Dans un entretien accordé à TSA, le PDG d’Air Algérie, Wahid Bouabdellah a dépassé les limites de l’indécence et de la bétise. A une question sur le projet d’ouverture d’une ligne aérienne reliant Alger à Téhéran, Wahid Bouabdellah a tenu des propos à la limite du racisme à l’encontre du peuple iranien. «Pour la ligne Alger-Téhéran, il y a un danger de prosélytisme religieux avec ce pays. Certes, il y a une demande de la part des Algériens pour visiter l’Iran qui est un grand pays touristique. Mais je ne veux pas que nos avions servent de supports au prosélytisme religieux», a répondu l’homme de Said Bouteflika.
Concernant la réouverture des frontières terrestres avec le Maroc, soutaitée par les deux peuples, Wahid Bouabdellah pose ses conditions: il faut d’abord indemniser sa famille spoliée par le Maroc. »Pour la réouverture de la frontière terrestre avec le Maroc, je pense qu’il faut régler tout le contentieux algéro-marocain qui passe par la résolution de tous les problèmes crées aux Algériens au Maroc et aux Marocains en Algérie. Mon père a été spolié par les Marocains de 5.500 hectares de terres, sans aucune indemnisation. Il serait anormal de rouvrir la frontière sans régler le contentieux. On demande le respect du Traité d’Ifrane, indemniser les gens de part et d’autre, après la réouverture des frontières est un détail », a-t-il déclaré. El Mouhtarem