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Archive pour le 2 février, 2011
Egypte: Plus de 500 blessés, Moubarek doit partir !
Des heurts violents ont fait des centaines de blessés mercredi 2 février au Caire, au lendemain du discours du président Moubarak, assurant qu’il ne briguerait pas un prochain mandat en septembre prochain. Selon Les Echos, des affrontements ont eu lieu entre des partisans du président Hosni Moubarak et les manifestants qui réclament son départ. Des partisans du chef de l’Etat ont jeté des blocs de pierre sur les manifestants depuis des toits d’immeubles surplombant la place. Selon El Djazeer, plus de 500 personnes ont été blessées. Cette situation conduira inléctuabelement au départ de Moubarek. El Mouhtarem
Ouyahia confond « Rue Tanger » et « Parlement »
Au lieu de répondre à une question d’un journaliste sur la rumeur concernant son départ de la tête du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a répondu: « لازم تفرقوا بين لوبيا و لعدس «Il faut faire la différence entre les lentilles et les haricots». Par cette réponse, Ouyahia prouve qu’il ne fait pas la différence entre les restaurants de la Rue Tanger et le Parlement algérien. Elle montre aussi tout le respect qu’il a pour la presse algérienne. El Mouhtarem
Zerhouni: « Il n’y aura pas de levée de l’état d’urgence »
Dans un style toujours provocateur, le vice-premier ministre, Nouredine Yazid Zerhouni, a affirmé aujourd’hui en marge de la clôture de la session d’automne du Parlement qu’il n’y aura pas de levée de l’état d’urgence en Algérie. Omettant de dire « Dezzou maahoum », l’ancien ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, a déclaré: « Nous n’allons pas lever l’état d’urgence ». Tout en rappelant l’intediction de la marche du 12 février prochain, Zerhouni a mis en garde les organisateurs contre les risques de dérapages que représente cette manifestation. El Mouhtarem
France, le RCD et ses « clients » en pleines manoeuvres
De Paris, Mohamed pour « Algérie Politique »
Une réunion du «Collectif de soutien à la révolte en Algérie», en vue de la préparation d’un rassemblement de soutien à la marche du 12 février à Alger, s’est tenue hier mardi au siège de l’Association culturelle berbère (ACB) à Paris.
Etaient présents: une quarantaine d’Algériens vivant en France venus à titre individuel ou en tant que représentants d’associations. Il y avait, entre autre, Nasroullah Yous, auteur du livre «Qui a tué à Bentalha» http://www.afrik.com/article1697.html, et Nedjma Benaziza, représentante de SOS disparus, d’anciens militants de toutes les causes, qui aujourd’hui se définissent « démocrates progressistes », deux militants du PST (à titre individuel), et des militants du RCD qui ont voulu, à l’instar de ce qu’il ont fait à Alger, noyauter la réunion en mobilisant 16 personnes, dont, 7 étudiants d’une association dénommée « Etudiants nord africains de France » (elle a été créé pour casser notamment l’action de l’UEAF) http://ffs1963.unblog.fr/2011/01/24/conference-debat-a-paris-le-maghreb-entre-autoritarismes-et-revoltes-populaires-quelles-alternatives/, plusieurs « cadres du RCD immigration » et des « citoyens militants du RCD » dont notamment Youcef Merouche, ex député du Parti des travailleurs (PT) qui a soutenu la candidature de Ali Benflis lors de l’élection d’avril 2004 et qui se retrouve aujourd’hui au RCD. Des militants français appartenant à une organisation d’extrême gauche Lutte Ouvrière (L.O).
En fait, c’est une réunion technique, pour décider du lieu, de l’heure et des slogans, mais, qui a tourné au vinaigre, parce que les militants du RCD étaient venus avec l’idée d’un rassemblement à la place de la République pour le 12 février, les autres proposaient Châtelet, La fontaine des innocents, mais, loi du nombre oblige, le RCD l’a emporté au vote.
L’autre manoeuvre du RCD est d’avoir réussi à imposer au collectif le changement de sa dénomination, ainsi de collectif de soutien, ça devient « Coordination de soutien à la coordination pour le changement démocratique… », ce qui veut dire que le RCD France signera l’appel, au lieu que ça soit juste signé au nom du collectif de soutien. Aussi, il a réussi à réduire le soutien à la seule coordination alors qu’au début c’était parti sur un soutien à la révolte populaire dans son ensemble.
Le RCD a intégré ce collectif sur l’invitation de personnes se disant «progressistes » qui voulaient « élargir le cercle des démocrates pour constituer un front unitaire » (ils croient vraiment qu’ils vont faire la révolution algérienne à Paris, comme dirait Mohya) et qui ne semblent pas très satisfaits aujourd’hui, après s’être fait avoir par le RCD. Ils viennent, en coulisses, se plaindre de ses manoeuvres.