Après avoir soutenu la candidature de Ali Benflis à l’élection présidentielle d’avril 2004 et insulté « le président-candidat » sur toutes les chaînes de télévision arabes, Sadek Bouguetaya, est revenu à de meilleurs sentiments. En avril 2009, les Algériens découvrent un autre Sadek (Sadique ?) Bouguetaya appelant à soutenir la candidature de Abdelaziz Bouteflika. A l’occasion d’un meeting de campagne animé par Bouteflika, Bouguetaya s’est adressé au chef de l’Etat en criant: « Rana maak ya sid Rais » (nous sommes avec toi monsieur le président). Bouteflika lui répond avec un sourire moqueur: « Maandek win trouh ya sadek a khouya ! » (Tu n’as pas où aller, mon frère Sadek).
Il y a quelques jours, Sadek Bouguetaya a pris part par un rassemblement des tribus libyennes proches de Mouammar El Kadhafi. Le mercenaire algérien s’est exprimé au nom du peuple pour apporter son soutien au régime de l’assassin libyen, en déclarant devant la caméra de la télévision: « Que Dieu maudisse la démocratie ». Le député du FLN a-t-il agi seul ? Non, dit un militant du FLN. Dans une déclaration au Soir d’Algérie, Hama Chouchane, a affirmé que Bouguetaya a été mandaté par Abdelaziz Belkhadem pour le représenter au rassemblement de Tripoli. Que Dieu maudisse Bouguetaya ! El Mouhtarem