Sid Ahmed Ghozali, avoua tout de go: «Les hommes qui servent l’Etat algérien sont des harkis des services qui contrôlent tout». Il fit cette déclaration inhabituelle sans regret et sans dénoncer le général Toufik, il préfère s’attaquer aux mollahs qui font plus de mal au peuple algérien sans doute sans que celui-ci le sache. Là aussi, aucune réaction digne de ce nom n’est venue examiner ce grave témoignage et mettre le doigt là où le mal et le malheur trouvent leur racine. L’impassibilité générale qui accompagne ces rares révélations choquantes est un indicateur irrécusable de la chape de plomb que font peser les militaires sur la société algérienne.
(A suivre…)
algerie est gangrenée par ce regime mercenaire anti algerie et humanité.
@el erg echergui :encore une fois tu nous offre un constat lucide ,clairvoyant et pertinent sur la nature machiavelique du pouvoir algerien .Tu es admirable..
Abdelkader Tigha, Hassan Hattab et le ministre Garde des sots (2e partie et fin).
Les expédients irrationnels d’un ministre ordinaire
On croyait avoir tout vu et tout entendu chez toute la valetaille du « système » (1) en évitant de dire les noms des maîtres qui contrôlent ce système). On croyait avoir connu toutes les pratiques qui permettent aux valets d’être cooptés par système et de s’y maintenir le plus longtemps possible. Mais c’était sans compter sur le génie inimitable du ministre de la Justice, monsieur Tayeb Belaïz, qui commit une gaffe très compromettante révélant une situation intolérable dans le fonctionnement de la république. Ce ministre, tâcheron, sans prétention politique devant l’Eternel, acceptant n’importe quelle « charge » qu’un président ou qu’un pouvoir voudra bien lui octroyer représente le profile-type des ministres algériens. Il fait partie de ces nombreux hauts fonctionnaires falots et fiers, qui ont défilé dans les différents gouvernements avant de disparaître de la mémoire collective ; ils n’ont jamais gagné le droit d’être considérés comme des hommes de valeurs, des hommes qui auraient contribué réellement à l’édification du pays. Le parcours se remarque par l’absence d’un militantisme hors des sentiers battus, par l’absence de charisme politique ou des faits d’armes dont le peuple pourrait les leur témoigner. Leur modeste histoire « politique » s’est toujours terminée par où elle a commencé : la porte de service. Laissant derrière eux une Algérie plus souffrante qu’avant leur arrivée. Leur rôle est de faire un travail quelconque dans un gouvernement quelconque. Monsieur Belaïz est de ceux-là. Œillères et harnais bien en place, il ne s’attèlera pas à donner à la Justice ses lettres de noblesse, il ne traduira pas l’aspiration populaire de l’égalité de tous devant la Loi, il ne s’occupe que des tâches terre-à-terre qu’on lui assigne. Malgré un parcours « sans fautes » et un comportement exemplaire, le jeudi 11 novembre dernier à Batna, ce ministre a commis un impair qui va le stigmatiser à jamais et va probablement faire entrer son nom dans les annales de l’Algérie « bouteflikienne ». Il va passer pour celui qui a su involontairement illustrer parfaitement l’omnipotence du général Toufik et la subordination de l’appareil judiciaire à la volonté des services. Il a confirmé du même coup, l’aphorisme, désormais célèbre, d’Ahmed Ghozali sur les néo-harkisme. Son impair, comme on va le voir, démontre que les Services de renseignement ne s’encombrent d’aucun scrupule, même pas celui de sauver la face du gouvernement fantoche ou la face de son président. Le ministre de la Justice, pour échapper à une question d’une journaliste qui le mit dans ses petits souliers, joua une divine comédie, dont le titre pourra être : « Les aveugles vivront très vieux ». C’est une comédie dans laquelle il incarne le sot parfait. Le responsable qui a théoriquement la charge d’instaurer et de promouvoir la justice et l’équité dans notre pays apporte à sa manière, une autre preuve indiscutable que chaque algérien est administré par deux pouvoirs distincts, l’un pour amuser la galerie et l’autre pour trinquer à sa santé…
Alors que l’ex-ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, avait déclaré en 2007 que Hassan Hattab s’était livré aux autorités et que maintenant tout le monde sait que ce terroriste est en résidence surveillée sous la protection des services de renseignements algériens, notre ministre de la justice, dans une attitude tragicomique unique en son genre, devant un parterre de journaliste, déclare qu’il ne peut pas juger Hassan Hattab parce que celui-ci est toujours en fuite. Un peu interloquée, la journaliste se hasarde encore à lui faire remarquer que le terroriste est entre les mains des autorités militaires. Toute honte bue, il rétorqua ex cathedra : « Je ne l’ai pas vu ». Il donna cette réponse en niant une évidence. Il fait semblant de n’avoir pas lu les journaux d’Ennahar et d’Echourouk (voir les liens en annexe) qui ont été « cordialement » invités à entretenir ce terroriste évanescent dans sa résidence pour publier ses photos et « ses remords ». Il fait semblant de n’avoir pas entendu l’appel de ce terroriste à ses « confrères » pour déposer les armes et rentrer au bercail, un appel que tout le monde a écouté sur les ondes de la radio nationale. Cette attitude choquante ressemble à un faux témoignage qui venant d’un ministre en exercice, est associé à des circonstances aggravantes. Un Algérien normalement constitué qui s’accroche encore à la vérité et à la raison aurait dû ressentir une onde de choc et de dégoût traverser tout son être à l’écoute de cette réponse méprisante du ministre.
Faut-il comprendre qu’avant de juger une personne en Algérie, elle doit être vue par son éminence en personne. Et si on pousse plus loin cette logique étonnante, faut-il comprendre qu’avant de demander l’extradition d’Abdelmoumen Khalifa, monsieur le ministre de la Justice l’a vu en personne dans sa propre résidence en Grande-Bretagne…
En réalité, par son mépris et par sa dérision, la prévarication du ministre dépasse de loin celle du président Bouteflika qui un jour a insulté la mémoire des disparus et insulté les femmes et les mères qui le priaient de les aider à chercher la vérité sur leur sort. Sa phrase cinglante « ils ne sont pas dans ma poche » était symptomatique de l’impuissance du président qui pour avoir la vie sauve, la paix et le « kourssi », il est prêts à toutes les compromissions. Avec cette phrase, le président signifiait déjà qu’il ne va pas s’immiscer dans les affaires des généraux. Avec le renoncement public à faire appliquer la loi sur Hassan Hattab, son ministre de la Justice montre que lui et le gouvernement abdiquent, eux aussi, devant les militaires. Et puisque la raison du plus fort est toujours la meilleure, il devient facile de deviner à quel niveau est reléguée la souveraineté de l’Etat algérien devant le DRS. L’attitude de Belaïz démontre encore une fois que le président algérien ne jouit pas des pleins pouvoirs que lui confère la Constitution. Avec cette triste déclaration, le ministre confirme ce que tout le monde pensait secrètement : l’Algérie est une république couscoussier et le silence du président à cette bourde lui fait perdre un autre pourcentage dans sa présidence. L’autre grand message que fait passer le « Garde des Sceaux » (2), par sa peur, est que les Algériens sont bel et bien soumis à une puissance qui le dépasse et la Justice qu’il gère n’est qu’un machin subordonné à la volonté du général Toufik. Le reste, c’est de la littérature.
« C’est de ta peur que j’ai peur » (William Shakespeare)
Cette impéritie ministérielle et par ricochet, présidentielle flagrante témoigne de l’absence de souveraineté de l’Etat algérien et de l’impuissance du président de la République que la satire populaire a merveilleusement comparé à « hchicha foug taam » (herbe aromatique au-dessus d’un plat de coucous). De ce fait, elle explique en grande partie tous les échecs des programmes politiques et économiques des gouvernements qui se sont succédé du pays depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui. Car un gouvernement qui a peur, qui a les mains liées, qui ne peut rendre à la loi et à la constitution toutes leurs forces, un tel gouvernement, fût-il intègre et sincère, ne peut pas obtenir les résultats escomptés.
La journaliste d’Elwatan qui prit le risque de poser la question osée sur Hattab et Saïfi ainsi que ses confrères présents dans la salle, n’ont pas bronché et n’ont pas jugé utile de commenter la réaction pataude du ministre ni sur le moment ni après dans les journaux. Pourtant le subterfuge du ministre, cousu de fil blanc, défie le bon sens et fait fi d’une vérité que le DRS a lui-même révélée au monde entier. Tout s’est passé comme si l’auditoire a été happé par une force surnaturelle qui a gelé leur intelligence et neutralisé leurs facultés d’observation et d’analyse. Dès qu’une discussion ou un débat bifurque par inadvertance vers les forfaitures et vers le pouvoir exorbitant et anticonstitutionnel du DRS, le tabou et l’autocensure deviennent subliminaux et immédiats ; l’auditoire et l’orateur en connivence tacite passent immédiatement à un autre sujet. Sans honte ni amertume apparentes, les journalistes, à Batna, n’ont pas souhaité relever la fantaisie de cette scandaleuse réponse. J’aurais donné cher pour voir leurs visages en ce moment de surréalisme où tout le monde fait mine d’être convaincu par un mensonge grossier. La classe politique doit, elle aussi, sombrer dans la torpeur puisqu’elle n’a pas réagi jusqu’à maintenant à cette grave prévarication. Un évènement semblable a des conséquences plus graves encore. La peur qui habite les ministres et les journalistes fera boule de neige et s’insinuera partout dans la société et le pouvoir parallèle devient plus grand et le destin de l’Algérie se concentrera davantage dans les mains des généraux. Les journalistes, au lieu de transmettre l’information, transmettent la frousse et la lâcheté. Même les hommes de l’opposition les plus virulents perdent leur langue devant une telle situation. Ils peuvent attaquer en meute pour descendre en flamme un intellectuel comme Addi Lahouari, ils peuvent écharper un premier ministre en plein parlement, critiquer sévèrement le bilan de son gouvernement, accuser de crime un président mort et vilipender avec beaucoup de morgue un président en exercice, mais réagir, même timidement, au mensonge du ministre de la Justice non. C’est comme un exercice à haut risque dont ils ne sont pas prêts de les prendre même si on est le fils d’un grand chahid.Il y a des limites à tout…
Le témoignage d’Abdelkader Tigha non commenté dans les médias, la retraite dorée de Hassen Hattab et la fausse vérité choquante de M. Belaïz sont tous des éléments d’une toile de fond tissée par un pouvoir prédateur qui fonctionne en marge de la constitution de la république. Plus que la démission des médias « indépendants » et le silence indigne des intellectuels sur des faits graves, ces éléments ont le mérite de dévoiler plusieurs autres impostures, dont celle d’une opposition de paille constituée de partis politiques qui sont en parfaite symbiose avec ceux qui méprisent la souveraineté du peuple et donnent des sueurs froides à des ministres.
Annexe
(1) le « système » est un terme euphémisme qui sert à certains « démocrates » sincères, de faux-fuyant pour camoufler leur manque de courage politique.
(2) Le ministère de la Justice s’est affublé avec le titre de « Garde des Sceaux » faisant de l’Algérie un pays qui singe la France jusqu’à la caricature. On se rappellera à ce propos de l’ « Algérienne des eaux »… Comme si la modernité, l’efficacité d’une organisation ou d’une compagnie sont une question de dénomination.
(3) A monsieur le garde des Sceaux qui n’a rien vu et rien entendu :
http://www.ennaharonline.com/ar/terrorisme/gspc/27973.html
http://www.echoroukonline.com/fra/index.php?news=4602
@ El Erg Echergui
Merci vivement pour ce texte pertinent.
La concision,la cohérence, la sobiété y sont les caractéristiques inhérentes .
C’est la vulgate exacte et opérante si
l’on veut développer une véritable
opposition, l’opposition oppositionnelle
face au Régime dictatorial et l’Islamisme
radical. Dire la nature réelle du Pouvoir est la condition siné qua none
à l’élaboration d’un discours politique
vraiment juste et « porteur ». Décrire le vrai visage des Génraux : criminels, mafieux , saginauires, manipulateurs,corrompus et corrupteurs.
De meme pour les islamistes: criminels,
saguinaires,manipulés et manipulateurs…
Par contre, je ne partage pas l’optimisme affiché quant à la suite de l’Affaire des moines. Car la France demeure l’un des pays occidentaux où la
Raison d’Etat est la plus tangible, le pays où il y’a eu le plus de crimes politiques, Ben Barka, De Broglie, Mecili, Boulin, September, Curiel,etc,etc
Où les captations partisanes et les
influeces maçonniques sont prégnantes
dans les Cours , les « erreurs »judiciaires
prépndérantes, les prisons insalubres ,
des magistrats conservateurs et droitiers
issus des familles de la noblesse et de la bourgeoisie… N’oublions pas que la Justice était « le fer de lance »du Régime
fasciste et collaborationniste de Pétain,une mentalité réactionnaire qui travaille toujours et encore le racisme, la xénophobie et le conservatisme….
Le Juge Trévidic a en chaarge aussi l’
affaire de Karachi qui touche les plus hautes sphères de l’Etat français, avec la question des commission et retrocommissions….ce quii est pire encore avec les Généraux d’Alger qui
financent les campagnes éléctorales dans l’Héxagone, les Partis, les Journaux….
le gouvernement francais anticipe la chute imminente du pouvoir algerien .car impliquee directement dans la decenie noire , la france souhaite lavee ces mains du sang algeriens perpetres par ces officiers de l armee algerienne tel que smain lamari qui recevais ces ordre directement par la dst . la levee du secret d etat sur les affaires en cours temoigne d ne volontee deliberee de designer l armee algerienne comme responsable de ce crimes pour anticiper d eventuelles accusations contre la france apres la chutes de ces regime