Extait d’une réponse publiée dans Le Soir d’Algérie
« Celui qui était chargé de la mission de contrôleur du parti unique jusqu’en 1983, N. Aït Hamouda devra aussi s’expliquer devant la justice et apporter la moindre preuve au sujet des propos diffamatoires qu’il porte à l’encontre de R. Youssef Tazibt.
(…) A qui appartient, entre autres résidences privées, la luxueuse villa située à quelques dizaines de mètres de la résidence d’Etat Djnane El Mithaq ?
Quel responsable politique se cache derrière la société privée qui intervient en Algérie, avec diverses complicités, dans notamment l’importation du matériel médical destiné aux hôpitaux à commencer par celui de Tizi-Ouzou et qui cherche à détenir le monopole dans ce secteur si juteux ?
Dans quel camp se trouvait N. Aït Hamouda, en 1980, lorsque la répression s’est abattue sur le Printemps berbère ? Comment expliquer qu’après avoir appelé au boycott de l’année scolaire en Kabylie en 1995, les enfants des principaux dirigeants de ce parti aient suivi leur scolarité normalement à Alger et pour certains carrément à l’étranger ?
Qu’en est-il du prétendu soutien du RCD à la révolution tunisienne, puisque le président de ce parti entretenait des relations privilégiées avec le RCD de Ben Ali et fêtait, chaque année à Tunis, l’anniversaire de sa prise du pouvoir ?
L’ex-Premier ministre M. Ghannouchi, qui vient d’être chassé par la révolution tunisienne, n’a-t-il pas été l’invité d’honneur à une rencontre du RCD de Sadi, organisée à Alger au début des années 2000 ?
Le porte-parole du RCD et son président oseront-ils déclarer aussi qu’ils sont solidaires du peuple libyen alors qu’ils étaient fiers d’avoir rencontré M. Kadhafi en privé lors de sa visite en Algérie en mars 2007 ? (…)