Tibéhirine: le chef de poste de la DGSE en 1996 entendu par le juge Trévidic
Pierre Le Doaré, chef de poste de la DGSE à Alger à l’époque de l’enlèvement des moines de Tibéhirine, en 1996 en Algérie, a été entendu mardi par le juge chargé de l’enquête.
Un émissaire du GIA (Groupe islamique armé) s’était rendu à l’ambassade de France à Alger le 30 avril 1996 pour porter un message au nom des ravisseurs et avait été reçu par un agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), selon plusieurs témoignages et documents versés au dossier. Ce message comportait notamment un enregistrement de la voix des sept moines.
M. Le Doaré a été entendu mardi par le juge Marc Trévidic notamment sur le rôle de la DGSE vis-à-vis de cet émissaire. Il avait déjà été convoqué début février mais n’avait pu finalement répondre à la convocation.
Le juge a récemment entendu deux personnes travaillant à l’époque à Alger pour l’Agence française de développement (AFD) et qui « ont confirmé que l’émissaire » du GIA qui s’était rendu à l’ambassade de France après l’enlèvement des sept moines y était « parfaitement connu ».
Les sept moines avaient été enlevés fin mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Médéa, région où les tueries étaient alors fréquentes. Le GIA de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat. Leurs têtes avaient été retrouvées le 30 mai 1996 au bord d’une route de montagne. AFP
La France n’a pas respecté le « contrat » moral entre entre les émissaires du GIA et la DGSE. Les algériens sont connus pour le respect de la parole donnée!
Il serait bon pour la mémoire des moines et l’honneur des algériens de modérer le post ci-dessus !!!