Libye: une journaliste du NYT arrêtée

kada.jpgL’un des quatre journalistes du New York Times portés disparus en Libye, une femme, a été arrêtée et sera libérée, a affirmé aujourd’hui l’un des fils du colonel Mouammar Kadhafi.
« Ils ont pénétré illégalement dans le pays et quand l’armée a libéré la ville d’Adjabiya des terroristes (…), ils l’ont trouvée la-bas », a précisé Seïf al-Islam Kadhafi à la chaîne américaine ABC, en réponse à une question sur ces journalistes. « Ils l’ont arrêtée (…) Mais ils se sont réjouis ensuite en se rendant compte qu’elle était Américaine et non Européenne. Grâce à ça, elle sera libérée demain », a-t-il dit.  AFP

Commentaires

  1. Mahmoud dit :

    Désolé pour sa gueule, mais ce Seïf el-islam Kedhafi a vraiment de qui tenir ! Un vrai clown, tout comme son père.
    Qu’est-ce qu’il est au juste pour ainsi se donner en spectacle et s’exprimer devant les médias au nom des libyens et de la Libye pour menacer d’autres libyens ? C’est tout ce qu’il sait faire : insulter et menacer ! Quelle fonction officielle occupe-t-il au juste dans le gouvernement libyen pour se permettre tout cela ?? Absolument aucune !!!
    C’est ce clan maffieux que Bouteflika a choisi de soutenir et de défendre ! L’Histoire, les algériens et les libyens le retiendront.

  2. slam dit :

    - Le temps est compté pour le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo dont la position est considérablement affaiblie et qui devrait céder le pouvoir maintenant afin d’éviter des violences supplémentaires, ont averti jeudi les États-Unis.

    « Il est absolument clair qu’il est dans une position fortement affaiblie après avoir perdu la plus grande partie du territoire qu’il tenait dans le sud et avec les défections dans les rangs » de son armée, a déclaré le secrétaire d’État adjoint Johnnie Carson.

    « Il reste une possibilité pour Gbagbo de s’effacer de manière à prévenir une effusion de sang. Nous espérons qu’il verra et saisira cette occasion de partir pacifiquement et qu’il encouragera ses partisans à déposer les armes ».

    Comme la majeure partie de la communauté internationale, les États-Unis ont reconnu Ouattara comme le vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre mais Laurent Gbagbo, arguant d’irrégularités, a refusé de lui céder son fauteuil.

    Carson a déclaré que les forces de Ouattara semblaient être dans la dernière ligne droite et il a invité toutes les parties au conflit à faire preuve de retenue et à protéger les civils.

    Carson a dit en outre disposer « d’indications claires » selon lesquelles les forces ivoiriennes fidèles à Laurent Gbagbo ont commencé à se désintégrer. Mais il a ajouté que les États-Unis restaient préoccupés par la présence de jeunes gens indisciplinés qui pourraient agir de manière incontrôlée.

    « S’il y a de grandes violences à Abidjan et que Gbagbo ne s’efface pas; lui-même et son entourage, dont sa femme Simone Gbagbo, auront à rendre des comptes pour les actes qu’ils n’ont pas fait cesser », a dit Carson.

    Il a rejeté toute comparaison avec la Libye où les États-Unis se sont joints à une coalition internationale pour faire appliquer une résolution votée par le Conseil de sécurité de l’Onu afin de protéger les civils contre les attaques des forces de Mouammar Kadhafi.

    « L’ancien gouvernement de Laurent Gbagbo n’a pas d’hélicoptères de combat, d’avions de chasse ou de chars en grand nombre comme (en Libye) », a noté Carson.

    « Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de crise humanitaire en Côte d’Ivoire, il y en a une », a-t-il encore dit, ajoutant qu’il est temps maintenant pour Gbagbo de céder le pouvoir

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