Casse-toi, la coupe est pleine
Par une mère digne
HALIM BENATALLAH, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, oublies- tu que tu as aussi exporté tes fils en Europe ? Ils sont en Belgique, et tout le monde le sait, ils occupent un appartement de grand standing et n’ont pas voyagé dans des barques de fortunes mais avec des billets d’Air Algérie en 1ère classe, payés par l’argent du peuple algérien.
N’insulte pas les mères et les pères dignes qui apprennent avec déchirure la nouvelle de leurs enfants, la chair de leur chair, échoués au large de la méditerranée ou dévorés par les requins, Ait un peu de pudeur envers l’espèce humaine, nos enfants ne sont pas une marchandise, pèse tes mots, car du gaz et du pétrole du peuple algérien que vous exportez, tu empoches 20.000 euros par mois, 200 millions de centimes, une villa et deux chauffeurs, et deux gardes du corps.
As-tu oublié d’où tu viens ? D’un gourbi à Annaba ! Saches que vos jours sont comptés, bandes d’assassins, car si nos enfants tentent d’émigrer c’est à cause d’assassins comme toi, comme Médiene, Said bouteflika et les autres. Tu oses traiter le désespoir et la Hogra de simple imitation de pratiques des voisins? Quel perroquet, petit et arrogant ! Je suis une mère digne, benatala halim, et bientôt tu ne seras pas exporté mais évincé, alors dégage petit, dégage, et prends ta femme et casse – toi. Car imitation il y aura et comme les voisins tunisiens et les égyptiens, on fera de vous des rats qui se cacheront dans les égouts pour échapper à la volonté d’un peuple qui veut vivre dans la liberté et la dignité. Vive l’Algérie libre, vive la révolution, abas les corrompus, les assassins et les dictateurs.
A lire absolument :
« La Diplomatie sinistrée », de Mahmoud, paru dans son blog :
http://diplomatiealgerienne.centerblog.net
Vous devez avoir honte de vos déclarations. Au lieu d’insulter toutes les mères d’Algérie, vous auriez du donner du travail et de la dignité aux Algériens. Si les jeunes Algériens en viennent à mourir en haute-mer c’est à cause de votre gestion « éclairée » de l’économie de ce pays. Il est vrai que vous avez fait fuir à l’étranger ce que vous avez de plus cher: vos enfants et votre argent.
Mais hélas pour vous, ce sera bientôt fini…
*****GAME OVER****
GAME OVER
texte non signé!!!
il est vrai qu’il n’a pas à donner des lecons au peuple alors que leurs enfants se la coulent douce en europe
c’est l’hopital qui se fout de la charite
on se souviendra du discours wel izza el karama
C’est parce qu’il a pris le taureau par la queue au lieu des cornes, que Benatallah commet cette bourde monumentale.
A cette allure, il va battre le record de Zerhouni.
Avec ses copains du commerce, de l’intérieur, du CULTE… ce primate se rattrape. Que peut-on attendre de ceux qui ont criminalisé la HARGA sI ce n’est d’en faire autant pour l’immolation. Des dizaines d’immolation et il montre leur kemira. MAYAHCHMOUCHE car ils sont issus de si bas…
رسالة مفتوحة لحليم بن عطالله:
أبناءنا ليسوا بضاعة تصدر!
محمد ونيش/ أستاذ جامعي في عنابة
يا حليم ، احلم! ثم ارحل ، آن الأوان للرحيل ، رحيل بوتفليقة و حاشيته و أنت منهم يا حليم. واعلم يا حالم يا حليم أن ما أخذتموه و سلبتموه من الشعب من مال و من كرامة سوف يعود للشعب لا محال و لا مهرب أيها المستبدين و يا أيها الطغاة في عصر الحريات و احترام حقوق الإنسان. جاء وقت الحساب و العقاب و قد ولى عهد الديكتاتورية يا طغاة. يا حليم بن عطاالله إنكم سلبتم ما لم يعطيكم لا الله و لا الشعب الجزائري الأبي. إننا عقدنا العزم أن نحيى أحرارا كرماء و يوم 12 فبراير سنخرج لشوارع الجزائر الحبيبة و نطالب برحيلكم واحدا واحد أيها الطغاة الجبناء. أبناءنا ليسوا بضاعة تصدر لكنهم أفلاذ أكبادنا لا نقبل بإذلالهم أيها السخفاء و السافلين و احذر في المستقبل من استعمال مثل هذه العبارات السخيفة السافلة مثلك!!! هذا رد أب و أم لسافل لا يمتلك ذرة من الإنسانية! إننا مثل باقي أمهات و أباء الجزائر العظيمة أصحاب نخوة و كرامة و لم نسمح و لن نسمح لك بوصف أبناءنا بالبضاعة ، أنتم الذين تصدرون و تتاجرون بأبنائكم أما نحن فلم نعد نحتمل و تجاوز صبرنا الحدود، إن وصفك لأبنائنا بالبضاعة ، قطرة أفاضت الكأس و تصريحك هذا أوصل السيل الزبا و لم نعد نحتمل إذلالكم لنا. و بالله عليك أيها الإنتهازي، أبناءك صدرتهم لبلجيكا بعد قضاءك في بروكسل 10 سنوات سفيرا ليس للجزائر و إنما للطغاة الذين عينوك مبيضا لأموال الشعب.
يحيا الشعب الجزائري ! وتحيا الحرية! و يسقط النظام المستبد و يسقط بوتفليقة !و النصر حليفنا.
HARRAGA* … OU LES RAISONS DE LA COLERE !
Mais pourquoi t’obstines-tu à partir
A traverser les mers en nous laissant
Tu t’aventures à mettre en péril ta précieuse vie.
Pour t’exiler, en renonçant à nous
Ce voyage n’est pas légal
Et sa fin peut être malheureuse
L’embarcation est petite et en bois pourri
Et tu risques de te noyer sans pouvoir nous revenir
Ne me blâme pas, et laisse moi partir
Je tente ma chance, même dans le désert
Ton gars a le cœur meurtri,
S’il vit, il ne possède rien, et s’il meurt, il n’aura rien à léguer.
Depuis l’âge où j’étais bébé dans le berceau
La réussite ne m’a jamais rendu visite
Que je vive dépecé ou égorgé
Il n’y a pas de différence, les deux sont des calamités
Même si tu arrives à partir loin
En te retrouvant errant en étranger
Qui peut garantir que tu sois heureux
Alors que tu n’auras ni être cher, ni compagnon, ni proche
Tu vivras alors malheureux, seul en solitaire
Tu sais que ce temps est traître et difficile
Tu ne trouveras aucune pitié, et les cœurs sont en fer
Reste avec nous et sois brave
Je pars, je m’exile en traversant les mers
Même si je dois le faire à la nage
Je ne peux plus tenir, car j’en souffre bien
Alors, je pars même si c’est sur une planche
Ce qui m’importe, c’est d’arriver et de voir
Les pays de l’abondance, la paix et la quiétude
Là, je vivrai dans la joie et heureux
Dans quelque villa, avec jardin et cour
Même si tu es gavé de peine
Et même si le vase en déborde
Tout passe, et tout n’est qu’éphémère
Mais l’essentiel, c’est la volonté
Reste toujours dans l’attente, ou même dans l’espoir
Mais ne désespère jamais
Demain, si Dieu le veut tu trouveras la quiétude
Et tu fonderas un foyer, comme tous les gens
Je n’ai pas trouvé ici, le bout du fil
Je ne fais que tourner en rond inutilement
J’en suis fatigué et las de monter et descendre
Si j’ai le dîner, le déjeuner je n’en n’ai pas
Tous mes voisins et les gens des alentours
Comme les gens du quartier, sont témoins
Toute la journée, je ne fais que soutenir les murs
Alors là, si je me marie, c’est la catastrophe
Cesse de pleurnicher et de te lamenter
Toi tu vis toujours dans les chimères
Tu es trop gâté, et tu aimes être bercé
Comme tu regardes trop quelques films
Qui te poussent à dire : je pars
Vivre là-bas, une vie de rêve
Admets-le et arrête de tricher
Car ton pays, n’a aucun reproche
Tu veux que je sois franc
Au fait, si tu comprends l’arabe
Ici, dans mes poches, il n’y a que de l’air et du vent
Et pour moi, la tourmente a perduré
Dans ma nature, je veux vivre bien
Et j’aime l’argent, sans modération
A chaque fois que je me relève, je retombe à nouveau
Alors, laisse moi partir. Fais-moi plaisir
Tu sais que la vie est un long combat
Il y a le riche, et il y a le pauvre
Juste un peu de dynamisme et d’actions
Ne sois pas avide, et ne dis pas : c’est peu
Et Dieu y mettra sa baraka
Et tu peux ici même, te faire une situation
Notre destin est commun et nous le partageons
Et puis celui qui veut réussir, il a tout le temps
Laisse moi partir, ö créature
Jusqu’à quand faudra t’il se fatiguer à attendre
Tu sais bien que les portes me sont toutes fermées
Et plus je tarde ici, et plus augmente mon obstination
Les autres en haut, mènent la vie de château
Et moi au fond, je me gave de tourments
Ils ne vivent que grâce aux tromperies et aux dols
Et moi, les bras croisés je reste dans mon p’tit coin.
Ne me trouve aucune excuse
Il n’y a pas de meilleur pays que le tien
Tu dis qu’il ne reste plus que le « sauve qui peut » d’ici
Mais fais comme les jeunes, de ton âge. Regarde tes seigneurs
Ils ont réussi ici même, et sans difficulté
Mais toi au fait, tu es juste fainéant ; ce n’est pas de ta faute
La pente, tu peux la voir en rampe
Alors, quant à moi désormais, je n’en ferai plus cas de toi
Merzak OUABED
Alger, 2005
Nb : Opérette au texte inédit, écrit en arabe en vers rimé pour un duo d’interprètes, mixte. Il est traduit à la langue française par l’auteur lui-même.
* Harraga : un terme du parler de l’arabe Algérien, populaire et familier, et qui dans le jargon des jeunes, veut dire : « brûleur » Initialement, il était utilisé pour désigner, quelqu’un qui brûle un feu rouge. Par la suite, et par extrapolation, il devient un terme désignant spécialement, celui qui brave les interdits des lois, et la légalité concernant les frontières (maritimes surtout), pour les traverser clandestinement, généralement en groupe (parfois à l’aide d’embarcation de fortune) afin de tenter de rejoindre l’autre rive de la méditerranée du Sud de l’Europe. Harraga veut textuellement dire : Brûleur, Harga : c’est l’opération elle-même, de la traversée clandestine.