Algérie: Le 3 mai, une journée sans presse
A l’occasion d’un rassemblement tenu ce matin à la Maison de la presse « Tahar Djaout » à Alger, des journalistes ont appellé à faire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui coïncide avec le 3 mai, une journée nationale sans presse. Pour les journalistes protestataires, « il est temps de faire valoir nos droits et devoirs. La conjoncture qui prévaut actuellement est très appropriée pour gagner en dignité, une conjoncture qui nous le savons est marquée par des revendications émanant de différents secteurs d’activité qui bien que partielles, ont pu en tirer des acquis ». El Mouhtarem
Au lieu de faire du 3 mai une journée sans presse, il vaudrait mieux en faire la journée de l’unité de la presse, qui tire, tous quotidiens confondus ( en arabe ou en francais ) à plus de 6 millions d’exemplaires/jour.
Cette presse pourrait, par exemple adopter à cette occasion un mot d’ordre commun : « Pouvoir dégage » ou « Bouteflika dégage ».
Ce mot d’ordre aura un impact important sur l’opinion publique algérienne dont il pourrait servir de déclencheur salutaire pour mettre fin au calvaire qui dure depuis le début janvier 2011.
A l’allure ou les choses évoluent chez nous, l’Algérie sera le dernier pays arabe à opérer sa mue.