Ce serait une grave erreur de laisser le «monopole de la rue» à ces faux opposants
Ameziane pour « Algérie Politique »
Ce serait une grave erreur de laisser le «monopole de la rue» à ces faux opposants et pseudo-démocrates, alliés du Pouvoir dictatorial militaro-mafieux. L’Oppostion oppositionnelle doit impérativement organiser «en parallèle» des marches, sit-in, meetings, forums, conférences et autres formes de lutte avec un «catalogue de revendications» radicales, dans le sens d’une «confrontation directe et frontale» avec le régime des Généraux criminels.
C’est par ce biais que les Sadi et autres valets du Régime seront éjectés du “mouvement protestataire” car ceux-ci ne pourront aller loin dans leur discours et leurs actions en raison du fait qu’ils sont «allés très loin dans la compromission avec les Généraux» manipulateurs qui les sponsorisent. Comme à l’accoutumée,, ils ne peuvent que faire quelques mots sur les dysfonctionnements et les modalités de fonctionnement du Pouvoir (ils ne nomment pas sa nature…militaire), ou le rejet de ”la face apparente » (Présidence-Gouvernement), et jamais “la face cachée “, le DRS qui est le Pouvoir réel….C’est là la faille de Sadi et Cie.
Attention ! Il ne faut pas laisser les faux et les pseudos nous doubler/passer «à gauche». Ce serait la confusion, l’obscurité et le brouillard qui créent l’illisibilité, et rendent les “lignes de fracture” invisibles.C’est bien ce qu’affectionnent les Généraux manipulateurs, qui aiment «avancer masqués» ….par Sadi & Cie !
Ma yabka fil oued ghir ahdjarou.
Une analyse chirurgical et très logique, mais c’est une théorie reste à la prouver par la pratique. le problème c’est que les partis politiques d’opposition ne se manifestent pas.
on s’exprime clairement mais dommage sans réalisation. Si on fait rien les autres le feront car on leur laisse le champ libre de le faire à notre place mais selon leur aspiration.
Je pense que l’application de nos idées marche en parallèle avec nos idées au lieu de les laisser figées.
Et comme,on donne pas l’occasion à Mr X ou Y de dérailler notre locomotive.
Les Maitres de la SM-DRS etles Chefs de l’Etat Major et de La Gendarmerie sont allés trés loin dans les Crimes contre l’humanité, le pillage des richesses nationales, la délapidation des biens publics,le Terrorisme d’Etat à grande échelle,une « Stratégie de la tension »avec son lot de 200 000 morts, 20 000 disparus, 40 000 veuves, 300 000 orphelins, 900 000 exilés,XXX 0000 milliards de dégats matériels,alors, il est difficile de croire que ces criminels puissent se décider à céder.D’autant plus, ces mafieux ont amassé des fortunes colossales, planquées dans les Paradis fiscaux d’Europe et d’ailleurs, en plus du Patrimoine immobillier gigantesque dont ils disposent en France et ailleurs, sans oublier les somptueuses villas en Algérie…Vont-ils lacher du lest, ouvrir un petit peu, changer la façade, ou quoi ?
Fort de l’accaparment total de la manne pétrolière, du soutien politique et médiatique de la France et des faux-opposants(RCD,etc), mais aussi de l’omniprésence de la SM-DRS,cette mafia tentaculaire ramifiée partout, dans tous les foyers d’activité…, Le Pouvoir militaro-mafieux fera tout pour s’éterniser ! Entendant le faire par de maigres concessions sans effet réel sur son existence et sa perpétuation, les manipulations et provocations et toutes sortes pièges et sortilèges, comme à l’accoutumée. La ruse et/ou la force sont toujours les deux principes qui ont guidé l’action des Généraux criminels.
Le peuple doit comprendre que l’algerie n’est pas independante.
Algerie est toujours sous colonisation francaise.
Le peuple doit FERMER ambassade de la france OFF-icielle et couper le fil des vrais decideurs et protecteurs de cette bande de mercenaire mafia en algerie qui dirige le pays depuis 1962 á nos jours.
La DST=DRS=Ambassade de la france OFF-icielle=protecteur de la mafia et mercenaire d’Algerie.
Voila la solution du mal de l’algerie.
Si le RCD est un faux opposant et un pseudo démocrate alors SVP donnez nous, vous qui êtes dans le secret de dieu et des grands savants infaillibles qui détenaient la science infuse, la définition, la vraie, de l’opposant et du démocrate, avec si possible, un mode d’emploi et un portrait robot si vous nous ajouter un paquet d’étiquettes autocollant, vous serez des champions. Vous serez les premiers, messieurs, à qui on va coller l’étiquette d’opposants et de démocrates.
Dans le même ordre d’idées, expliquez nous vous savez tout, c’est le DRS? Un monstre venu d’une autre planète? Un ogre?
Avec mes remerciements.
qu’attendez vous , vous les veritables democrates ,pour descendre dans la rue et noyer cet indesirable dans vos masses monilisées et motivées !
mon dieu que le micro rend courageux !
La question est : pourquoi le FFS laisse-t-il le RCD et les autres pseudo-démocrates prendre l’initiative?
Le terrain de la lutte n’est pas une salle ou tient un meeting? L’adversaire l’a porté à la rue, c’est là oû il fait riposter.
Qu’est ce que vous attendez pour occuper la rue? Vous les » DEMOCRATES AUTONOMES » ?
Il est vrai que Sadi a trahi le ffs et le mcb et qu’il ne s’est jamais excusé. Mais franchement, vous voir sur la même ligne éditoriale que ennahar et echourrouk (du ppapier toilettes) ça rend Mal a l’aise…
Appel au Conseil fédéral helvétique pour bloquer les avoirs financiers du régime algérien.
14/02/2011
Nous, citoyens algériens, soucieux de préserver les fortunes qui ont été détournées au peuple algérien par les dirigeants indélicats qui tiennent encore le pays, lançons un appel au Conseil Fédéral Suisse pour geler les avoirs financiers qu’ils détiennent dans des comptes bancaires suisses.
Nous avons appris, par des sources proches du pouvoir algérien que, alertés par la décision salutaire, et admirable, du Conseil Fédéral Suisse, de geler les avoirs financiers de la famille Moubarak, les caciques du régime algériens, ceux appartenant au clan Bouteflika, à la junte, ou à leurs clientèles et parentèles respectives, ont commencé à retirer leurs fonds des banques suisses, et à les virer vers des destinations qui échappent à tout contrôle digne de tout Etat de Droit. Ils tentent, en effet, en Suisse, en Amérique et en Europe, d’éclipser, de dissimuler leurs fortunes, et de les rendre invisibles, dont la traçabilité sera impossible à réaliser.
Ces fortunes s’élèvent à des centaines de milliards de dollars, et sont la propriété du peuple algérien.
Il serait opportun, et juste, pour le peuple algérien, de ne pas attendre que ce régime tombe, pour geler ses avoirs.
La morale, le bon droit, et la loi commandent de demander à quiconque détient des fortunes considérables, sans aucun rapport avec ses revenus déclarés, d’où il les tient, et de justifier les voies et moyens qui lui ont permis de les amasser. A plus forte raison lorsqu’il est de notoriété publique que cette personne s’est accaparé ces fortunes, souvent colossales, en les pillant au pays dont il a pris le pouvoir, souvent par la fraude électorale, la force des armes, et la manipulation.
Une telle décision de geler ces avoirs financiers indûs, si elle est prise, sera à l’honneur du peuple suisse, et de son Conseil Fédéral. Ce précédent heureux contribuera, non seulement à préserver un patrimoine financier subtilisé au peuple, parfois au prix du sang, mais aussi, et surtout, a dissuader d’autres régimes prédateurs de piller leurs peuples.
Ces fonds contribueront à relancer l’économie algérienne, et à soulager les souffrances de larges couches de la société.
Cliquer sur le lien PETITION pour signer ;
LISTE DES PREMIERS SIGNATAIRES :
Djamaleddine BENCHENOUF. Journaliste France
Noureddine BELMOUHOUB
Abdelkader DEHBI. Universitaire Alger
Amar OUERDENE Universitaire. Montréal
Mhamed MEDJERI
Med Tahar HAMROUCHI
Med Tayeb HAMROUCHI
Hocine HAMROUCHI
Nacer HAMROUCHI
Abdelmadjid BOURAS
Abdelkader SOLTANI
Abdelkader BOUHAFS
Salah-Eddine SIDHOUM. Chirurgien. Alger (Algérie).
.Meryem MEHDI
Abdelkader BOUHAS Enseignant Montréal (Canada)
Figure emblématique du féminisme et des luttes politiques des années durant, Mme Fadhila Chitour-Boumendjel croit dur comme fer au changement de régime. «C’est une nécessité historique», dit-elle. Elle met son expérience et sa fougue militante au service d’un mouvement en marche. Membre très actif de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), elle décrit
une situation politique «bloquée, fait d’un régime rongé par la corruption et qui fait du maintien de l’ordre sa préoccupation essentielle». S’inscrivant dans le prolongement du combat de son père, Ahmed Boumendjel, elle appelle toutes les forces politiques et sociales à saisir ce rendez-vous historique afin de «réaliser le rêve» porté par le mouvement de libération nationale.
- Voue êtes engagée au sein de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Quelle analyse faites-vous de la situation politique et sociale du pays ?
Il s’agit d’une situation politique bloquée, marquée par l’immobilisme de ce système autoritaire qui fait du maintien de l’ordre sa préoccupation essentielle. J’en veux pour preuve l’augmentation massive des effectifs de la police que le pouvoir a récemment cru bon de fidéliser en moyens et en revalorisation conséquente des salaires. Pourtant, on se rend compte de la mise en place de cette impressionnante «sécuritocratie» qui maintient l’état d’urgence depuis 19 ans ne contient pas toute l’agitation incessante menée par diverses catégories sociales. N’oublions pas que nous assistons à des dizaines d’émeutes spontanées et populaires qui éclatent en différents endroits du pays. La situation est caractérisée également par ce grand fossé entre la société et ce système fermé, autiste, sourd et muet à tous ces cris de détresse qui parviennent depuis longtemps de tous les coins du pays et de toutes les catégories sociales.
- Il a suffi de quelques jours de mobilisation populaire pour voir deux régimes aussi puissants que ceux de la Tunisie et de l’Egypte s’écrouler. Ils se sont avérés fragiles. Pensez-vous que le régime algérien l’est aussi ?
Bien entendu qu’il est fragile. Il l’est parce que totalement décrédibilisé, rongé par la corruption. Il est fragile aussi parce qu’il achète la paix sociale en dilapidant la rente pétrolière. Il est en rupture totale avec la population.
Et non seulement c’est notre analyse de l’extérieur, mais ce qui me paraît le plus intéressant, c’est de noter à quel point il se vit, il se sent fragile lui-même. Puisqu’il a eu besoin de mentir pendant deux décennies. Cet état d’urgence dont le but est d’entraver les libertés politiques et civiles. Il se sent fragile bien sûr puisque 30 000 policiers ont été déployés le 12 février pour empêcher une marche pacifique qui appelait au changement et à la démocratie.
J’ai bien aimé «l’analyse» d’un des ministres qui a dit que «de marche en marche, ils seront de plus en plus faibles». Et alors ! Pourquoi avoir besoin d’un rapport de force aussi disproportionné ? C’est bien la preuve que ce système est fragile, qu’il panique et qu’il se sent terriblement menacé. Il est fragile aussi parce qu’il fait face à des dissensions et des contradictions que trahissent non seulement les faits, mais aussi les quelques rares interventions publiques de responsables politiques. Les faits, c’est la marche non autorisée, paraît-il, seulement à Alger qui donc aurait bien se passer et être applaudie dans les autres régions. Or, on l’a vu à Oran et Annaba, des scènes de répression et des arrestations de manifestants. Donc cette cacophonie dans les faits, cette incohérence et cette dissonance sans ligne politique précise sont également un énorme symptôme, une énorme marque de fragilité du régime.
Ce qui me paraît le plus terrifiant et incompréhensible, c’est cette fragilité au sommet le plus haut de l’Etat au moment où le pays est plongé dans une crise absolument dramatique. Aucune prise de parole pour marquer la solidarité et la compassion du gouvernement et du chef de l’Etat vis-à-vis de tous les morts dus à ces horribles suicides par immolation. J’ai envie de dire au Président comment ne se sent-il pas à tel point interpellé face à ces êtres qui ont eu recours à cette forme terrifiante de sacrifice, dans une souffrance physique et morale intenable. Comment le Président ne s’adresse-t-il jamais aux citoyens ?
- Peut-être que tout comme le système qu’il représente, il est totalement indifférent ?
J’ai peine à le croire. Je pense que pour chaque Algérien, dans notre humanité, nous sommes atteints dans notre âme et dans notre chair par ces immolations. Je ne pense pas que ce soit de l’indifférence, mais que c’est un total désarroi. Un signe extrême de fragilité. Le Président a fait une gestion bureaucratique de cette question. Il a dépêché une enquête au même titre qu’un fait divers. C’est encore plus insultant, cette hogra qui est à l’origine de toutes ces émeutes. Je pense qu’il a ajouté au sentiment de hogra en faisant ce traitement déshumanisé, bureaucratique. Pour moi, cela a été le summum de l’absence, du mépris de la part de tous les responsables politiques. J’ai envie de dire qui est le témoin grave de cette crise morale et éthique en politique. C’est pour cela que nous devons appeler au changement, à la rupture et à la fin d’un système qui a déserté le champ de l’éthique politique.
- Etes-vous de ceux qui pensent que le système algérien a atteint ses limites historiques ?
J’en suis convaincue. Toutes les chances de changement du système de l’intérieur ont été largement vécues. J’adhère complètement à l’idée de ceux qui proclament que le système ne peut changer de l’intérieur. Parce qu’il est dans le mal absolu et dans la gangrène morale et éthique et il contamine toutes les franges de la société. Nous assistons, au niveau des directions et pouvoirs catégoriels, à une reproduction des tares d’un système autocratique. Chacun, dans sa petite sphère, est grisé par le pouvoir et écrase plus petit que soi. Et donc ce n’est pas possible de changer en maintenant ces modes de gouvernance, c’est la nature de gouvernance qu’il faudrait complètement changer. Le poisson est pourri par la tête. Au final, Il ne peut y avoir du changement dans le système mais plutôt il faut changer le système.
- Justement, cette revendication de changement, comment la voyez-vous ? La société est-elle suffisamment organisée pour s’y faire ou bien c’est en cours de lutte que la décantation se fera ?
Vous posez la question centrale qui est celle du temps et de la forme que prendra ce changement. Mais je voudrai relever quelque chose. Ça ne commence pas avec cette Coordination. Il faut refaire un peu l’historique et rendre à ceux qui sont les acteurs du changement depuis longtemps le mérite d’être à l’origine du combat pour le changement. N’oublions pas que début janvier, tout à fait de manière contemporaine au drame de Mohamed Bouazizi, des manifestations de jeunes ont eu lieu un peu partout en Algérie.
Des émeutes qui n’ont pas été, de mon point de vue, suffisamment prises en considération par les forces politiques qui auraient pu les reprendre à leur compte et les encadrer. Ce sont les drames sociaux provoquant le ras-le bol et l’insupportable qui entraînent la mobilisation populaire. C’est seulement ensuite que certains responsables syndicaux, politiques et militants des droits de l’homme ont pris la mesure de cette déferlante de démocratie et de demande de liberté de la jeunesse de la région et ont créé la Coordination nationale.
Ces revendications sociales qui touchent tout le monde, contrairement à ce qu’affirment les responsables politiques, ont une base et une nature éminemment politique. Nous ne faisons pas l’affront à tous ces frondeurs qui réclament de meilleures conditions sociales, la dignité et la fin de la hogra. Ils veulent décider de leur destin et de leur avenir. Les revendications ont un sens politique, humain, qui s’articule avec toutes les revendications de tous les peuples qui vivent sous la dictature policière ou militaire dans la sphère régionale.
- Certaines forces politiques d’opposition se sont montrées réticentes à l’égard de la Coordination et de ses actions. Quel commentaire faites-vous ?
J’ai envie de vous dire que, fort heureusement, nous sommes en face d’une chance historique pour le changement. Il ne faut surtout pas rater ce rendez-vous avec l’histoire. Il est nécessaire de saisir la dimension de ce mouvement social général. Aujourd’hui, toutes les forces sociales et politiques sont convoquées pour mettre au vestiaire leur appartenance partisane, les contentieux du passé, l’amour-propre et l’ego pour ce rendez-vous historique et pour être digne de ce que les émeutes sociales nous lancent à la figure tous les jours. J’appelle, en ce qui me concerne, à ce que les élites, les intellectuels et les partis politiques réalisent à quel point les forces de rupture et de changement sont réunies pour aboutir, pour peu qu’il y ait un rassemblement sur un minimum de revendications politiques.
Il n’est plus question pour ce mouvement de se trouver un leader ou d’avoir un leadership quelconque. Mais notre sagesse devrait nous amener simplement à écouter et que nos cœurs battent avec ceux qui sont dans la détresse sociale. Les apparences d’émeutes sociales ont, en fait, comme racines profondes la dignité, la liberté et la justice sociale.
- Vous êtes issue d’une famille de révolutionnaires, vous êtes la fille d’un des grands dirigeants de la Révolution, Ahmed Boumendjel en l’occurrence. Pensez-vous que le vent de la seconde libération soufflera ?
Il est très émouvant d’évoquer mon père et mon oncle Ali Boumendjel en cette phase très sensible dans l’histoire de notre pays. Effectivement, je ne suis pas capable de faire un pronostic sur le court terme, mais il faut que nous soyons à la hauteur de cet évènement historique qui dépasse de beaucoup nos petites personnes, nos partis et les querelles de petites dimensions.
C’est vrai que nous devrons être dignes de ce que nos aînés qui, à un moment donné, dans le multipartisme qui avait eu envie de mener à la libération du pays avec une voie pacifique en demandant des réformes progressives, ces hommes ont été capables de mettre de côté leurs convictions profondes pour saisir ce qu’un petit groupe d’hommes déterminés, en novembre 1954, a décidé et qui a été le déclic de la lutte de Libération. Le changement auquel nous appelons est à articuler avec le prolongement du mouvement de libération puisque le rêve de nos pères n’a pas été réalisé. Quand on sait que normalement, la libération nationale devrait forcément être suivie de progrès social, de justice et de liberté pour tous les Algériens. Malheureusement, force est de reconnaître que, 50 ans après l’indépendance, le rêve n’a pas été réalisé. Je pense que nous avons le devoir, aujourd’hui, de prendre en charge ce qui, dans le rêve de nos aînés, n’a pas été exaucé.
Après les événements de Tunisie, Bouteflika consulte une voyante . Celle-ci, très concentrée ferme les yeux et lui dit : – Je vous vois passer dans une grande avenue, dans une voiture, le toit ouvert, le peuple est en liesse Bouteflika sourit et lui demande : – Alors la foule est heureuse ? – Oui comme jamais. – Et les personnes courent après la voiture ? – Oui, comme des fous. la police a du mal à se frayer un chemin. – Les gens portent des drapeaux ? – Oui, des drapeaux et des bannières avec des mots d’espoir et d’un avenir meilleur. – Vraiment ? et les gens crient, chantent ? – Oui les gens crient des phrases d’espoir : « Oh! Maintenant, tout ira mieux ! » – Et moi, comment je réagis à tout cela ? – Je n’arrive pas à le voir. – Pourquoi ? – Le cercueil est fermé et plombé.
Bouteflika n’est pas du tout le problème en Algérie.Certes il est vrai qu’il sert de couverture épaisse constituant une barrière infranchissable à tous ceux qui veulent un changement vers une démocratie.
Mais en vérité,c’est tout le système politique qui s’était installé à partir du 5 Juillet 1962 qui défie toutes les aspirations à la démocratie dans notre pays.Ce système ,tout le monde le sait,est constitué de maffia politico financière s’appuyant sur un régime répressif.
Hélas,nous savons tous faire des constats avec certificats d’existence à l’appui sans que l’on puisse trouver des solutions pour nous en défaire.
Constater c’est bien mais agir c’est encore mieux!
Si le RCD est réellement le parti qui a de tout temps frisé avec le régime parce que créé par ce dernier,il n’en demeure pas moins que le Front des Forces Socialistes n’a aucune raison de rentrer à la maison et se taire.
Beaucoup de militants du FFS ont émis le vœu de participer aux marches de contestations organisées par la CNDC ignorant totalement la présence quasi nulle du RCD honni pour ses accointances avec le régime.Combattons-le sur le terrain et montrons-lui notre force!
Le FFS est très respecté par les masses populaires,il n’a pas le droit de décevoir!Le FFS devrait être à l’écoute du peuple et de ses militants.Les décisions ne devraient pas être prises par un groupe de décideurs du parti mais avec le consentement de ses militants ou de leurs représentants dument mandatés.
Respectons la démocratie participative déjà au sein du parti avant de la revendiquer à l’extérieur!
Ou sont alors ces « vrais opposants » que tu n’arretes pas d’encenser? Ce que tu reproches a Sadi c’est surtout d’avoir combattu l’intégrisme que tu semble promouvoir sans avoir le courage de le dire clairement. Mais Ali Belhadj, extremiste pur jus, est venu a la marche et a marcher à coté de Sadi et autres agents du DRS. ça, c’est une preuve sonnante contre tes prétendus jugements.
Que ces « vrais opposants » organisent ou lancent une action, et on les suivra. Mais de là à ce qu’ils continuent à donner des leçons du confort de leur salon, personne n’est dupe. C’est vous les agents du DRS. Vous tirez sur le DRS à longueur de journ »e pour vous donner une crédibilité pour ensuite venir nous dire ce qu’ils ne faut pas faire, qui est le vrai opposant et qui ne l’est pas. Faqou. Vous n’etes que des pollueurs du champ politique et informationnel. Edjbed Bara! Digadj!
Le parfum de la liberte et de la democratie dans ces pays arabes:
http://www.youtube.com/watch?v=Fgw_zfLLvh8
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/02/22/hakim.php