El Hadi pour « Algérie Politique »
Comment peut-on admettre que dans une capitale surpeuplée comme Alger que des éleveurs de bétail s’installent dans des bidonvilles à Kouba et autres banlieues, alors que leur place est dans la campagne ? Comment peut-on pleurer sur le sort de ces propriétaires de plusieurs véhicules poids lourds occupant des bidonvilles sur des terrains communaux ? Comment qualifier les gens qui louent leurs appartements pour squatter des bidonvilles dans l’espoir d’obtenir de l’Etat des logements sociaux ? Comment accepte-t-on qu’un cadre moyen, qui par décence n’ose pas faire ce que font les catégories de personnes sus citées, et continue à vivre dans des conditions sociales plus que déplorables ?
Que font les journalistes appartenant à la presse dite libre pour vulgariser ces faits sociaux et que font les dites associations des droits de l’homme ? Je ne vis pas en Algérie mais l’aberration est tellement grande qu’elle choque à la première vue: peut-on rouler en Mercedes dernier cri et habiter un bidonville ? Peut-on élever des moutons en plein centre-ville et déserter la campagne, quel est le rôle de l’Etat…? De grâce messieurs les agitateurs et les opportunistes prétendus défenseurs des droits de l’homme ne confondons pas injustice, pauvreté et escroquerie.