5 avril, 2011
Alors qu’il n’a pas de section syndicale au niveau de la radio, le SNJ négocie avec le DG
Le secrétaire général (par intérim depuis des années) du Syndicat national des journalistes (SNJ) a pondu un communiqué qui ressemble étrangement à ceux de Abdelmadjid Sidi Said de l’UGTA. Alors qu’il n’a jamais dénoncé les mesures prises par le directeur général de la radio algérienne à l’encontre des journalistes au lendemain du sit-in de protestation tenu au siège de la radio, ni soutenu le collectif d’El Moudjahid, le SG du SNJ qui «a été reçu aujourd’hui par le directeur général de la radio algérienne pour une séance de travail», «notre avec satisfaction la régularisation de l’ensemble des cas pendants, 344 au total, de journalistes repartis sur l’ensemble des 54 chaînes (…) mettant ainsi fin à une situation intenable et injuste», souligne le communiqué signé par le SNJ et le DG de la radio.
Contrairement à ce qui a été affirmé dans le communiqué, le nombre de cachetiers au niveau de la radio et de l’ordre de 1400 (chiffre donné en 2010 par le DG de la radio). Par ailleurs la décision de régulariser les 300 cachetiers a été annoncée depuis plusieurs mois par le DG, Tewfik Khelladi. Le SNJ n’a aucun mérite dans cet aquis, fruit du combat de quelques journalistes de la radio El Bahdja, lincenciés par les services de Khelladi.
Selon le communiqué du SNJ, «plusieurs questions ont été abordées au cours de cette rencontre, où le dialogue était empreint de sérénité mais aussi de franchise, comme c’est la tradition entre les deux parties», ajoute le communique qui rappelle la langue de bois de l’UGTA. El Mouhtarem