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Archive pour le 22 avril, 2011

La télé de Nacer Mehal censure le FFS !

mehal.jpgIl y a deux jours, le ministre de la communication, Nacer Mehal jurait qu’aucune censure n’est pratiquée en Algérie, en réponse aux critiques du rapporteur de l’ONU, Frank La Rue. Pourtant, dans son JT de 20h00 de vendredi, la télévision algérienne a présenté la preuve de la censure.

 

En effet, l’ENTV n’a pas jugé utile de passer les images du meeting animé aujourd’hui par le premier secrétaire du FFS dans la ville de Setif. La Zéro a -t-elle peur de monter une salle archicomble de citoyens venus crier leur ras le bol d’un pouvoir criminel ? Mais faut-il souligner que la section syndicale de l’ENTV est gérée par un chauffeur ? Un détail diriez-vous ? EL Mouhtarem

Le chef d’état major interarmes américain: «  »Je n’ai vu là-bas aucune représentation d’Al Qaïda en Libye »

mullen.jpgL’amiral Mike Mullen, le chef d’état major interarmes américain, a minimisé l’idée que des djihadistes d’Al Qaïda profitent du conflit libyen pour s’infiltrer dans les rangs de l’opposition, dont le fief est à Benghazi, dans l’Est. « Nous sommes vigilants et attentifs à ce sujet », a-t-il déclaré vendredi. « Je n’ai vu là-bas aucune représentation d’Al Qaïda. » L’amiral américain a reconnu que le Groupe islamique de combat libyen, qui avait mené une insurrection armée contre Kadhafi dans les années 1990, « avait quelque peu bougé », mais sans représenter « rien de significatif à ce stade ».

Karim Tabbou à Sétif: « Le statu quo, encore le statu quo, toujours le statu quo, voilà le crédo de BOUTEFLIKA »

taboukarimffsphkadri21.jpgIntervention du premier secrétaire du FFS aujourd’hui vendredi lors d’un meetinf organisé dans la ville de Sétif. Cette allocution fait office de déclaration du Secrétariat national du parti réuni jeudi à Alger.

L’année 2011 aura été marquée dans l’aire maghrébine et du Moyen Orient par des bouleversements politiques qui ont vu la chute de plusieurs dictatures et régimes autoritaires.

Ce mouvement se poursuit encore.

Au-delà, des analyses superficielles, le peuple algérien bouge de tous les mouvements de changement qui se produisent dans ces pays. L’impact est d’abord psychologique.

Les révolutions en Tunisie et en Egypte auront prouvé la possibilité d’une voie pacifique vers le changement. Même si en Libye, au Yemen et en Syrie les chemins vers la démocratie se révèlent plus ardus en raison des complexités sociales, sociétales, politiques ou géopolitiques.
Les mouvements en cours ont permis de relativiser la menace terroriste et le danger islamiste. L’instrumentalisation et l’exploitation de ces menaces à des fins politiques par des régimes autoritaires, n’ont pas empêché ces peuples de s’impliquer et de provoquer le changement. Les événements montrent chaque jour que les régimes autoritaires en place ont besoin d’un niveau de violence comme atout intérieur et à des fins de légitimation extérieure.
Les peuples veulent le changement, ils n’ont pas peur du changement ! Il reste à convaincre les opinions occidentales et leurs gouvernements.
Ces peuples auront montré que les forces populaires sont le facteur fondamental pour faire avancer l’histoire, même si l’implication des élites a été déterminante.
Il faut enfin noter que les changements en cours sont d’essence politique et sociale. Tenter de séparer le politique du social voire de l’économique peut parfois relever de la bonne foi et de la naïveté, mais énoncé par des responsables politiques au plus haut niveau, cela relève de la manipulation, de la répression et de l’oppression.

En Algérie :
- La détérioration sécuritaire de ces derniers jours soulève bien des interrogations.
- Demander du travail, revendiquer un logement et un salaire décent, lutter pour un statut professionnel, lutter pour l’égalité des chances et une formation universitaire de qualité sont des revendications politiques.

En Algérie :
Le pluralisme politique est encore à venir; les droits de l’homme sont encore à enraciner, la construction démocratique de la Nation et de l’Etat reste un idéal à concrétiser; les Algériennes et les Algériens ne sont pas libres et ne vivent pas en démocratie.
Comment croire qu’un régime politique issu d’un coup d’Etat, qui survit par d’autres coups d’Etats grâce à l’état d’urgence et aux lois sécuritaires de lutte contre le terrorisme, qui se pérennise par des révisions constitutionnelles et des élections truquées, puisse édifier des institutions légitimes, crédibles et représentatives ?
Comment croire qu’un tel régime puisse en une année réaliser ce qu’il n’a pas fait depuis l’indépendance ?
Quelle est la réalité dans le pays en matière de libertés, quand même le rapport des Nations unies, sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, accable les autorités algériennes ?
Où trouver la nouvelle administration compétente, intègre, performante pour remplacer l’administration actuelle ?
Qui peut croire que des réformes politiques, économiques et sociales peuvent être menées avec ce gouvernement, cette assemblée nationale et ce sénat ? Il n’ya que le chef de l’Etat, les ministres, les députés et les sénateurs pour le croire !

Nous ne pouvons, une fois de plus, que regretter la complaisance et le laxisme des positions françaises et américaines qui feignent de croire aux réformes sans aucune garantie. Le pays a besoin d’un appui à de vraies réformes, de relations internationales imprégnées d’éthique et d’idéalisme politiques même si ces relations prennent en compte les rapports de force et les intérêts.
Gagner du temps, tenter de regagner un crédit international, s’adresser aux opinions occidentales, voila l’objectif primordial qui éclaire le contenu du discours récent du chef de l’Etat.

Prodiguer un discours sur les réformes, faire quelques concessions sur le front social, resté inflexible et refuser toute ouverture politique, voilà la stratégie du régime. Le statu quo, encore le statu quo, toujours le statu quo, voilà le crédo de BOUTEFLIKA, voilà le crédo des décideurs, voilà le crédo du pouvoir.
Ce discours ne répond pas aux attentes et aux aspirations de la population et ne répond pas aux besoins de la situation.
Malgré les apparences, la période actuelle est une opportunité et une chance pour le changement pacifique. La fin de non recevoir opposée par le régime aux différentes propositions et aux différentes mobilisations populaires a gâché cette chance et ne fait que reporter l’échéance ; elle a rendu les choses plus complexes et plus difficiles.

Dans la société, les choses évoluent, les choses bougent, la décantation est en route ; à terme les vrais forces de changement se reconnaitront et convergeront, l’espoir est encore permis, le plus important n’est pas l’ORDRE PUBLIC A TOUT PRIX, c’est la réintégration et l’inscription dans le mouvement de l’histoire ; les forces du changement y travaillent. Le plus important ce n’est pas l’ordre public mais l’ordre historique. .Algériennes, Algériens Impliquez- vous
Ne pas faire de politique aujourd’hui est la pire des politiques.

«Touche pas à mon APN !»

assembleepopulairenationale.jpgR.Z pour « Algérie Politique »

«L’Assemblée nationale est une réunion de parlementaires auxquels le gouvernement ne demande pas leur avis que s’ils sont majoritairement d’accord.» Philippe Bouvard (Journaliste et humoriste français)
 

Ceux qui se tuent à appeler à la dissolution de l’APN, se tuent tout court ! Il y a quelque chose qui cloche chez eux. Ils doivent ne pas réaliser l’importance de cette Assemblée. Ils semblent ignorer le rôle que jouent nos mandatés au sein de l’hémicycle. Non ! Militer pour la décomposition de l’APN s’apparente à un suicide collectif, à une auto-immolation. C’est se tirer une balle dans la tête, Messieurs ! Réfléchissez deux secondes ! Arrêtez de pousser  le système à pousser à la porte les représentants du peuple! Vous nous poussez à sortir dans la rue, ou quoi ?

Et puis tout d’abord, qui nous représenterait ? Qui défendrait les intérêts du peuple ? Qui porterait la dragée haute au Président, au gouvernement ? Vous y avez pensé ? Hein !? Non mais, je rêve ! Dissoudre l’APN ?! Trois cent mille Sabords !

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Les journalistes de l’ENTV décident de quitter l’UGTA

entv.jpgEl Mouhtarem « Algérie Politique » 

Les journalistes de l’ENTV ont décidé de quitter l’UGTA. Et pour cause; lors d’une assemblée générale tenue mardi pour le renouvellement de la section syndicale de l’entreprise, les journalistes s’étaient retrouvés minoritaires face aux chauffeurs et agents de sécurité. Sur les 69 candidats à l’élection de la section syndicale, 9 journalistes seulement ont participé à la course. Se sentant minorisés au sein du syndicat, les journalistes ont décidé mercredi de quitter la section de l’UGTA pour créer une section syndicale indépendante.

Béjaia/ Les chômeurs montent au créneau: Un sit-in et une grève de la faim illimitée en perspective

cho.jpgR.Z pour « Algérie Politique »

Organisés au sein de l’association Action, qui a vu le jour récemment,  les collectifs des chômeurs de la wilaya de Béjaia comptent apporter leur voix aux mouvements de contestation sociale que connaît le pays.

Les membres de l’association qui ont tenu des réunions non-stop depuis quelques jours, dont la dernière s’est tenue aujourd’hui, à Amizour au siège de l’Association des chômeurs,  ont arrêté un certain nombre d’actions de protestation à même d’interpeller les pouvoirs publics.

Selon le président de l’Association Action, H. Messis,  les représentants des collectifs des chômeurs de différentes localités de la waliya sont parvenus à se mettre d’accord sur les différentes démarches et actions à entreprendre. ” Nous nous organisons pour observer un sit-in devant le siège de la wilaya mais aussi une grève de la faim illimitée” a-t-il-affirmé, en ajoutant: “seules l’action organisée et la mobilisation  comme moyens pour revendiquer nos droits”

Toujours selon la même source, les animateurs d’Action ont formulé des propositions contenues dans leur plate-forme de revendications dont, entres autres,  “la  décentralisation des organismes chargés de l’emploi (ANSEJ, ANEM…) vers les daïras pour garantir plus de transparence et de fluidité dans le traitement des dossiers, la levée des entraves bureaucratiques dans les projets créateurs d’emplois, ainsi  que l’institutionnalisation d’une allocation chômage conséquente, en faveur de tout demandeur d’emploi, jusqu’à son insertion professionnelle.”

Par ailleurs, les représentants des chômeurs  n’ont pas  manqué de dénoncer “l’opacité qui entoure les opérations de recrutements au niveau de certaines communes” et de pointer du doigt les services de la wilaya qui n’ont pas réservé une suite favorable à leur demande d’audience avec le wali, introduite depuis presque un mois, selon eux. 

 Le président de l’association Action a tenu à lancer un appel à tous ceux qui se reconnaissent dans ces initiatives et qui partagent les mêmes préoccupations à les rejoindre et à se rapprocher de leur siège, sis place SNTV.  

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