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Archive pour le 19 janvier, 2011
Benbitour: « Je soutiens la marche sans marcher »
Imaginez un instant si tous les Algériens font comme l’ancien chef du gouvernement de Bouteflika, Ahmed Benbitour. Ce dernier a affirmé dans les colonnes du quotidien Liberté qu’il a appelé le Dr Saïd Sadi pour lui exprimer son soutien à la marche du RCD », mais regrette, toutefois, «ne pas pouvoir être présent à cet événement, à cause d’un déplacement à l’étranger». El Mouhtarem
Le RCD à propos du patron de TSA: « La fureur et la peur des maîtres lui fait perdre tout sens de la mesure »
Dans une longue déclaration publiée sur le site de son bureau régional de Tizi-Ouzou, le RCD s’en est pris d’une manière violente au responsable du site TSA, Lounes Guemache. « Dans le monde de la presse, les accointances de M. Guemache étaient connues de longue date; mais ceux, plus extérieurs, qui se posaient encore des questions sur ce journaliste vagabond (il a fait tous les titres de la presse écrite algérienne) sont enfin servis après son dernier vomi (voir le précédent exécuté lors de la sortie du livre sur le colonel Amirouche ) », écrit le RCD.
’La fureur et la peur des maîtres fait perdre à Guemache tout sens de la mesure’
Concernant la réaction de TSA au refus de Said Sadi de lui accorder un entretien, le RCD explique qu’en « bon scribe pavlovien, il (Guemache) est persuadé que, s’agissant de l’Algérie, il est en situation de monopole sur le net et qu’il est en mesure de rassurer ses tuteurs quand à sa capacité à domestiquer et conditionner l’opposition. ‘La fureur et la peur des maîtres lui fait perdre tout sens de la mesure’, souligne le RCD.
Pis, le parti de Said Sadi accuse le patron de TSA d’accointance avec les milieux maffieux. « Qui est donc ce responsable de site qui dispose de la publicité des centres commerciaux de Bab Ezzouar (Alger), détenus par les enfants d’un des notables les plus honnis du pays, écarté du pouvoir depuis quelques mois et qui vient d’être rappelé spécialement pour «gérer» la marche du 22 janvier ? (Je ne sais pas si le RCD fait allusion à l’ancien ministre de l’Intérieur, Nourdinne Yazid Zerhouni). «L’ inquiétude» de M. Guemache à anticiper des dérapages n’est-elle pas destinée à justifier les abus que s’apprêteraient à commettre, si on lui en laisse la latitude, son généreux donateur ?
« M. Guemache: si vous voulez être une bonne taupe dans la presse, renouvelez le stock de votre propagande »
« Mais ce n’est pas tout. M. Guemache n’a pas de chance. Il est, pour le coup, lui, un vrai bavard. Sommé de provoquer une polémique avant la marche, il s’est vanté de faire un «carnage» sur son site après l’entretien par le biais des commentaires. En bon professionnel, il a commencé par supprimer 87 adresses ip dont il a pris soin de suivre et de subodorer les sympathies politiques. Cela s’appelle de l’exercice illégal du métier de policier. Un conseil M. Guemache: si vous voulez être une bonne taupe dans la presse, renouvelez le stock de votre propagande; les accusations de collusion avec les chancelleries ne marchent plus depuis belles lurettes. Elles ont été testées par des plus coriaces que vous à la défunte cour de sûreté de l’Etat avec le sort que l’on sait.
« Guemache a eu ses papiers en France d’une façon douteuse »
Au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, des Algériens ont payé cher pour avoir le droit de dire partout où ils le décident tout ce qu’ils pensent sur leur pays. Et si vous trouvez normal que vos sponsors vendent l’Algérie, vous devrez bien vous résoudre, un jour, à saisir que ces militants se sentent le devoir de la défendre. De plus, dans votre cas, cela vous va vraiment mal au teint de jouer les petits patriotards à partir de Paris ; vous qui avez obtenu vos papiers après avoir été introduit de façon plus que douteuse dans les travées des hautes sphères françaises.
(…) Ce n’est pas le moindre de vos mérites que d’avoir contribué à éventer, avec le quotidien Ech-chourouk, qui, lui au moins assume ses dépendances, cette injonction. A la décharge de vos complices arabophones, il faut signaler que, vivant en Algérie, eux n’ont peut-être plus la latitude de se défaire de leur tutelle; si tant est qu’ils en ont envie. Mais en ce qui vous concerne, il faut que la pression qui s’exerce sur vous pour provoquer une diversion avant la marche soit bien forte pour accepter de vous discréditer aussi grossièrement, alors que vous vivez à Paris. (…)
Algérie: Pour un pont aérien vers l’Arabie saoudite !
Après la chute du desposte tunisien, Zine El-Abidine Ben Ali, les Algériens ne souhaitent qu’une chose: organiser un pont aérien vers l’Arabie saoudite pour transporter le chef de l’Etat et tous les décideurs algériens. L’Algérie a eu une expérience dans le domaine puisque, en novembre 2009, un pont aérien fut mis en place, sur ordre de Bouteflika, à l’occasion d’une rencontre de football à Khartoum pour la qualification au mondial 2010. El Mouhtarem
Tunisie: une livraison de matériel de maintien de l’ordre bloquée à Paris
Un avion pour la Tunisie chargé de « matériel de maintien de l’ordre » a été bloqué à Paris le 14 janvier, quelques heures avant la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, a-t-on appris mercredi de source aéroportuaire. Le gouvernement français a « intercepté » ce matériel commandé à une entreprise française par le régime du président déchu, a confirmé son porte-parole, François Baroin. « Le matériel a été stocké » à l’aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, a précisé M. Baroin, interrogé par la presse à la sortie du Conseil des ministres.
Sidi Said veut transformer les « syndicalistes » de l’UGTA en miliciens !
Sans aucune hchouma, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Sadi, a affirmé hier lors d’une rencontre avec les « syndicalistes » d’Alger, que l’Algérie est une démocratie. Une démocratie où seul l’UGTA est associée aux négociations avec le gouvernement. Une démocratie où les syndicats autonomes sont réprimés. Une démocratie où les oeuvres sociales des travailleurs sont gérées exclusivement par la centrale syndicale. Une démocratie où le SG de l’UGTA au lieu de se retrouver en prison après avoir mis l’argent de la Caisse nationale de retraite dans les comptes de Khalifa est devenu un donneur de leçon.
Au lieu de demander aux syndicalistes de défendre les entreprises contre les liquidateurs, Sidi Said veut transformer ses adhérents en milices à l’instar des milices du RCD de Zine El Abidine Ben Ali. En effet, selon El Watan, le PATRON de l’UGTA, a donné des directives à ses représentants pour l’installation de comités de coordination et de veille au niveau des 10 unions locales. La mise en place de ces comités de «vigilance» a pour objectif «la prévention contre tout dérapage pouvant toucher l’outil de travail des entreprises lors de manifestations», a précisé un cadre syndical, ajoute El Watan. Par ailleurs, Abdelmadjid Sidi Saïd a accusé les médias médias étrangers de vouloir déstabiliser le pays et à le replonger dans le chaos. El Mouhtarem
La balle de Smail Mira et les SMS de Mohamed Badaoui
Alors que le « député » Smail Mira, assassin du jeune Kamel Saâdi, avait affirmé, en 2007, qu’il était prêt pour le procès et pour céder l’immunité parlementaire, les autorités algériennes ont laissé l’ex-maire de Tazmalt traîner dans les couloirs de l’APN et voter des lois. Il est vrai, diriez-vous, qu’un pouvoir qui tire sa légitimité de la violence n’est jamais inquiété par les criminels. La preuve en est que Smail Mira a pu rejoindre facilement le RND, le parti de Ahmed Ouyahia, après l’assassinat du jeune Saadi.
Contrairement à l’ex-maire de Tazmalt qui a de la « chance » de faire partie du système, le syndicaliste Mohamed Badaoui a, quant à lui, été arrêté par la police du général Hamel et placé sous contrôle judiciaire pour »complot en vue de renverser l’Etat algérien », lui qui n’arrive toujours pas à réintégrer son poste de travail au niveau des Douanes. Lorsque un SMS constitue une menace pour la sécurité de l’Etat, il y a de quoi s’inquièter de l’avenir de l’Algérie ? El Mouhtarem