MDS: « Pour que lumière soit faite sur les circonstances de la mort de Kerroumi »
Notre camarade AHMED KERROUMI vient d’être découvert sans vie dans le siège du MDS à Oran.
Cette perte cruelle intervient à un moment crucial pour notre pays et concerne un militant de la démocratie et du changement radical très actif au sein de la CNCD Oran.
Kerroumi a consacré, généreusement, toute son énergie, depuis son plus jeune âge à la cause du progrès et de la justice sociale.
C’était un universitaire rigoureux et impliqué dans le travail du CRASC. Cette disparition tragique interpelle les autorités publiques qui doivent faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort.
Les militants du MDS, profondément affectés par cette perte cruelle, s’inclinent à la mémoire de leur camarade Kerroumi et tiennent à exprimer toute leur solidarité et leur sympathie à sa famille.
Le MDS poursuivra son combat pour le changement démocratique radical, la justice et le progrès.
C EST LES DERVICES DU DRS D ORAN QUI L ON ASSASSINE , IL N Y A PAS L OMBRE DE DOUTE.LA PREMIERE PERSONNE QUI DOIT ETRE ARRETEE C EST LE CHEF DE CETTE STRUCTURE CRIMINELLE A ORAN.
Dans tous les pays du monde les services de sécurité sont au service de la sécurité du pays et des citoyens sauf en Algérie où ce sont les services de sécurité qui assassinent eux-mêmes les citoyens! Jusqu’à quand cette dérive?
C’est juste après son entretien avec Franck LA RUE, Rapporteur spécial de l’ONU pour la promotion des droits de l’homme, que le Professeur Kerroumi a été assassiné…
Le témoignage de F. LA RUE sur la teneur de l’échange est évidemment primordial pour la manifestation de la vérité sur cette affaire qu’on peut d’ores-et-déjà qualifier de “crime politique”, un crime perpétré certainement par le DRS , la police politique du Régime militaro-mafieux, habitué de ces basses besognes sanguinaires…
“La stratégie de la tension” continue ! Les Généraux font tout pour repousser l’avènement du soulèvement révolutionnaire tant attendu !
Les assassinats,l’emprisonnement, la torture, les menaces, les intimidations sont les “méthodes de gestion” propres au Régime militaire algérien…Cessons alors ces discours moux tendant à faire croire que nous avons à faire à un Régime normal, civilisé, presque un Père Noèl qui donne friandises et chocolateries! Hum ! Certains prétendus ou auto-proclamés opposants n’osent meme pas ajouter l’épithète “militaire” pour désigner la nature du pouvoir, qui est pourtant une question capitale en analyse politique, et pour l’opposition de surcroit.
La vérité est, qu’on le veuille ou on le déplore, que le Régime algérien est de nature militaire, criminel, sanguinaire, assassin, de type pinochetiste, latino-américain, qui repose sur ce “trépied” si solide: La Police politique, L’Armée de régime, les Clans rivaux. Epaulé par des pseudos-démocrates, des faux opposants, des micro-partis “satellites”, des clientèles diverses et variées, etc. Bref !
Au cours de son séjour à Paris, A. Kerroumi passait au Danton, une Brasserie du Quartier Latin(ParisV° & VI°,au Bd Saint-Germain) fréquentée par les journalises et intellectuels exilés. Parmi les nombreuses PAGSistes qui venaient, Kerroumi était le seul abordable et fréquentable, les autres étaient excécrables et lassants du fait de leur soutien à la répression engagée par le Régime dictatorial; étaient favorables au Coup d’Etat de 92, ne proféraient aucune accusation contre les Généraux, bien au contraire! Bref. Le Patron a fini par les chasser violemment pour des notes impayées, des discussions houleuses et les querelles fréquentes. Une fois, un certain Akram, journaliste(?), fils du Directeur des archives départementales de l’Ouest(Oranie) et Officier du DRS, avait menacé certains réfugiés.Rachid, le Barman, d’origine algérienne était là…