Relaxe pour les cadres de la CNAN
L’ex-président directeur général de la CNAN, Ali Koudil, Ammour Mohand Ouramdane, Zaoui Salah, Ikhaladène Kamel et Debbah Mustapha ont été acquittés hier par le tribunal criminel d’Alger dans le cadre de l’affaire du naufrage du navire Béchar en 2004. Des cris et des youyous fusaient de partout de la salle. Cette ambiance s’est poursuivie dans le hall de la cour d’Alger où les familles se félicitaient. Quant aux familles des victimes, elles se sont regroupées dans un coin isolé de la cour et versaient de chaudes larmes. Certains ont piqué des crises de nerfs et clamé haut et fort : «Les victimes ont été encore une fois tuées. Elles devaient être rétablies même si elles sont mortes. Les familles des personnes acquittées devaient nous respecter car il y a mort d’homme.» El Mouhtarem d’après Le Jeune indépendant.
heureusement il etait temps
c’est normal, emprisonner des cadres sans jugement c’est sa la relance économique de ouyaya et de l’état algérieeen.
—————————————
il n’y a qu’à regarder le journal télévisé sur canal algérie ou A3, voilà un site pour ceux qui sont à l’étranger:
aller dans la rubrique TV, vous verrez le décallage entre la réalité du système et la réalité du peuple est tout autre
http://www.bouraka.fr
Cela nous rappelle la tristement célèbre affaire des centaines de cadres envoyés à la prison par Ouyahia dans les années 1995-1998.
Les bourreaux de ces six cadres de la CNAN, injustement incarcérés durant six longues années, doivent rendre des comptes et être jugés sinon la Justice algérienne n’aura pas accompli tout son devoir.
SOS, peuple et pays en danger !
Pas d’amnistie des bourreaux des cadres !
http://cestleclandoujdaquimatuer.centerblog.net
http://contreleclandoujda.centrblog.net
http://amnistie.centerblog.net
http://nonalelectiondelahonte.centerblog.net
Admettant que le verdict est juste, il n’en reste pas moins qu’il n’y a eu aucune retenue et aucune culture de la dignité et de la Justice. Un verdict de justice se transforme en une semonce de la haine, encore et toujours. Ce qui devait être un dénouement heureux devient une source de haine et de mépris. La division sert de nourriture à la bête immonde qui fait en sorte que le pays n’en soit pas un et qu’il soit incapable de prendre son envol.
Des accusés emprisonnés depuis 6 ans pour qu’en fin de compte la justice s’aperçoive qu’ils étaient innocents. Qui va leur rendre six années de leurs vies, privées de leur liberté et de leurs familles. Leurs proches, après avoir souffert, crient leurs joies devant les familles des victimes qui étaient les collègues et compagnons pendant de longues années. Les familles déboutées, qui cherchent les vrais coupables sans qu’ils soient responsables de la longueur de la détention, perçoivent ces cris de joie comme une insolence; ils font germer en eux le sentiment de la haine. L’inculture bête et stupide et l’incivisme battent leur plein au grand dam de l’unité sacrée de la nation. Une mère de famille peut-elle célébrer le mariage de son fils le jour où sa voisine fait le deuil de son fils ? Inimaginable.
Tout ceci indique que les coeurs des Algériens sont loin de connaître l’amour du prochain et le respect de sa dignité humaine. L’Etat, occupé par ses soucis de domination et de pérennité, n’a plus la légitimité ni la volonté de lancer une politique stratégique d’union du peuple avec lui-même. L’Algérie se déchire chaque jour sous l’œil méprisant, voire approbateur, des tenanciers du régime. Il est de tradition chez les grandes nations de saisir l’occasion d’un drame ou tragédie qui affecte une famille ordinaire pour compatir collectivement à leur malheur et exploiter l’évènement pour souder et ressouder l’union de leur pays autour de leurs fondamentaux et de leurs idéaux. C’est ainsi qu’ils sont réduits drastiquement les problèmes de la pédophilie, de la violence contre les femmes, des disparitions, etc. C’est toute une culture qu’il faut inventer et mettre sur pied pour ne pas vivre de telles scènes de liesse insolente qui bafouent la dignité des victimes et méprisent la douleur de leurs familles. Car personne n’est à l’abri des coups durs de la vie.