Hamid Djemahri* de l’USFP: « Un séisme frappe les pays arabes et amazigh »
«Je viens du pays de Abdelkrim el Khattabi et de Ben Barka, et je suis heureux d’être dans le pays de la première révolution qui a appris à de nombreux pays dans le monde à se libérer du joug colonial, et de plus invité par le parti de Si l’Hocine, un homme qui est resté fidèle à ses principes.
Je suis heureux aussi d’être invité aux côtés d’un représentant de la deuxième révolution qui vient de Tunisie et qui a montré le chemin de la lutte pour la démocratie à bien des pays.
Un séisme frappe les pays arabes et amazigh et montre que cette ère est celle des peuples et c’est la fin des despotes. Après 30 et 40 ans, nos peuples découvrent que nous sommes gouvernés par des fous, des sots et des psychopathes. Je suis ici avec la foi en un Maghreb libéré rendant l’espoir à ses peuples. Un Maghreb uni, tourné vers un avenir heureux sous la liberté.»
* Membre du bureau politique de l’USFP Maroc
Source El Watan
« Hamid Djemahri de Djemahri de l’USFP: Un séisme frappe les pays arabes et amazighs », dites-vous.
Ce séisme de démocratie et fraternité est le bien venu, et merci pour votre intéressante communication.
Vive le Grand Maghreb des peuples libres et heureux.
Pas de commentaires camarade! Vous n’êtes pas intéressant car il n’y a aucune critique sur le RCD. Vous ne le saviez pas peut être. Dans ce cas, vous propos ne sont pas faits pour alimenter les débats.
Le Pere de la diplomatie Algerienne
Ait-Ahmed Hocine
Conférence de Bandung
Nasser au côté de Khrouchtchev
Sukarno, celui-ci accueillit la conférence »Une Conférence des Nations Afro-Asiatiques convoquée par les gouvernements de Birmanie, de Ceylan, de l’Inde, d’Indonésie et du Pakistan s’est réunie à Bandoeng du 18 au 24 avril 1955″[1].
Les cinq puissances invitantes de Bandung (avril 1955) – l’Inde, Ceylan (l’actuel Sri Lanka), le Pakistan, la Birmanie et l’Indonésie – s’étaient réunies à Colombo, du 5 avril au 2 mai 1954, pour chercher les moyens d’accélérer la conclusion de la paix en Indochine. Les cinq prennent alors position contre les essais nucléaires, la politique des blocs et le colonialisme et se prononcent pour l’admission de la République populaire de Chine aux Nations unies.
Quelques mois plus tard, en décembre 1954, les cinq de Colombo se retrouvent à Bogor, localité proche de la capitale indonésienne, pour décider des derniers préparatifs de la conférence, et, notamment, pour établir la liste des pays à inviter à prendre part à la création d’une zone de paix fondée sur les principes de la coexistence pacifique. Vingt-cinq pays, dont la Chine et la République démocratique du Viêt Nam, sont invités, et, parmi eux, seule la Fédération d’Afrique centrale décline l’invitation.
Les Nations participantes
Vingt neuf pays se rendront à la conférence:
quinze pays d’Asie
(Afghanistan, Birmanie, Royaume du Cambodge, Ceylan, République populaire de Chine, Inde, Indonésie, Japon, Royaume du Laos, Népal, Pakistan, Philippines,Thaïlande, République démocratique du Viêt Nam, État du Viêt Nam),
neuf du Moyen-Orient
(Arabie saoudite, Égypte, Iran, Royaume d’Irak, Jordanie, Liban, Syrie, Turquie et Yémen)
et six pays africains
(Côte-de-l’Or (l’actuel Ghana), Éthiopie, Libéria, Soudan, Somalia et Libye) ce qui reflète le fait que la plus grande partie de ce continent est encore colonisée.
Le Japon est le seul pays industrialisé à assister à la conférence.
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Les personnalités participantes
Chou En-Lai
Hocine Aït Ahmed
Gamal Abdel Nasser
Jawaharlal Nehru
Soekarno, Sukarno, né Kusno Sosrodihardjo
Norodom Sihanouk
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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, compte tenu des évolutions ultérieures du mouvement des pays non-alignés, Tito, président de la République fédérale socialiste de Yougoslavie, n’a pas participé à la conférence
Résolution finale
Nehru en 1954
Le communiqué final[3] de la conférence de Bandung, inspiré par l’Indien Nehru, est marqué par le neutralisme et les principes de la coexistence pacifique mais peine à déterminer une ligne commune face aux « Grands » : aux non-engagés (Inde et Égypte), s’opposent, d’un côté, les pro-occidentaux, les pays du Pacte de Bagdad, de l’OTAN ou de l’OTASE (Irak, Iran, Japon, Pakistan, Philippines et Turquie), et de l’autre, les pays ayant adopté le régime communiste (la Chine communiste et République populaire du Viêt Nam).
Outre le fait que la conférence de Bandung marque l’entrée du Tiers monde sur la scène internationale, la conférence a condamné la colonisation et l’impérialisme en général, et en particulier l’apartheid en Afrique du Sud, et la France qui est la première puissance coloniale en Afrique. Les pays signataires appellent les pays encore colonisés à lutter pour leur indépendance mais la solution pacifique et la recherche de la négociation doivent être préférées. Ils rappellent également leur volonté de ne pas appartenir à l’un ou l’autre des deux blocs en pleine guerre froide opposant les États-Unis et le bloc soviétique
Conséquences
La conférence a contribué à l’accélération du processus de « décolonisation » et à l’émergence d’un nouveau groupe de pays qui feront partie du « Tiers-Monde » entre le bloc communiste et le bloc occidental.
Dans la continuité, la conférence de Belgrade qui réunira certains de ces pays en 1961, posera les bases du mouvement des non-alignés. Cependant la conférence a mis en lumière les divisions existantes entre les pays plutôt proches d’un des deux blocs ou préférant le non-alignement.
Le « non-alignement » est la position de certains etats qui refusent de se ranger dans l’un ou l’autre des deux blocs, celui de l’Ouest ou celui de l’Est.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Bandung