L’huile ou la liberté ? Les Tunisiens ont fait le choix…
R.Z pour « Algérie Politique »
Qui peut rester insensible à ce qui vient de se produire en Tunisie ? Le peuple tunisien, par sa mobilisation pacifique et sa détermination arrache sa liberté. Mieux encore, à contraindre le dictateur Ben Ali à quitter le pouvoir. Pis, encore et humiliant pour lui : à fuir son pays penaud. Honni et vomi, le tyran sort par la petite trappe de l’Histoire. Il aurait pu se retirer autrement, « dignement ». Cependant sa soif inextinguible du pouvoir, l’en a empêché. Manifestement, la dignité n’est pas l’apanage des dictateurs.
Désarçonné et pris de panique, le président aux six mandats, tentait encore, il y a quarante-huit heures, de gagner du temps et d’appeler son « cher » peuple à la « raison ». Dans un discours chargé de démagogie et, avec l’énergie du désespoir, il avait lancé un pitoyable : « Je vous ai compris ». L’on croyait qu’il avait effectivement saisi tout le sens de la colère de son peuple. En fait, il n’avait rien compris.
Les peuples opprimés ont leurs raisons que leurs dirigeants n’ont pas. Soif de liberté, la rue, elle, avait tout compris. Elle avait compris que c’était le début de la fin d’une oligarchie. Même son soutien le plus fort, celui de son ami Sarkozy, n’a pas accouru à son secours. Ben Ali a compris, mais tardivement. La messe était dite. Et ce ne seront ni Sarkozy avec son « savoir-faire » policier ni encore moins Fattani, avec son canard « enchaîné », qui empêcheront le vent de liberté de souffler sur le Maghreb. Celui des peuples.
Lorsqu’il avait pris le pouvoir en 1987, Ben Ali fait jouer l’article 57 de la constitution et force sept médecins à signer un rapport médical attestant de l’incapacité du président Habib Bourguiba d’assumer ses fonctions et le dépose pour sénilité. Ce qui était désigné, à l’époque de « coup d’Etat médical ». Aujourd’hui, celui qui a bâillonné son peuple 23 ans durant est, en l’espace de quelques jours, rattrapé par l’Histoire. Il est déposé par son peuple pour myopie politique. Il n’y aura pas de… 6e mandat pour Ben Ali, son clan et leurs clientèles.
En ce début d’année, les dictateurs assistent à une fin de règne de leur « collègue » peu enviable. Un sort que devraient sérieusement méditer tous ces « Ben Ali » de la région ou d’ailleurs. Car, ceux qui rendent une révolution pacifique impossible, disait John Kennedy, rendront une révolution violente inévitable. La preuve…
R.Z.
En Tunisie, le monstre est éventré
Par Lamia HAMMAD
Sur son lit de mort, la tête tourmentée et le ventre baillant, le monstre trépide en Egypte. Ses bras vers le ciel, adjure les libyens de lui laisser un peu de temps, juste le temps de se retourner car vidé de son sang par une Tunisie vaillante. A genoux en Algérie, le monstre vivra t-il ses dernières heures ? Pivotant sur lui-même, cherchant au Maroc sa queue entachée de ce sang.
L’Afrique du nord n’en peut plus. Le monstre agonise, ses jours sont comptés. Long de plusieurs milliers de kilomètres, du Caire à Tripoli en passant par Tunis, longeant Alger pour s’échouer à Rabat, le monstre n’avance plus.
Eventré par les fils de Abou El Kassim EL CHABI, succombera t’il à ses blessures si l’Egypte du peuple se soulève ? Si la Libye du lion du désert rugit, si la mère du million de martyrs s’insurge, si les petits fils de Abdelkrim EL KHATABI d’un coup de hache mettent fin à une dynastie qui règne sans partage ?
Et puis même sans le « SI » car les enfants de l’Afrique du nord peuvent mettre le monstre dans une bouteille pour le projeter, avec la force réunie de 160 millions d’âmes, dans la gueule d’un loup affamé, près à dévorer les despotes et les tyrans ! Allons, Peuple d’Afrique du nord, réveilles- toi, n’est plus peur, les tunisiens ont éventré le monstre et souffle enfin le vent de la liberté aux senteurs du jasmin…
LH
Pauvres parmi les pauvres , les tunisiens demontrent une force de caractere exceptionnelle par rapport à ce que les region represente en la matiere.
MAitrisant leur peur devant des forces de l’ordre feroces et zelotes,jeunes et moins jeunes , femmes et hommes, cette population mue par aucun organe politique a donné une leçon de determination et de patience rarement rencontrees dans le monde arabe.
Dédaignant les marchandages puerils du pouvoir, le peuple n’est pas tombe dans le piege du khobzisme comme ce fut le cas des algeriens.
en repoussant les promesses du regime vaincu, les tunisiens ont fait un jugement populaire et sans appel: ce regime devait s’effondrer et le president disparaitre…leur sentence a ete executée et une nouvelle ere s’ouvre pour le pays…..à moins que ….l’opposition d’hier ne recupere cette synergie et l’utilise pour prendre les commandes…gouverner puis regner ….alors tout espoir dans nos peuples sera definitivement enterré.
BRAVO AUX TUNISIENS ET TUNISIENNES.NON SEULEMENT VOUS VOUS ETES DEBARASSES D’UN DESPOTE CORROMPU MAIS VOUS AVEZ MONTRE A TOUS LES MAGHREBINS QUE PARIS SOUTIENT OUVERTEMENT LES REGIMES CORROMPUS DU MAGHREB.QU’ILS SOIENT DE DROITE COMME CETTE RACAILLE DE SORKO QUI NUIT AU MAGHREB DEPUIS 2007 OU CETTE GAUCHE HYPOCRITE ILS SONT TOUS CONTRE NOUS. VIVE LA LIBERTE VIVE LA DEMOCRATIE. CHERS FRERES TUNISIENS FAITES ATTENTION QUE VOTRE ARMEE SOUTENUS PAR PARIS NE VOUS JOUE UN TOUR EN INSTALLANT UN GENERAL AU POUVOIR.VOTEZ POUR DES GENS HONNETES, JE SUIS SUR QUE NOUS EN AVONS AU MAGHREB.VIVE LE MAGHREB LIBRE REELLEMENT INDEPENDANT DE LA CHIENLIT QUI GOUVERNE LA FRANCE.
Bravo au peuple frère de Tunisie !
Bonne chances aux Algériens ! Il faut y croire.
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NOUS O? CHOISI L HUILE !!!! QUELLE HONTE !!!!