8 février, 2011
Marcher pour « le changement et la démocratie » est beaucoup plus un slogan
Ikhlef Bouaichi pour « Algérie Politique »
Le peuple algérien a toujours démontré sa détermination à faire de l’Algérie un pays de justice et de liberté tourné vers le progrès et la modernité. Cependant, depuis la période coloniale, par la violence et les manipulations, ces aspirations pour lesquelles se sont sacrifiés des millions algériennes et algériens, se voient contrariées.Si le colonialisme a été vaincu après sept ans de guerre, le régime en place en Algérie depuis 1962, ne fait que reproduire ce drame fait d’injustices, d’exclusions, de violences multiformes et de deuils.
L’espoir, les valeurs et les idéaux du 1er Novembre 54 et de la plate-forme de la Soummam de 1956 ont été trahis et le peuple exclu de toute participation réelle à la gestion de ses propres affaires. L’Etat et les services publics ont été privatisés pendant qu’un pouvoir absolu et sans aucun contrôle s’est installé assuré d’une totale impunité. Ses principales préoccupations sont la pérennité du système et l’entretien des intérêts et des privilèges des dignitaires du régime et d’une clientèle maffieuse toujours plus vorace.