Des partis maghrébins participeront à l’animation du meeting du FFS
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui jeudi, le secrétariat national du FFS annonce la participation de représentants de partis maghrébins à l’animation du meeting populaire qui se tient à la salle Atlas de Bab El Oued le vendredi 4 mars 2011 à 14H30.
Ainsi, Hamid DJEMAHRI, membre du bureau politique de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) (Maroc) http://www.usfp.ma/; Mustapha LABRAIMI, chargé des relations extérieures du Parti du Progrès et du Socialisme (P.P.S) et GRINE Mhemed, membre du conseil de la présidence du Parti du Progrès et du Socialisme (P.P.S) (Maroc); KHALLIL Ezzaoui, chargé des relations internationales du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) (Tunisie) http://www.fdtl.org/ ; BOUAZZI Ahmed, membre du bureau exécutif du Parti Démocrate Progressiste (P.D.P) (Tunisie) http://www.pdpinfo.org/, interviendrtont lors de ce grand rassemblement. El Mouhtarem
En feuilletant d’anciens numéros du quotidien El Watan, je suis tombé sur 2 écrits de Hocine Aït Ahmed ; le 1er est une contribution publiée le 25 août 1996, sous le titre « Quel dialogue ! », le second est un message adressé au CN du FFS publié le 1er août 1997. Des analyses d’une brûlante actualité et d’une grande lucidité qui méritent une large diffusion.
Extraits de la contribution publiée par le quotidien El Watan le 25 août 1996 :
« (…) L’incapacité des hommes du système d’établir avec les Algériens des relations d’êtres libres, des contacts entre des partenaires égaux, un dialogue dénué de toute menace, de toute peur, de tout mépris, c’est leur impossibilité de se libérer des rapports de domination/soumission sur lesquels ils ont construit leur puissance et leur fortune depuis plus de 3 décennies. Ils ne peuvent imaginer et accepter d’autres types de rapports. D’autant qu’ils ont vécu, eux, l’expérience de l’ouverture politique 1989-1992 comme un cataclysme, une fin du monde, la fin de leur monde. En revanche, ces rapports domination/soumission se sont édifiés sur la misère morale identitaire et sociale de la population.
(…) Quand les hommes du gouvernement perdent la confiance de leurs compatriotes, ils perdent leur pouvoir politique : d’où leurs recours permanents aux instruments de la violence pour les contraindre de nouveau à l’obéissance, à la soumission. Cette violence, ils le savent, leur permet de se faire craindre et de dominer, elle ne leur donne aucun pouvoir politique. L’histoire, celle des transitions démocratiques en particulier, démontre que lorsque les opprimés dominent leur peur, osent se rassembler, parler et agir ensemble, reprennent – politiquement et psychologiquement – confiance en eux-mêmes, alors ils peuvent reconquérir leur pouvoir politique et contraindront les oppresseurs à lâcher prise, à s’en aller.
(…) Car l’action politique dans une cité signifie que toute chose se décide par la persuasion, le dialogue. La parole et non pas la force et la propagande. Forcer, imposer au lieu de convaincre était considéré dans l’antiquité grecque déjà comme des pratiques pré-politiques, c’est-à-dire arriérées et archaïques de traiter les hommes. La politique est fondée sur la parole libre, donc dénuée de toute violence, violence et parole s’excluant l’une l’autre de manière radicale. Et lorsque la parole est violente – menaces, insultes, mensonges, diktats – elle n’est plus une parole, elle est une fausse parole, un faux dialogue, elle est violence. Un régime de violence est incapable de parole vraie, de parole donnée respectée. Comment s’étonner, dès lors, du divorce entre la parole et l’acte, lorsque les mots sont détournés dans leur signification, les concepts vidés de leur contenu et lorsque les actes violent la parole et alimentent la violence.
(…) On ne construit que sur la vérité. »
Extraits du message adressé au CN du FFS publié par le quotidien El Watan le 1er août 1997 :
« (…) La stratégie pacifique du FFS – outre son fondement éthique – trouve une justification historique imparable. Depuis les années 80, la répression des mouvements de guérilla et de terrorisme par les régimes autoritaires latino-américains et par les dictatures staliniennes a entraîné les forces démocratiques à rechercher des stratégies de résistance politique non armée.
Les enseignements tirés des échecs essuyés notamment par les Tupamaros en Uruguay, par Guevara en Bolivie, par l’insurrection armée de 1956 en Hongrie, et par les grèves soutenues par des actes de violence en Pologne en 1970 ont conduit à de nouvelles pratiques d’opposition pacifique.
« La ruse de l’histoire » semble avoir joué étonnamment d’un continent à un autre en faveur d’une révision déchirante de la part des acteurs sociaux ou politiques contestataires.
Et plus surprenant encore, la similitude des formes de lutte sans armes : déclarations des élites, pétitions populaires, grèves de la faim, grèves des fonctionnaires et des travailleurs, manifestations, désobéissance civile.
Un an après la signature de la Charte 77 en Tchécoslovaquie, les femmes des mineurs en Bolivie ont déclenché une formidable grève de la faim.
Pourtant, ces procédés d’opposition similaires sont apparus dans des contextes politiques, économiques et culturels fort différents. Elles ont toutes en commun de prendre appui sur les textes de l’ONU relatifs au respect des droits de la personne humaine ou de la conférence d’Helsinki sur la sécurité. Elles ont toutes quitté l’action clandestine qui marginalise pour intervenir ouvertement dans l’espace public, élargir sans cesse cet espace public pour prendre à contre-pied et défier les régimes répressifs.
De nombreux autres exemples viendront confirmer que la résistance civile sans armes est la seule alternative de déblocage de la vie politique en vue d’un retour aux transitions démocratiques. Les Albanais du Kosovo ont su trouver en leur capacité d’organisation propre les procédés qui leur ont permis de préserver leur langue et leur culture face à l’oppression serbe. Plus près de nous, le renversement du dictateur malgache Ratsiraka par des grèves et des manifestations pacifiques.
(…) Nous n’avons pas le choix. Nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à rassembler les forces de la modernité pour construire une action collective et oppositionnelle. (…) L’enjeu de l’ensemble de nos actions publiques est de protéger la société en l’aidant à se développer elle-même. La société civile n’étant pas une entité sociale abstraite, il s’agit plutôt d’entraîner les acteurs indépendants de cette société à apprendre à se libérer de la peur pour prendre le risque de s’engager à l’intérieur des institutions imposées dans des actions oppositionnelles publiques et positives.
(…) Je terminerai cet avant-propos à prétention pédagogique en attirant l’attention sur le fait incontestable que les luttes non armées ont triomphé grâce au soutien des médias internationaux et de la communauté occidentale. (…) »
Bonsoir,
Je pense c’est une grande initiative de nouer un grand lien solide pour un Maghreb fort et démocrate.et tous ça pour faire face aux forces extérieure qui voient seulement leurs propre intérêt.
Vive l’Algérie
Vive toutes les forces du vrai changement.
Et un grand merci pour le FFS
Enfin, le MAGHREB des peuples.
Le grand combat du FFS reprend de plus belle.
un parti de grandeur dépassant les frontières d’un pays
« Des partis maghrébins participeront à l’animation du meeting du FFS », dites-vous.
Bien venue en Algérie des frères Marocains et Tunisiens. Leur participation à l’animation du meeting qu’organise le FFS ce vendredi 4 mars 2011, 14h., dans la salle Atlas d’Alger, est une des plus utiles actions en faveur de la construction du Grand Maghreb démocratique des peuples, quand bien même il s’agit du même peuple.
Un meeting pédagogique pour que la population algérienne, ainsi initiée, puisse entreprendre l’alternative politique pacifique et démocratique qu’exige l’évolution du tiers monde dans son développement irrépressible et durable.
Cette approche est plus rationnelle que celle de la CNCD.
Certes, pour rester quelques mois de plus dans son trou d’El Mouradia, Bouteflika Mouse est capable non seulement de commettre toutes sortes de crimes contre l’économie nationale qu’il a transformée en un grand bazar et dépendante à plus de 99% des hydrocarbures mais aussi de mettre le pays à feu et à sang.
Comme Maamar El Gueddafi, Bouteflika est persuadé que l’Algérie et ses réserves en devises, accumulées depuis plus de 10 ans, grâce à une exploitation sauvage de ses resssources naturelles non renouvelables, par la Sonatrach et les compagnies pétrolières étrangères, lui appartiennent au point de pouvoir les utiliser comme bon lui semble.
Il faut vite neutraliser ces tyrans fous à lier sinon nos pays respectifs ne se relèveront jamais de leur gestion démentielle.
SOS, peuples et pays en danger !
http://amnistie.centerblog.net
L’essentiel c’est qu’Al jazeera reste en dehors.
Une initiative de grande envergure, de la politique en « grand ». Il faut désormais associer le leitmotiv de l’unité maghrébine au combat démocratique. Car, quelque soit l’issue à l’échelle d’un pays quelconque,devant les grans ensembles et les grandes puissances impériales et néo-coloniales, nous sommes démunis.
La construction d’un grand ensemble est plus que jamais une exigence historique.
Lunion-Lunion avec tous les Algériens qui ce sont oppoés au système depuis 1962… Ces Algériens sont nombreux lorsque sont informer. Comment faire tomber le système…? Pourquoi le changer…? ça devrait être comme prévu avant toutes grande action d’envergure comme tout le reste des mouvements.
Lors que le système maintien une repression inimaginable ignore tout le chengement dans le pays….
1.
Une trés bonne initiative du FFs après tant d’années sous l’état d’urgence,oui;c’est comme ça qu’on aimait et qu’on aime le parti de Da Lhocine,fidèle et intransigeant malgré les manœuvres du régime pour sa déstabilisation ,le temps a donné raison au FFs,la dernière sortie de ce parti est une énième preuve de sa capacité à prévoir et à déjouer les pièges des pseudo démocrates qui surfent sur les vagues des révoltes en prenant otage des jeunes qui aspirent aux changements ,oui on a cru a un certain moment que c’était le moment d’en finir avec ce régime et que la situation internationale était propice mais évidement,encore une fois comme pendant la crise du cartable,les évènements du printemps noir ,on réagit souvent avec des émotions et à chaque fois on tombe de haut et s’enfonce plus bas. l’initiative louable de la coordination au début (que le FFs a pris part) c’est vite transformé en un patchwork d’associations sattelitaires digne de celles du régime (incroyable,mais on critique cette famille révolutionnaire autour du pouvoir ,UNJA,UGTA,UNFA… et on vient discuter avec des satellites pseudo représentantes de la société civile,et qui s’avère affiliées à un parti politique ,mais de qui se moque t-on).
Le peuple algérien devra s’allier au seul vrai parti d’opposition pour le renforcer , l’écouter le plus souvent pour déjouer les pièges de ce régime corrompu et les manœuvres de déstabilisations de la part de certaines chancelleries étrangères,le FFs doit de son coté fédérer les énergies et répondre aux aspirations des algériens ,oui je dis tous les algériens pour le sortir de la kabylie là ou le pouvoir voudra absolument le cantonner, le FFs (à qui je n’appartient pas …mais que j’estime car il n’a jamais trahi le peuple) est un parti national qui a des adeptes dans toute l’Algérie et avec les moyens pacifiques qu’il utilise ,pourra être le fédérateur pour changer ce régime , il doit rassembler le maximum autour de lui et forcer ce changement attendu; ce meeting de Bab El Oued devra être le début d’un nouveau départ ,d ’un engagement vers un rassemblement des algériens autour d’ une plate forme commune .
Oui ,pourquoi ne pas aller plus loin encore vers un grand congré à la soummam même, avec tous les vrais opposants sincères,avec des personnalités reconnus pour leurs intégrités ,Da Lhocine , le père de la révolution nous guidera avec des anciens du FFs et des militants du RCD qui sont encore nombreux à être sincères dans leurs combat,pour prouver qu’on peut discuter même si on est pas d’accord,inviter des artistes, associations de tout bord et des partis de toutes tendances ,mêmes ceux qu’on est pas toujours d’accord avec leurs idéologie ,des délégations des jeunes chômeurs,des blogueurs,des délégations d’associations d’immigrés ,des islamistes (pas ceux qui sont tachés de sang), des vrais démocrates,des journalistes,des hommes d’affaires intègres,des gens du pouvoir qui voudront bien nous rejoindre comme Mehri qui a eu le courage de dire qu’ils se sont tous trompé depuis 62 ,la LADDH,les femmes de l’association des disparus,les victimes de terrorisme,les étudiants,les syndicats,des anciens vrai moudjahidine ,des diplomates ,des cadres ,des sportifs,des avocats,des juges,des économistes,des algériens de tous bord ,ceux qui ne peuvent pas être présents, participeront via le net par video conférence,des gens du Mzab,du sud ,de l’est ,de l’ouest,du centre ,c’est une question d’unité de notre cher pays arrosé par le sang d’un million et demi de chouhada .cela nous conduira vers une assemblée constituante et enfin à une 2em république.
Une fois le régime tombé,nous construirons notre grand maghreb car comme disait l’invité du FFs à la salle Atlas du PPS Marocain .
Mais le temps presse,la patience du peuple algerien a atteint son apogée,et le peuple du maghreb et de monde arabe est en ébullition.
Oui faisons un événement grandiose qui va arrêter le cerveau du régime qui ne comprend que la violence,action réaction,ne jouons pas son jeu, changeons de tactique car la majorité silencieuse n’a pas dit encore son dernier mot,là on verra qui est avec et qui est contre , ceux derrières des chars et qui croient être majoritaires en se permettant de parler au nom de tous les démocrates algériens se retrouveront vite isolés derrière leurs paravent et peuvent retourner chez FaFa ,ceux qui ce sont autoproclamés représentant des Imazighens sans même demander leurs avis se rendront compte que ce pays n’est pas a vendre et indivisible car soudé par du sang encore frais des valeureux martyres , ceux qui croient détenir la légitimité révolutionnaire paieront pour leurs trahison aux Chouhadas, ceux qui ce sont fait héros retomberont dans la poubelle de l’histoire,ceux qui croient représenter l’islam ou quelconque autre religion dans ce pays peuvent préparer leurs pèlerinages à la Mecque ou au Vatican,ceux qui ont transformé l’économie du pays à un bazar sans loi ni foie,peuvent déjà recompter pour la dernière fois leurs butin avant d’être reversé au trésor public. on sortira après des jours de débat avec une plate forme de la Soummam ,inspirée de la déclaration de 1novembre et enrichie avec des propositions concrètes qui reflète la réalité actuelle . Quand on montre au peuple le chemin à prendre et qu’il identifie celui qui le guide , il suivra instinctivement par amour à sa patrie,et ce n’est pas n’importe quelle patrie. c’est celle d’Abane et de Mhedi, de Bouhired et Benboulaid;d’Amirouche et si lhoues,celle de Boudiaf et d’Ait ahmed ,de Boumenjel et Zabana ,d’Ali la pointe et Mohand oulhadj.Malika gaid et Didouche Mourad.
Cet objectif est symbolique,le but est de rééditer l’histoire de la révolution algérienne comme si c’est pour la corriger ,on fixera la date symbolique du 5 juillet pour notre vrai indépendance,on donnera au monde entier un exemple de démocratie et du génie algérien,une révolution d’une grande classe .chiche ,Osons rêver…
Tahia al djazaair
el djazayer va tres bien comme on est heureux on ne manque de rien lhamdoulileh
Le grand combat du FFS reprend pour le peuples. vive le F F S .
Da l’hou, le temps vous a, inexhorablement, donné raison. Même avec un retard de vingt ans, mais helas c’est le prix qu’il fallait payé avec ces faux democrates, qui ne font que dans l’agitation. Eh oui ils ont promis aux tyrans de la muette, de se donner à la dance, et ils ne font que ça depuis vingt ans. Le seul leitmtiv qu’ils ont pour vous contrer est de dire que vous etes en exil en suisse. Aujourd’hui les algeriens vous donnent raison d’etre parti, pour ne pas subir ce que l’on a fait à Boudiaf. Car avec lui vous auriez été deux legitimités à conter notre avenir.
L’hommage qui vous a été rendu à la salle ATLAS, restera gravé dans ma tete, à mes yeux, qui ne purent retennir mon emotion, vous restez un gage umportant, pour ne pas dire le seul, pour le changement que le peuple attend. Je ne sais pas si votre santé le permet, mais le peuple algerien aimerait vous voir vous entedre, et aimerait surtout s’inspirer de votre sagesse.
Rejoignez la communauté du grand Maghreb pour rencontrer de nouvelles personnes, partager des photos, des vidéos et de la musique, créer votre propre blog, discuter entre tous ou en privé.
Rejoignez la communauté du grand Maghreb pour rencontrer de nouvelles personnes, partager des photos, des vidéos et de la musique, créer votre propre blog, discuter entre tous ou en privé.