La dernière sortie de Ben Bella confirme que la manipulation et la falsification de l’histoire est toujours une pratique courante. Que gagne le premier président de la République algérienne qui, au crépuscule de sa vie, au lieu de faire son mea-culpa et demander des excuses au peuple algérien, continue de salir la mémoire de nos valeureux martyrs libérateurs ?
Au lieu de répondre aux accusations qui l’accablent d’avoir orchestré les assassinats de nombreux héros de la guerre d’Algérie, notamment le colonel Mohamed Chabani, exécuté le 04 septembre 1964 vers 4h00 du matin dans la prison de Sidi El Houari à Oran, Ben Bella verse son venin sur des hommes que l’histoire a consacré et enregistré dans le registre des grands.
Abane Ramdhan, architecte de la Révolution algérienne, assassiné le 27 décembre 1957, Krim Belkacem, Moudjahid authentique et signataire des Accords d’Evian, assassiné le 20 octobre 1970 et Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin 1992 sont assassinés une autre fois par Ben Bella à coup de diatribes et de contrevérités. Quant à Hocine Ait Ahmed, il lui dispute, après que la vérité historique ait été établie, l’attaque contre la poste d’Oran en 1949.
Le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement (MJIC) condamne énergiquement ces atteintes impardonnables à la mémoire de nos valeureux martyrs et appelle les consciences à réagir à ce complot contre l’histoire.
Le MJIC appelle Hocine Aït-Ahmed, le seul encore vivant parmi les cibles de Ben Bella, à réagir et invite les historiens et ceux qui peuvent apporter leurs témoignages à contribuer à confondre les mensonges de Ben Bella.
Le MJIC demande aux intellectuels algériens de condamner et dénoncer cette forfaiture contre l’histoire et appelle le comité des sages de l’Union Africaine à mettre fin au mandat de Ben Bella à sa tête.