Nacer Boudiaf à Benbella: « Est-ce votre incomplète algérianité qui vous a permis de tenter de vendre l’Algérie à l’Egypte ? «
Monsieur le Président,
Dans votre dernière interview à « Jeune Afrique », vous avez qualifié Mohamed Boudiaf de «Zéro sur le plan militaire». Si vous insinuez que s’il était un peu plus rusé sur ce plan, il ne serait pas lâchement assassiné, les militaires algériens apprécieront.
Quant à son algérianité, vous n’en parlez pas pour la raison simple qu’elle est irréprochable, contrairement à la votre. Est-ce votre incomplète algérianité qui vous a permis de tenter de vendre l’Algérie à l’Egypte ?
En effet, dans son livre « l’Indépendance confisquée » – et vous savez très bien par qui- Feu Ferhat Abbas nous informe que : « A Gamal Abdel Nasser, quand il vint en Algérie, il (Ben Bella) proposa l’union de l’Algérie avec la République Arabe Unie (RAU). Du drapeau algérien, encore humide du sang des chouhada, il (Ben Bella) voulait faire une simple étoile parmi celles figurant sur le drapeau de la RAU ! ».
Toujours dans l’Indépendance confisquée, Ferhat Abbas rapporte un témoignage de Abane Ramdane où il dit : « C’est Ben Bella qui dénonça en 1950 notre Organisation Spéciale (O.S.) ; du moment qu’il était arrêté, rien ne devait subsister après lui. C’est un ambitieux sans courage. Pour parvenir à ses fins, il passera sur le corps de tous ses amis. Il est sans scrupule ». C’est à cause de cela que vous avez été très loin de la réunion des 22, donc du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et que votre présence au Congrès de la Soummam n’était pas souhaitée par les Grands de la Révolution qui ont eu vent de votre piètre prestation devant la police française en 1950.
En effet, au cours de votre audition devant le Commissaire de police Havard Jean, le 12 mai 1950, vous n’avez affiché aucune résistance et le procès-verbal complet de l’audition est actuellement disponible sur la toile Internet. Je vous cite quelques extraits de votre audition : « La fausse carte d’identité, l’extrait de naissance au nom de Mebtouche Abdelkader, né le 9 mars 1919, que vous avez trouvés dans ma chambre m’ont été remis par le député Khider et ce, dans les conditions suivantes : quelques temps après l’attentat perpétré contre la poste d’Oran, la police est allée me chercher à Maghnia, à mon domicile. Mes parents m’ont averti. C’est alors que j’ai demandé à Khider de me procurer de faux papiers. »
Pour sa part, Lounis Aggoun dans son ouvrage, « la colonie française en Algérie » cite Roger Rey qui raconte comment vous avez refusé l’évasion de la prison. Il dit à ce sujet : « Ben Bella aurait pu se retrouver très tranquillement en Allemagne et prendre ses responsabilités politiques. Mais j’ai l’impression que, là aussi, le principal intéressé ne l’a pas voulu….Au dernier moment, Ben Bella a refusé de monter dans la voiture…Les captifs de rang élevé qui ne se sont pas décidés à sortir avaient sans doute de bonnes raisons de rester tranquilles là où ils étaient (en prison). »
Quant à Benyoucef Benkhedda, dans son livre « Abbane – Ben M’hidi », il attire l’attention du lecteur sur le fait que : «Le Colonel Fethi Dib, l’un des patrons des services spéciaux du rais (Nasser), manœuvre dans ses rapports avec les représentants du FLN au Caire, et tente de faire de Ben Bella son interlocuteur privilégié. En réalité, son but visait à l’imposer comme seul maître de la délégation extérieure, l’estimant, sans doute, plus malléable que ses autres collègues ».
La France, elle aussi, se rend compte de votre facile malléabilité et réalise la fameuse prise d’otage de l’avion qui vous conduisait du Maroc vers la Tunisie. Messieurs Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider et Mostfa Lacheref étaient dans ce même avion. Et de toutes ces augustes figures, la France décide d’appeler cette opération « l’Avion de Ben Bella ».
D’emblée de jeu, la France vous choisit pour faire de vous une image et manipule les médias et les foules pour faire oublier les hommes comme Abbane, Boudiaf, Ait Ahmed, Khider, Krim et bien d’autres. Plus tard, le Général De Gaulle ne souhaitait pas, pour des raisons évidentes, avoir en face de lui, dans une Algérie indépendante, un Ferhat Abbas, un Boudiaf, un Ait Ahmed. Très fin manipulateur, De gaulle enchaîne plusieurs manœuvres d’écarter deux pharmaciens (Abbas et Benkhedda) et réussit à placer à la tête de l’Algérie un adjudant décoré par l’Armée française.
Ainsi, vous n’hésitez pas une seconde à répondre favorablement à l’Etat Major quand il vous a proposé le pouvoir. Une proposition qui a été faite d’abord à Mohamed Boudiaf quand il était en prison à Aulnoy. Il avait refusé et condamné les manœuvres fractionnelles de l’Etat Major. Le Président Ferhat Abbas cite le nom du messager qui a été envoyé par l’Etat Major à Mohamed Boudiaf.
Aussitôt arrivé au pouvoir, vous écartez les Algériens dignes de ce nom et faites appel à Hervé Bourges qui, dans son ouvrage « de mémoire d’éléphant », dit qu’il a reçu un appel téléphonique de Boumaaza au cours duquel ce dernier lui dit : « Je vous téléphone de la part de Ahmed Ben Bella. Il garde un bon souvenir de son geôlier, et il aimerait que vous puissiez faire partie de son cabinet pour le faire profiter de votre expérience administrative et juridique. Formellement, vous serez son conseiller technique chargé de l’information et de la jeunesse. En pratique, il aurait besoin de vous consulter sur d’autres thèmes ».
Dès que vous arrivez à la tête de l’Etat algérien, votre police arrête Mohamed Boudiaf par le même policier qui l’avait arrêté avant l’indépendance, le poussant ainsi à se poser la question : « Où va l’Algérie ? », une question toujours d’actualité.
Vous arrêtez également Ferhat Abbas, et avec Boudiaf, vous les envoyez tous les deux dans les conditions les plus pénibles au fond du sahara. Sur son arrestation Ferhat Abbas apporte ce témoignage : « En 1964, je fus arrêté parce que je ne voulais pas suivre Ben Bella dans son aventurisme et son gauchisme effréné. J’ai démissionné de la présidence de l’Assemblée Nationale Constituante dès le jour où la Constitution du pays fut discutée et adoptée en dehors de l’Assemblée que je présidais et des députés élus pour ce faire. La discussion et l’adoption eurent lieu pour cadre une salle de cinéma de la ville « Le Majestic ». Depuis lors, les acteurs ont changé mais le peuple vit dans un cinéma animé par le même scénario.
Maintenant, je reviens à Mohamed Boudiaf. Voilà ce qu’il a dit de vous a Ferhat Abbas : « Ben Bella est un homme impossible. Il veut rester seul et il restera seul ». Vous resterez seul parce que au moment où quelqu’un a fait de vous « le sage des sages de l’Afrique », vous n’hésitez pas à vous immiscer dans sa vie privée que vous étalez en public.
Vous resterez seul parce qu’au moment où l’Algérie est en proie à toutes les manœuvres de déstabilisation, vous qualifiez un homme d’envergure tel qu’Ait Ahmed de «kabyle plus qu’Algérien». Le peuple n’est pas dupe et il ne tombera pas dans le piège de « diviser pour régner ». Et même s’il y a de sérieux problèmes en Kabylie, les Algériens ne tomberont pas cette fois-ci dans ce piège.
Actuellement, là où l’Algérie a le plus mal, c’est l’école. Et vous en portez une historique responsabilité car dès 1963, Mohamed Boudiaf, dans « Où va l’Algérie ? », remarque pertinemment que : « A Cuba, les prisons et les casernes sont transformées en écoles. En Algérie, les logements d’instituteurs servent de prison. Qui dit mieux ? ».
Toujours dès 1963, Mohamed Boudiaf tente d’alerter le peuple algérien, dans où va l’Algérie en nous disant : «Il est bon de souligner la responsabilité personnelle de Ben Bella dans toute cette affaire lamentable : il a été le rassembleur de toutes les forces politiques et sociales qui voulaient faire de l’Algérie indépendante une profitable affaire privée ».
Abane assassiné, Boudiaf et Abbas emprisonnés, Ait Ahmed écarté dès les premiers mois de l’indépendance, alors vous vous décernez le statut de bourreau de l’indépendance d’Algérie ; et comme le dit Jean Paul Sartre, « Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux ».
En essayant de jeter de l’huile sur le feu en ce moment en Algérie, vous voulez aider les concepteurs des plans de déstabilisation dans notre région. Mais comme à votre habitude, vous vous y prenez maladroitement et perdez l’occasion de préparer votre départ. Le peuple ne vous pardonnera pas d’avoir enchaîné Abbas, Boudiaf et tant d’autres pour vendre l’Algérie aux moins offrants. Le peuple ne vous pardonnera pas de sortir le 8 mai 2011, donc 66 ans après les événements du 8 mai 1945, pour essayer de le plonger dans une dangereuse incertitude. Pour cela, le peuple ne vous accordera pas une place au cimetière d’El Alia, pour ne pas côtoyer Boudiaf, Abbas, Ben M’Hidi, Ben Boulaid, Khider, Fatma N’Soumer et bien d’autres hommes et femmes cent pour cent algériens.
Enfin, votre dernière sortie sur « Jeune Afrique », me rappelle volontiers Jacques Brel quand il dit : « Finalement, finalement, il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adultes. Dont Acte
Qu’il est GRAND. l’ALGERIEN quand on le provoque et qu’il retrouve sa dignité usurpée. J’enchaine avec Jacques Brel qui disait « dans les draps de l’ennui on se retrouve seul » n’est ce pas monsieur Ben Bella?
D’abord, en regardant bien la photo des deux hommes au bout du rouleau, se serrant dans les bras l’un de l’autre, l’artificiel saute aux yeux. De fausses accolades, du faux comme ils en font depuis l’indépendance. Boutef avait pourtant participé au coup d’état de Boumédienne contre Ben Bella. Alors aujourd’hui, ils ont oublié ce qui s’est passé. Ils sont amnésiques! Ben Bella aurait du se fermer la gueule. Tout le monde le connaît. C’est un pion de la France. Il fut placé Président avec la collaboration de la France . Ses relations avec Nasser l’Egyptien ne sont plus un secret. Heureusement qu’il y avait des hommes comme Ferhat Abbès, Boudiaf, Aït Ahmed, Khider, Krim et bien d’autres que l’ Algérie indépendante avait éliminé car non abattus dans les maquis par les militaires français. Ben Bella n’ a pas su profiter de ce qui lui reste à vivre pour ne pas parler et laisser les choses telles qu’elles étaient auparavant. Avec son discours, il a remué la m… avec sa main. Il a ravivé le sectarisme dans une Algérie qui voulait être unie. Quant à Boutef… il n’est pas utile d’en parler de lui. Mohamed Benchico, le courageux, n’a rien oublié. Ben ou Bou c’est Kif kif dans une Algérie qui a besoin de consolidation dans ses rangs et non de division comme ont voulu faire les décideurs de tous bords. Alors, rappelons une expression de l’une des chansons de Rebelle Matoub Lounès ( Que Dieu ait son âme!) » Qu’ils se taisent ! »
Ben et Bou partiront et personne ne s’en souviendra d’eux car ni l’un ni l’autre n’a oeuvré dans l’intérêt de l’ Algérie. Les intérêts personnels priment. L’impunité bat son plein. La criminalité augmente! La fuite des cerveaux s’accentue. Les malades augmentent dans ce pays et les médicaments ne sont pas importés. Saut pour eux. Ils prennent l’avion pour faire des courses à Paris . Alors, taisez-vous tous !
bravo nacer il faut pas avoir peur des marocais
Je propose que l’on juge benbella pour usurpation d’identité avec usage de faux pour falsification. Lui,le marocain qui reproche à Ait Ahmed d’être kabyle. Ya din errab…..
Mon cher Nacer au lieu de t’attaquer a Ben Bella il faut plus t’attaquer aux assassins de ton pere … marocains et algeriens on est des freres …on est tous amazighen …
Ben Bella, un bon Président oui, mais un bon président pour un club de foot, pas pour un pays car c’est un homme sans envergure, avec un passé révolutionnaire d’une médiocrité affligeante. Comment croire qu’un homme aussi contesté en plein cœur de la guerre, qui a montré une telle assiduité à trahir les idéaux de la révolution et à contrecarrer les initiatives des maquis et des instances du FLN, puisse s’amender si près du but ? Mais qui dit que ce sont les meilleurs qui doivent gouverner en Algérie ? Un coup du « destin » aide souvent des étoiles éteintes à briller de tout leur éclat.
De fait, la réputation de Ben Bella ne doit rien à ses talents. Membre de l’OS, il bénéficie de la « crise berbériste » pour prendre la place d’Aït Ahmed évincé pour « complot ». La seule contribution de Ben Bella à la tête de l’OS est de la conduire à sa perte. Arrêté, il livre l’organigramme entier. Il participe de façon très marginale au lancement de la révolution, pour se retrouver en exil au Caire, où le chef des services secrets égyptiens Fathi Dib le prend sous sa protection. Chargé d’approvisionner les maquis, les rares cargaisons d’armes qu’il a envoyées ont toutes eu le « malheur » de tomber entre les mains de l’armée française. Emprisonné à la suite du fameux arraisonnement d’avion le 22 octobre 1956, il passe la guerre dans le confort de divers châteaux. Il gagne ensuite une notoriété imméritée grâce à l’action conjuguée de la propagande française et de l’Egypte de Nasser. Tout le monde voit en lui la marionnette pour prolonger sa politique panarabe et contrecarrer la tentation démocratique berbère de l’Algérie pour les uns, et servir les desseins français dans une Algérie indépendante pour les autres. Qu’avait à gagner l’armée française à promouvoir ce personnage sans épaisseur ? Les autorités françaises « connaissent Ben Bella depuis l’OS, en 1950, écrit Yves Courrière. On peut affirmer que ce sont les autorités françaises qui feront la publicité de Ben Bella. Ce sont les Français qui baptisent Ben Bella chef de la Révolution ». La propagande qui l’impose comme tel se poursuit le jour où la presse titre : « Arraisonnement de l’avion de Ben Bella », désignant explicitement l’homme fort de demain, alors qu’il se trouve en compagnie de 4 autres de ses camarades dont 2 ont une aura autrement plus prestigieuse, Boudiaf et Aït Ahmed. L’ascension peut commencer. Elle ne se démentira plus qu’en 1965, date de son renversement.
Lorsqu’en 1956, Abbane Ramdane et Ben M’hidi organisent le Congrès de le Soummam et posent les jalons d’une Algérie indépendante, civile, démocratique, républicaine, laïque, Ben Bella brille par son absence. Il ne leur pardonnera jamais de ne pas avoir tout fait pour assurer son transit vers la Kabylie, où se tenait le congrès, alors qu’il se trouvait à l’étranger. Depuis, Ben Bella n’intervient que par bribes inintelligibles dans les débats sur l’histoire de la guerre coloniale, pour distiller son fiel à l’encontre de celui qui a percé de façon précoce le secret de sa médiocrité, Abbane Ramdane. Il lui vouera une haine inextinguible d’avoir été un instant à la tête de la révolution. Encore plus d’avoir insinué qu’en se faisant arrêter par les services français alors qu’il était à la tête de l’OS, il avait livré toute l’organisation à l’ennemi, ce qui le rendait indigne du titre de révolutionnaire. De là à en faire un Président, il y avait un pas qui n’aurait jamais dû être franchi.
En août 1957, Abbane Ramdane se confie à Ferhat Abbas : « C’est Ben Bella qui dénonça en 1950 notre organisation spéciale, l’OS ; du moment qu’il était arrêté, rien ne devait subsister après lui. C’est un ambitieux sans courage. Pour parvenir à ses fins, il passera sur le corps de ses amis. Il est sans scrupule. » Ferhat Abbas lui-même dira que l’ « on peut affirmer qu’après l’OAS, Ben Bella puis Boumediène, ont été les fléaux de l’Algérie »
Et alors; est-ce une tare d’être kabyle dans l’Algérie d’aujourd’hui? Nous n’avons donc pas le droit d’être Algérien et kabyle? Mais alors c’est quoi d’être Algérien? Avons-nous perdu de vue nos trois constantes à savoir: l’amazighité, l’arabité et l’islamité?
Pauvres nous.
yen a mare dhi lamrar
Bouteflika bat le rappel de ceux vivants
du GPRA,ou surtout du FLN …
C’est une operation publicitaire des eleves de l’ecole chaouie de Boumedienne,Guelma Medea ou Batna ..ou vers l’islamisme Constantinois connu
extremiste et Wahabiste..
merci beaucoup nacer l’algerie reviendra a ces fils et ce clan qui a fait perdre a l’algerie tant d’annees de sa jeunnesse vont etre atrappe par l’histoire et les condamnera a jamais ex: bokhous qui a vendu jugurtha au romains boudiaf ait ahmed khider krim abane si el houas et tant d’autres resteront ds nos et nous dirons a nos enfants qui sont-ils et nous le crions au monde entier qu’ils sont nos heros aussi sans oublier nous leurs dirons comment l’algerie est arrive a l’incertitude mes salutations
Il faut savoir comment ce traitre d’illettré trilingue qui critique les Héros de la révolution Algérienne comment il est arrivait au pouvoir dans un pays qui ne lui appartient pas et qui est cette Algérie que ces propre enfants avec leur complicité en vendu à cette poignée de marocains qui son le Groupe de OUJDA dont Benbella ce Harki qui a servi dans l’armée Française.
C’est Jean MEO ancien chargé de mission (1958/62) qui révélait que DE GAULLE avait programmer en juin 1958 la mise au pouvoir de BENBELLA dans 4 ans dans l’espoir de conserver 70% du pétrole et d’avoir la main mise sur le Sahara .
BENBELLA ce Marocain d’origine de père et de mère et qui a tout le temps menti sur ces vrais origines marocaines et il a servit dans le 4eme régiment des tirailleurs Marocains avec ces frères et ces cousins tous mort pour la France, fut secrètement promis par DE GAULLE à la direction (1962 président du peuple Algérien) mais avec la complicité du grand traitre BOUMEDIENNE car les négociations secrètes sur la direction de l’Algérie par un Marocain (BENBELLA)
ont eu lieu en 1958 dans la plus grande discrétion et à l’insu de tous les autres révolutionnaires comme BOUDIAF, FERHAT, BENKEDDA et autres BOUMEDIENNE à trahi tous les révolutionnaire et a accepter BENBELLA comme président des Algériens, donc cet homme il a raison de dire et d’insulter tous les Algériens, hommes femmes, CHOUHADA, Héros de la révolution comme il veut du moment que c’est un traitre soit disant Algérien (BOUMEDIENNE) qui la ramener au pouvoir et a meme ramener avec lui toute une ordure de Marocain qui sont aujourd’hui eux qui dirigent le pays un pays qui ne leur appartient pas et en plus ce traitre de BOUMEDIENNE il leur a falsifier leur filiation biographique pour tromper le peuple Algérien mais ce n’est jamais trop tard pourquoi le peuple Algérien et il y a des hommes comme Ali YAHIA ABDENOUR vu son age mais il baisse pas les bras , donc des hommes comme lui peuvent monter un dossier contre ce mercenaire de la France et le destituer de la nationalité Algérienne et le poursuivre en justice pour les assassinat qu’il a commis en Algérie et l’argent qu’il a voler au Algériens
It is very sad to see Ben Bella saying that he was « le premier Novembre. C’est de la rigolade. It is very important to say that the Algerian revolution was glorious thanks to the real heros that were not stationed in Tunisia but were facing France heads on. These heros are Zighout, Amirouche, Salah Boubnider(Saout El Arab) and so on. Ben Bella could not have said what he said in front of Saout El Arab. These are the true heros of our glorious revolution. Allah Yarhamhoum. We always talk about Ait Ahmed, Boudiaf, Ben Bella and so on, but what have these people done when we compare them to our heros that have never left Algeria between 1954-62. The answer is not much.
quelle machination,encore cette presse dite independante qui provoque les algeriens par des harkis senilles .mefions-nous des serviteurs et esclaves de l’autre rive .
il faut qu il soit juger se salop,il nest pas algerien il faut enfinir avec ces marocains ,mnt sa se comprent pourquoi on aient dans cette situation , on aient gouverner par des étranges
déclarant algerie royaume du Maroc, mabrouk et félicitation, a la famille royale, a cette occasion nous remercions les fidèles serviteur, n oubliant surtout chaaib lekhdim, pour leur contribution et leur sacrifices pour que vivre le royaume.le prince ce préparé.
disant que ce traitre de ben bella a toujours ces sbires au sein du pouvoir algerien pour qu’il puisse toujours parler et insulter les martyres de la révolution ainsi que tous les véritables hommes qui ont conduit cette révolution.De Ait ahmed le seul chef historique vivant en passant par abbane en arrivant a boudiaf abbas benkhedda,ben mhidi….ect.maintenant ils nous reste qu’a penser avec quel manière on va faire taire ce traitre et ses semblables a tout jamais. y a tout de meme une chose que ce traitre, cet ane de ben bella doit savoir est que on le considère pas traitre parce que il est marocain,non et mille fois non, parce que les marocains sont nos frères il sont berberes comme nous.mais toi sal traitre ta aucune dignité et aucune patrie ni appartenance,mais peut être t’es un ba….génétiquement conçu par une vermine française ou autre chose,mais certainement pas un nord africain de souche ,c’est dire un amazigh meme arabisé (arabophone). Ait ahmed est toujour ton maitre connard depuis l’os jusqu’à maintenant il est toujours supérieur. ait ahmed est kabyle et il est fière de l’être parce que cette algerie que nous aimant ce compose de kabyles de chaouis de terguis de chlouhs de mzabes….mais pas de traitre comme ben bella.
moi à sa place je me la fermerai,il a tout à se reprocher ce marocain de service,qui deversse ses anneries sur le défunt BOUDIAF et AIT AHMED qui sont surement plus popres que lui
Un algérien d’origine marocaine a été le premier président de l’Algérie indépendante. Ce n’est pas un hasard, il n’a pas rejoint la Révolution en 1955 ou en 1956 comme beaucoup de certains de nos dirigeants purement algériens. D’autres marocains ont, comme lui, participé au 1er Novembre : dans la région de Aïn Témouchent, la moitié des groupes du 1er Novembre étaient des marocains (18 sur 35). Mr Nacer Boudiaf, je peux vous en donner les noms et les photos si vous voulez pour compléter votre bibliographie. En Kabylie, un officier marocain a participé au déclenchement du 1er Novembre et était membre du premier état-major de la Wilaya 3 sous l’autorité de Krim Belkacem et personne ne lui a reproché d’être marocain et d’être venu combattre en Kabylie. Alors, arrêtons de dire des conneries en 2011. Une autre contre-vérité facile à démonter et qu’il ne faut plus répéter : ce n’est ni la France, ni l’Egypte qui ont fait Ben Bella. C’est notre Révolution qui l’a estimé ainsi et personne d’autre : lors de la composition du 1er GPRA, c’est le CNRA composé de tous les responsables FLN comme Krim Belkacem, Benkhedda, Ferhat Abbas, Amar Ouamrane, Bentobal et d’autres, qui a décidé que, seul Ben Bella parmi les dirigeants emprisonnés, soit Vice-président du GPRA. Il a été reconduit dans la même fonction dans le deuxième GPRA et ce n’est qu’au troisième GPRA que Boudiaf a été désigné comme lui Vice-président du GPRA. Le CNRA a-t-il agi sur instruction de la France ou de l’Egypte pour faire de Ben Bella le Vice-président du GPRA ? C’est une histoire de vieille commère que de raconter de pareilles sottises. Je tiens à dire que mon but n’est pas de défendre Ben Bella, mais juste de rétablir les faits historiques et dire la vérité sur nos frères marocains qui n’ont pas risqué leur vie pour avoir des postes ou une pension de Moudjahed. Après 1954, ils ont pris le maquis par centaines et beaucoup d’entre eux sont des Chahids. Je tiens à dire aussi que moi, je ne suis pas marocain, ni de près, ni de loin.
Un témoignage de M.BENTOUMI
Sans commentaires
Par Amar Bentoumi*
Après les déclarations de Ben Bella à Jeune Afrique, je me dois de rétablir la vérité sur certains faits dont j’ai eu connaissance en ma qualité d’avocat du PPA-MTLD et puis du FLN.
Rôle de Ben Bella au sein de l’Organisation spéciale (OS)
Après avoir mis sur pied l’OS qu’il a dirigée pendant environ une année, Mohamed Belouizded a dû, pour des raisons de santé très graves (tuberculose contractée au cours de la reconstitution du parti (décimé lors des massacres du 8 Mai 1945) dans le Constantinois, cesser ses activités. La commission des Quatre composée de Lahouel ? Lamine Debaghine, Boukadoum et Aït Ahmed, a proposé au Bureau politique Aït Ahmed comme chef de l’OS en remplacement de Belouizded, ainsi que l’adoption d’un découpage territorial en cinq zones calqué sur celui du PPA-MTLD. Ces propositions adoptées, Aït Ahmed prend le commandement de l’OS qu’il a dirigée pendant deux ans durant lesquels il a élaboré les manuels de formation des cadres et des militants, un manuel relatif à l’attitude des militants en cas d’arrestation. Aït Ahmed a mis en place les structures de l’OS et grandement renforcé la logistique que Belouizded a commencé à mettre en place. Ben Bella a été désigné à la tête de la zone de l’Oranie et Mohamed Boudiaf à la tête du Constantinois. L’inspection qui eut lieu, pour établir le bilan avant la réunion du Comité central élargi de Zeddine, fin décembre 1948, a révélé que les résultats obtenus par Boudiaf étaient nettement supérieurs à ceux, plutôt décevants, de Ben Bella. Lors de la crise dite «berbériste» de 1949, Aït Ahmed, soupçonné d’en être l’instigateur, a été écarté de la direction de l’OS. En octobre 1949, Ben Bella a été désigné à la tête de l’état-major de l’OS. Ce qui lui a valu ce poste, en dépit de ses maigres résultats à la tête de l’Oranie, était plutôt ses dix ans passés au sein de l’armée française (1937-1947) et ses «exploits» pendant la Seconde Guerre mondiale, dont il ne cessait de se vanter et qui lui ont valu sa médaille militaire et ses quatre citations. Mais Ben Bella n’est resté à la tête de l’OS que près de sept à huit mois. Le parti avait loué pour Ben Bella un appartement situé au 36, rue Auber-Seger, à Alger, chez une femme européenne. Lorsqu’en mars-avril 1949, la police a commencé à enquêter sur l’affaire de l’OS, le parti a ordonné à Ben Bella de quitter l’appartement en question et de se mettre au vert mais ce dernier a refusé de s’y soumettre, préférant rester en compagnie de Madame Tendière avec qui il entretenait une relation intime. C’est ainsi que Ben Bella a été arrêté en mars 1950 sans opposer aucune résistance et a même remis spontanément à la police son arme – un 7,65 appartenant à l’OS de l’Oranie qu’il a illégalement gardé – qui se trouvait sur la table de nuit de la chambre de la dame qui l’hébergeait. Début mai 1950, Ben Bella est présenté par le commissaire Havard de la PRG au commissaire divisionnaire Costes, qui lui a donné une paire de gifles pour s’être allié à «anti-français» lui disant qu’en raison de ses états de service pendant la Seconde Guerre mondiale, il ne souhaitait pas lui infliger le même traitement que subissaient les autres membres de l’OS, à condition qu’il livre toutes les informations en sa possession. Le commissaire divisionnaire Costes a averti Ben Bella qu’il était informé par Belhadj Djilali (inspecteur général de l’OS) de tout ce qui concerne l’OS et son rôle personnel (celui de Ben Bella, ndlr) et qu’il ne s’avise pas de mentir ou de cacher des informations. Du papier et un crayon ont été remis à Ben Bella installé dans une pièce pour rédiger son «récit». Au bout de quelque temps, Ben Bella frappe à la porte pour demander du papier. C’est dire, selon le jargon policier, qu’il a vidé son sac !Déféré devant le juge d’instruction, il a confirmé ses déclarations faites devant la police et par lesquelles il a dénoncé Saïd Amrani qui l’a remplacé à la tête de l’OS et dont la police ignorait même l’existence. Ben Bella avait livré beaucoup de militants et de cadres dont Khider, Boutelilis, etc. A propos de l’affaire de la poste d’Oran, Ben Bella a écrit dans sa déposition : «S’il me revenait d’autres détails, je ne manquerais pas de vous en faire part ou de les dire au juge d’instruction.» Le juge d’instruction a ordonné son incarcération à la prison de Blida où je lui ai rendu visite en compagnie de Maître Kiouane. Ce dernier a transmis à Ben Bella les instructions fermes du parti qui ordonne à tous les militants détenus de revenir sur leurs déclarations faites à la police, invoquant la torture et dénonçant un complot policier contre le MTLD, parti légal. Dans un premier temps, Ben Bella a catégoriquement refusé d’obtempérer sous prétexte qu’il ne pouvait «se déjuger». Ce n’est qu’après de fortes pressions qu’il a fini par obéir aux instructions du parti et adopter la même attitude que ses codétenus.
Rôle de Ben Bella dans l’affaire de la poste d’Oran
Près de soixante ans après, Ben Bella s’attribue à lui seul les mérites de l’affaire de l’attaque de la poste d’Oran. «L’organisation principale du coup jusqu’au moindre détail, c’est moi», déclare-t-il. C’est une contrevérité et une falsification grossière de l’histoire. Il n’y était pas. Il n’y a pas participé. Sa seule contribution consistait à présenter Bekhti Nemmiche, agent de la poste d’Oran, à Aït Ahmed qui ont étudié le plan des lieux ensemble.
Comment le père de Ben Bella a acquis ses biens à Maghnia
Entre 1952 et 1953, la commune mixte de Maghnia a attaqué en justice la famille Ben Bella, notamment la mère et la sœur de Ahmed Ben Bella, pour les déposséder de leurs biens fonciers et immobiliers. L’objet de cette action en justice était la révocation des concessions accordées au père Ben Bella par la commune de Maghnia pour services rendus à la France. Ces concessions consistaient en un caravansérail qui servait d’écurie et de fondouk, des terrains agricoles et des vergers d’oliviers et divers arbres fruitiers. Cette action en justice a été engagée contre la famille Ben Bella pour se venger de son fils Ahmed après son évasion de la prison de Blida. Le tribunal de grande instance de Tlemcen qui a cité à comparaître la mère, la sœur et par défaut Ahmed Ben Bella, a donné raison à la commune de Maghnia et a ordonné la dépossession des Ben Bella et leur expulsion y compris de la maison où ils habitaient. J’ai été chargé par le parti de m’occuper de cette affaire qui n’avait aucun rapport direct avec la répression et j’ai introduit un appel auprès de la cour d’Alger où je me suis présenté pour défendre les intérêts de madame Ben Bella et de sa fille et implicitement de Ahmed Ben Bella. A la veille du déclenchement de la guerre de Libération nationale, j’ai plaidé cette affaire devant la cour d’Alger et j’ai fait infirmer la décision du tribunal de Tlemcen. La question qui se pose en fin de compte, pourquoi ce Marocain qu’était le père de Ben Bella, a-t-il obtenu des autorités coloniales de pareilles concessions ? Je n’ai pas trouvé de réponse immédiatement. Plus tard, lors de ma détention au Sud, ordonnée par le même Ben Bella, un compagnon de détention, en l’occurrence Bensoltane, natif de Maghnia et militant de la première heure du PPA, m’avait dit qu’il a su que cette récompense dont a bénéficié le père de Ben Bella après l’avoir fait quitter le Maroc pour le protéger, était le résultat des trahisons et des crimes qu’il avait commis au Maroc. Le père de Ben Bella a donc été récompensé parce qu’il a trahi son peuple marocain, sa patrie et son roi. C’est ça la marocanité héréditaire de Monsieur Ahmed Ben Bella. Par ailleurs, j’ai une question à poser à Monsieur Ben Bella même si j’ai, en partie, la réponse. Que sont devenus les bijoux collectés dans le cadre du Fonds de solidarité (Soundoq ettadhamoun), au début de l’indépendance et qui s’estimaient à des quintaux, si ce n’est à des tonnes d’or et d’argent dont les femmes algérienne se sont dépouillées pour se parer de la liberté retrouver et aider l’économie algérienne à prendre son essor ? Une partie de ce fonds a été retrouvée à la Villa Jolie, où des sacs de bijoux étaient entassés dans des pièces jusqu’au plafond. Et c’est Ben Bella qui les y avait déposés. L’inventaire de ce qui a été retrouvé a été établi officiellement après le coup d’Etat du 19 juin 1965, par le président de la Cour suprême de l’époque et par son procureur général respectivement Benbahmed et Maître Mostafaï El Hadi. Des sacs pleins de devises ont été également retrouvés à la Villa Jolie, car Monsieur Ben Bella puisait comme bon lui semblait dans le fonds de devises de la Banque centrale pour distribuer l’argent selon ses humeurs. La question reste posée : où est passé le reste de Soundouq ettadhamoun et qu’en a-t-il fait ?
A propos du déclenchement du 1er Novembre
Là aussi Ben Bella dit : «Le 1er Novembre, c’est moi.» Une autre ignominie. Car tout le monde sait que le 1er Novembre n’a pas été décidé au Caire où s’était réfugié Ben Bella, mais en Algérie. Tout le monde sait aussi le rôle joué par Boudiaf, Taïeb El Watani, dans la préparation du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Sans Boudiaf, sans les démarches qu’il a entreprises, sans l’aide qu’il a reçue de la part d’un nombre réduit de militants dont Didouche, la réunion des 22 n’aurait jamais pu avoir lieu. Le principe d’une action armée a été décidé lors de la réunion des 22 à laquelle Ben Bella n’a pas participé, parce qu’il ne pouvait pas y être puisqu’il était au Caire. L’assemblée des 22 a mandaté les Cinq auxquels s’était joint Krim Belkacem pour devenir le comité des Six qui s’est réuni chez Mourad Boukchoura à Bologhine et a décidé de la date du 1er Novembre pour lancer l’insurrection. Donc, Ben Bella n’a pas participé à cette décision et, à ce titre, ne peut prétendre que le 1er Novembre, c’était lui. Mieux encore, Ben Bella n’a pas assisté à la création du CRUA dont le véritable artisan était Boudiaf qui en a eu le financement grâce à Lahouel et dont l’organe central, Le Patriote, était dirigé par Salah Louanchi et tiré et distribué à partir du local des SMA, à la Pêcherie. Ben Bella n’y est pour rien dans cet épisode glorieux. Ben Bella était plutôt à l’origine de l’arrestation au Caire de Lagha, président des SMA. D’ailleurs, au Caire, Ben Bella était l’agent de Fethi Dib, chef des services secrets égyptiens. Quand Lahouel Hocine est arrivé en novembre 1954 au Caire, en compagnie de Mhamed Yazid pour discuter de l’ouverture de la représentation du MTLD à l’extérieur et dont le chef était Mohamed Khider, il s’est indigné du fait que ses interlocuteurs soient des éléments des Moukhabaret. Lahouel a refusé de dialoguer avec la police égyptienne et a exigé qu’il soit reçu par un niveau politique supérieur. Lahouel avait déclaré alors : «Nous sommes un parti politique, nous exigeons de discuter avec des autorités politiques.» Ce coup de gueule de Lahouel contre les Egyptiens et Ben Bella a valu au leader centraliste l’ire du Caire ce qui l’avait contraint à se réfugier en Allemagne puisqu’en Algérie, la révolution avait déjà commencé.
Le rôle de Ben Bella dans la révolution
Khider était le premier à se réfugier au Caire lors du démantèlement de l’OS et après la levée de son immunité parlementaire. Le MTLD lui avait alors demandé de se rendre aux autorités coloniales, mais Khider a refusé et avec l’aide de M’hamed Yazid, il s’est rendu en Suisse avant de rejoindre le Caire. Aït Ahmed, en sa qualité d’ancien responsable de l’OS et craignant d’être arrêté, le parti lui ordonna de quitter l’Algérie et de se rendre au Caire. Enfin, et après son évasion organisée par le parti, Ben Bella était le troisième à rallier le Caire.Il est exact que Ben Bella a fait partie du Bureau du PPA au Caire. Il est tout aussi exact, à l’instar des autres membres du Bureau du Caire, Mohamed Khider et Hocine Aït Ahmed, il a opté pour le FLN. A ce titre, chacun des trois membres de la délégation du FLN à l’extérieur avant d’être rejoint par Boudiaf, était chargé d’une mission : Khider était chargé des questions politiques. A ce titre, il a été contacté par la SFIO pour tenter d’entrer en contact avec le FLN et engager des négociations. Aït Ahmed était chargé des relations internationales qui, assisté de M’hamed Yazid, a représenté le FLN lors de la conférence des non-alignés à Bandong. C’est toujours Aït Ahmed qui représentait l’Algérie aux Nations Unies jusqu’à son arrestation. Ben Bella était chargé de pourvoir les maquis en armes. De 1954 à 1955, aucune arme n’a été fournie par Ben Bella aux maquis, ce qui a poussé Benboulaïd à puiser dans ses propres fonds dans l’espoir de se rendre en Libye pour acheter des armes. C’est d’ailleurs lors de son périple à pied vers la Libye qu’il a été arrêté aux frontières tunisiennes. En 1956, la situation n’a pas changé et le bilan de Ben Bella était négatif. C’est pour cette raison que Larbi Ben M’hidi a pris le risque de se rendre au Caire où il a eu une discussion orageuse avec Ben Bella à propos de sa mission qu’il n’a pas remplie. Dès son retour, en Algérie, Ben M’hidi a rendu compte de sa mission au Caire à Abane.
Le Congrès de la Soummam
Ben Bella prétend qu’il a été empêché par Abane d’assister au Congrès de la Soummam. Ben Bella oublie de dire qu’il voulait que le Congrès se tienne à San Remo, situé à la frontière franco-italienne, ce qui constituait un risque sérieux pour la sécurité de la direction de la Révolution. Ben Bella était alors à Madrid. Il a envoyé à San Remo Khider pour la délégation de l’extérieur et Doum pour la Fédération FLN de France. Pour Abane, il n’était pas question de tenir le congrès ailleurs qu’en Algérie aussi bien pour des raisons de symbolique politique que pour des raisons sécuritaires. Au-delà de ces considérations, le Congrès concerne, en premier lieu, ceux qui étaient à l’intérieur et qui affrontaient l’ennemi militairement et politiquement. Pour mémoire, le Congrès devait se tenir dans un autre endroit que la région d’Ifri mais toujours dans la Kabylie. Ce lieu a été bombardé. Pour rappel aussi, Zighoud Youcef avait proposé la tenue du Congrès dans le Nord constantinois.
A propos du «cinéma» vestimentaire de Messali Hadj
Monsieur Ben Bella ! L’accoutrement de Massali Hadj, à savoir sa chéchia, sa gandoura, son burnous et sa canne, avait un sens identitaire qui le différenciait des colonialistes qu’il combattait. Cette façon de s’habiller n’était ni excentrique ni fantasmagorique. Elle faisait partie de la dimension politique de l’homme qu’était Messali. Elle avait une valeur aux yeux du peuple. Par cet accoutrement, Messali affirmait la personnalité algérienne. Quant à la barbe qui le caractérisait depuis son engagement politique, Messali a juré de ne la raser qu’après l’indépendance. Pourquoi Ben Bella ne parle-t-il pas du charisme de Messali, de sa verve et son talent de tribun hors pair et de sa foi inébranlable en l’indépendance du pays ? Il a résisté à tout le monde et aujourd’hui on présente les Oulémas comme des révolutionnaires à l’origine de l’indépendance. C’est une autre monstruosité et une falsification éhontée de l’histoire. Le père du nationalisme algérien est bel et bien Messali Hadj. Cependant, il mérite d’être condamné pour ses choix à la veille du 1er Novembre 1954, pour le sang qu’il a fait verser entre les Algériens, pour sa mégalomanie, oui l’histoire le jugera. Mais jusqu’à la création du CRUA, Messali a été le représentant du nationalisme algérien. Lorsque Messali a commencé à parler de la présidence à vie du parti, de pleins pouvoirs, il s’est mis sur le banc des accusés et le peuple a tranché le 1er Novembre et en 1956 en choisissant le FLN contre le MNA. C’est cet épisode que Ben Bella aurait dû aborder et non l’aspect vestimentaire d’un homme qui a réussi à imposer le fait national algérien et l’idée de l’indépendance alors que les assimilationnistes étaient légion au sein du mouvement national. En tout état de cause, Ben Bella est mal placé pour critiquer le culte de la personnalité de Messali Hadj et de sa folie des grandeurs. N’a-t-il pas fait pire quand il était président de la République ? Je me souviens d’une réunion du gouvernement qu’il a présidée après son retour d’un voyage en Guinée. Il n’a pas cessé de parler du «cinéma» de l’accueil qui lui a été réservé. Il jubilait au point de regretter qu’en Algérie, ce genre de «cinéma» n’existait pas. Enfin, je tiens à dire que Ben Bella est responsable de la fin tragique de beaucoup de héros de la Révolution. Qu’il se souvienne, lui qui n’a pas tiré un coup de feu durant les sept ans et demi de la Révolution, de sa décision d’exécuter Chaâbani, chef de la wilaya, colonel de l’ALN de l’intérieur. Du rôle qu’il a joué dans l’exécution de Abane et j’en passe.
Les trahisons de Ben Bella
Pour finir, je tiens à dévoiler un fait que Khider m’a raconté. Khider a soutenu Ben Bella après un accord commun. L’un et l’autre visaient le pouvoir. L’un et l’autre avaient ses raisons. A ce titre, ils s’étaient entendus de se partager le pouvoir. Khider espérait en fait être président de la République à titre honorifique et Ben Bella chef du gouvernement avec les pleins pouvoirs de l’exécutif. Pour Khider, Ben Bella était jeune, il avait tout l’avenir devant lui. Donc Khider espérait faire un mandat à la tête du pays avant de se retirer dans une ferme à Douéra pour finir sa vie. Ben Bella est venu d’Oran à Alger où les armées de la Wilaya IV régnaient en maîtres. Lors d’une réunion de nuit chez Rabah Bitat, en présence de Khider, de Bousmaha, de Lakhdar Bouragaâ, de Boumaâza et de moi-même, il a été dit à Khider qu’il était le bienvenu, mais Ben Bella n’avait pas intérêt à venir à Alger. Les responsables de la Wilaya IV ont informé Khider qu’ils ne voulaient ni de Ben Bella ni de Boumediene même comme députés. C’est Khider qui a fait venir Ben Bella clandestinement à Alger et c’est Fares qui l’a hébergé dans une villa à Rocher-Noir, à Boumerdes, un hélicoptère était prêt à l’évacuer en cas de besoin. Plus tard, Fares, le commandant Azzedine, moi et d’autres avons été mis en résidence surveillée. Lors de la réunion des cadres du parti tenue au lycée Amara-Rachid, tous les commissaires politiques, à l’exception de Mostghalmi, se sont engagés à reprendre les armes pour empêcher Ben Bella de prendre le pouvoir. Ben Bella, ayant été informé par Mostghalmi de ce qui se tramait, a quitté Alger pour Oran. Ben Bella a fait intervenir l’ambassadeur d’Egypte à Alger pour trouver un arrangement avec Khider à qui il a demandé de s’éclipser pendant six mois, et à son retour, l’engagement pris pour le partage du pouvoir sera respecté. A son retour, Khider a compris le jeu de celui qu’il considérait comme son fils. Ben Bella a trahi tous ceux qui l’ont aidé, y compris Khider. Sur le plan intellectuel, Ben Bella n’a aucune honnêteté. J’ai travaillé avec lui et je sais de quoi je parle. Il s’approprie les idées des autres en les étalant dans les journaux. Entre 1956 et 1962, il a été emprisonné sans se donner la peine d’améliorer son français. Entre 1965 et 1982, date de sa libération par Chadli, il n’a fait aucun effort pour apprendre l’arabe classique, lui qui se dit arabe. Aujourd’hui, Ben Bella verse, à travers son délire, dans la désinformation et le détournement de l’histoire. C’est pour cette raison que j’ai tenu à lui répondre car le devoir de mémoire m’est imposé comme il s’impose à tous les témoins vivants de notre histoire. Je suis en train d’écrire pour dire et rétablir les vérités telles que vécues. Nul n’a le droit de se taire sur la falsification de l’histoire qui est le patrimoine de tous les Algériens.
A. B.
*Amar Bentoumi a été avocat du PPA-MTLD
de 1947 à 1954, puis avocat du FLN jusqu’en 1962. Député de Constantine à l’Assemblée constituante, il a été le premier ministre de la Justice de l’Algérie indépendante. Après un désaccord avec Ben Bella qui l’a poussé à quitter le gouvernement, il a été interné en compagnie de Farhat Abbas à Adrar.
Ancien bâtonnier d’Alger.
Brel disait aussi: c’est très compliqué de devenir vieux sans etre adulte; il parlait de BEN BELLA.
Mais qui a dit que Ben Bella était un Mr … ?
Le FLN recupere pour les besoins de ses KASMAs,de ses casemates
Le FLN est aussi adoubé par une faillite de l’histoire,on ne cessera de nous parler de ces partis CRYPTO-ARRIERES,que seuls les Maoistes déCRYPTENT,et savent interpreter,la paysannerie en marche mais à l’exemple corannique;je veux parler du MTLD-PPA ,de l’OS etc…
Ceux du « TOUT POUR L’ETAT »,raffolent de
ces histoires,intrigues et assassinats politiques,les pauvres bougres Kaddour n’y croient meme pas maintenant…
Messali et le MNA ,sont aussi une
autre façon ,de voir et de concevoir
l’Algerie,qui pouvait dire mieux à cette epoque,REFUSER LE DIKTAT ET LA REPRESSION GENEREE par les crypto-arrierés du FLN et on serait presque tenté de penser qu’on est
sur la voie d’etre recuperé,si ce n’etait leur propre indigence philosophique et politique,celle du systeme de l’enfermement !
faites de l’ordre dans vos « Patamouchta »
et vos « SPASSIBA »,j’ai tout a fait la conviction que tous se fait par proselytisme ou par suivisme,le FLN-Bouteflika Guevariste ou non,sponsorisé par les ex-colonnels emmiétés par le GRU-KGB…
Les Algeriens ne doivent pas defendre ceux qui les enferment et les appauvrissent !
L’Algerie a été toujours le dindon de la farce ou plutot le poulet de la farce.
c’est une phenomenologie des comportements et de l’histoire en general qu’il faudra etudier ..
On l’encense avec plein de louanges
sur ses realisations d’epoque en epoque,la propagande et le mimetisme aidant les autres regimes arabes,parceque ceux ci n’ont qu’un modele celui des tribalites nationalistes
et chauvines,autour d’un chef aphone
et inculte.
C’est peut etre le cas d’un pays où on fait miroiter des chiffres faramineux,en milliards de dinars,pour les besoins de la malbouffe,goinfrez les avec des CHIFFRES!
ILS SONT ENCORE AU POUVOIR LES SERVITEURS DE LA FRANCE ET LES COMPLEXES DE LA RÉVOLUTION (ARMÉE DES FRONTIÈRES). LES VRAIS HOMMES ON LES CONNAIS TOUTES NOS PRIÈRES POUR EUX. TANT K ILS FONT DU MAL AUX ALGERIENS ILS NE RECOLTERONT QUE DU MEPRIS ET DE LA HAINE DE LA PART DU PEUPLE. MAIS KEL GHACHI !? AMORPHE A TEL POINT KE C BOUTEFLIKA ET LES TENANTS DU POUVOIR KI VONT MANIFESTER DANS LA RUE POUR DEMANDER LE CHANGEMENT DU REGIME. ILS EN ONT MARE DE LA VIE FACILE.
Je vous signale la réédition de l’ouvrage : » Les ratonnades d’octobre ». Par Michel Levine
Editions Jean-Claude Gawsewitch 2011.
En octobre 1961. A Paris, en pleine guerre d’Algérie, Maurice Papon, préfet de police et chef de la répression, instaure un couvre-feu pour les Algériens, citoyens français de seconde zone : chasse au faciès, interpellations systématiques, bouclages de quartiers, etc. Les conditions de vie deviennent infernales pour des milliers d’hommes et de femmes.
En protestation contre ces mesures qui rappellent l’occupation nazie, le F.L.N. organise le 17 octobre une manifestation pacifique. Aussitôt, Papon « chauffe ses troupes ». La machine à tuer est en marche…On retrouvera des centaines de cadavres dans la Seine.
Le crime commis, c’est le grand silence de la part des autorités et des médias, un mutisme absolu qui durera longtemps. Pour la première fois, on dévoile ce qui était ignoré de l’historiographie officielle ou soigneusement refoulé. L’auteur s’est livré à une véritable enquête, interrogeant victimes, avocats, témoins.
Michel Levine revient sur cette période tragique de l’Histoire à l’occasion du 50e anniversaire des évènements d’octobre 1961.
Michel Levine est historien des Droits de l’Homme. Il a notamment publié chez Fayard Affaires non classées (Archives inédites de la Ligue des Droits de l’Homme).