Algérie: Le conseil des « sinistres » prévu samedi
Un conseil interministériel se tiendra samedi pour examiner les moyens de juguler la flambée des prix des produits de base, qui a provoqué des émeutes dans plusieurs régions du pays, a annoncé vendredi le ministre du Commerce Mustapha Benbada.
Cette réunion sera consacrée essentiellement aux lois relatives à la concurrence et aux pratiques commerciales, en particulier la définition des marges bénéficiaires des produits de large consommation, a précisé le ministre, cité par l’agence de presse APS.
Un groupe de travail de responsables du ministère, de producteurs et de transformateurs des produits de base a été également mis en place jeudi concernant la mise en oeuvre de textes réglementant les marges, a ajouté Benbada.
On ne peut mieux le dire: conseil des sinistres , très bonne trouvaille! Ils vont examiner les résultats de leur hameçon jeté au milieux de notre jeune population. Au lieu de se remettre en cause, ils vont apporter des solutions à la flambée des prix des produits de première nécessite! Zut alors ! On réduit les problèmes que vit notre jeunesse au cout du kilogramme de sucre ou de café en occultant sciemment les questions de logements,de l’emploi,des libertés démocratiques et du mépris.
Solution très facile pour la question alimentaire! Il leur suffit de pomper deux journées sur un puits de pétrole et importeront une douzaine de navires de sucre pour satisfaire toutes les demandes à des prix plus bas que ceux de l’année écoulée! Cependant,le système perdurera davantage et la corruption reprendra son bonhomme de chemin sans inquiétude!
Ils pensent vraiment que le problème c’est juste une histoire de marge bénéficiaire sur les produits de base ? Peut etre que que la violence c’est pas une solution mais franchement dialoguer avec ces gens là c’est pas une solution non plus…
« Algérie: Le conseil des « sinistres » dites-vous.
En effet, on ne peut parler de conseil des « ministres » sous le régime affamant et haggar de la RADP.
Il faudra, tôt ou tard, changer ce régime à partir de ses racines malades depuis 1962, et réfractaire à l’idée de se réformer de l’intérieur.
Toutes ces petites émeutes et leur criminelle répression systématique par un pouvoir policier incompétent et illégitime, finiront un jour, par imposer l’inéluctable alternative politique démocratique et sociale à la place du régime despotique négatif en place.
« Un pouvoir qui maltraite un peuple, le sien ou un autre, ne peut être l’ami d’aucun autre peuple », dixit en septembre 2007, le militant des droits de l’homme et résistant en faveur des causes justes, Hocine AïtAhmed.